Je n'ai pas encore lu le 3eme tome bien que je l'ai acheter (par masochisme je pense)
Je te trouve bien gentil avec le second tome qui est je trouve une daube sans nom. Je ne parle pas trop de lecture sur mon blog mais cet ouvrage ma forcé à faire une exception. Voilà ce que j'en disais :
http://thedraaz.blogspot.com/2010/01/le-la...e-de-glace.html------------------------------------------
Contrairement à certains bloguristes je ne m’étais pas aventuré dans la critique de lecture principalement parce que ce SF et fantasy ne représentent qu'une partie des mes lectures elles-mêmes assez peu nombreuses du fait de mes études.
De plus si le livre m’inspire l’indifférence, par définition je n’ai rien à dire à par des platitudes sur un livre lui aussi plat. Encore pire lorsqu’il s’agit d’un classique ou pseudo classique dont la critique me ferai pour certains mériter la guillotine (Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick étant la dernière lecture de ce type). Lorsque le livre m’emballe au contraire l’analyser en tout respect et en essayer de partager mon engouement prend beaucoup d’un temps que je ne prends pas (mais que je devrai prendre il est vrai).
Mais là je me dois de prendre la parole suite à la lecture Le labyrinthe de glace de Sandy Michell, et ce pour deux raisons. La première raison est que c’est un livre de la Bibliothèque Interdite se déroulant dans l’univers de Warhammer 40.000 et que ca a donc pas mal sa place sur un blog de wargame. La seconde raison est que c’est le plus mauvais livre que j’ai lu depuis longtemps (lecture encore plus insupportable que Le Livre de ma mère d’Albert Cohen, c’est pas peu dire) alors que j’avais pourtant entendu de bonnes critiques des aventures de Ciaphas Cain.
La lecture de ce livre fut une lutte de chaque soir et c'est mon altruisme et la volonté d'épargner votre temps qui motive le présent post.
Le Labyrinthe de glace est le second tome de la Série Ciaphas Cain. Ce grand héro de l’Imperium se révèle à la lecture de ses mémoire comme un grand pleutre dont tous les agissements son guidé par une seule idée : la préservation de son intégrité physique et l’accroissement de son espérance de vie. Le pitch fait sourire et attire l’œil car Ciaphas est un commissaire impérial, officier politique normalement inflexible, sensé faire régner la discipline d’une main de fer (celle par laquelle il ordonne les pelotons d’exécution). Je me suis laissé tenter pour avoir une idée du commissariat autre que celle très particulière de la Série des Fantômes de Gaunt (très bonne série dont le personnage principale est à la fois commissaire et colonel). La série prend la forme d’une autobiographie annoté (et parfois complété) par une Inquisitrice ayant côtoyé le personnage.
L’absence de style de l’auteur était compensé dans le premier tome (Au Nom de l’Empereur) par la situation du personnage (arrivée d’un nouveau commissaire au sein d’un régiment mixte de Vahalla en proie à de nombreuses luttes internes), le choix d’un lieu assez original (un monde impérial sous influence culturel et économique tau, même si ca avait déjà été fait dans Rogue Star de Andy Hoare ici c’est dans un style moins sombre) et une intrigue qui tient au final bien la route (complot planétaire et tout ca). Le livre n’est pas un chef d’oeuvre mais est tout de même agréable et comporte des passages assez intéressants.
J’achète donc le second tome pour voir comment ca évolue et surtout si ca s’améliore. Et là c’est le drame. Ce qui était bon dans le premier tome disparait et ce qui était mauvais est exacerbé!
- Histoire : Hum bin pas grand chose à dire, c’est à chier, aucun intérêt. Le régiment Vahalla est envoyé sur un désert glacé pour protéger une mine de prométhéum d’une invasion ork. Des mineurs ont disparue il y a peu dans les galeries et Ciaphas se porte volontaire pour s’éloigner du front en enquêtant dans les sous terrains. Il se rendra compte qu’il y a pas mal de monde la dessous et que ce n’est peut être pas le meilleur endroit pour augmenter son espérance de vie…
o Au niveau du traitement du personnage plus le coté double face (centré sur son espérance de vie mais agissant tout de même en héro lorsqu’il le faut, d’autant plus que c’est un bretteur hors pair) du premier volume est inexistant, la c’est vraiment un pleutre mono maniaque de la fuite.
o Présence des deux ennemis les plus inintéressant de l’univers 40k à savoir les orks et les necrons. Inintéressant dans un livre parce qu’on ne peu pas aller dans leur tête et qu’ils ne justifient en rien la guerre, c’est juste dans leur nature.
o Plus rien sur les relations dans le régiment si ce n’est quelques évocations de relations sentimentales intra unité. Rien sur les luttes internes comme si elles avaient disparu en quelques mois, et rien sur l’évolution de la relation entre le #1 et le #2 du régiment alors que dans le tome 1 ca évolue de méfiance à début de complicité.
o La mine est composée de trois populations : les ouvriers, les magos et les scribes de l’Administration. Des luttes sont évoqués et des personnages sont introduit… et rien.
o Du ridicule en masse : les notes de bas de page de l’inquisitrice qui sont du niveau et de l’intérêt d’un commentaire facebook sur la page d’une ado de 14 ans. De même pour les « préfaces » de l’inquisitrice sur les nouvelles sources qu’elle introduit. Ces mêmes textes sont d’ailleurs d’une inutilité sans nom alors qu’ils sont présentés comme sources d’info permettant une meilleure compréhension des mémoires de Ciaphias (genre texte de Sully et du scribe amoureux des rouquines).
o Absence totale de crédibilité de l’Inquisitrice dans son rôle de compilatrice de l’ouvrage (ou alors là elle mérite le peloton d’exécution pour foutage de gueule manifeste envers sa hiérarchie). Le plus beau restant tout de même la dernière page non censurée par l'Inquisitrice où Ciaphas fait bien comprendre que de retour de cette planète de glace ils ont niquer comme des bêtes durant plusieurs jours...
- Style : encore plus affligeant avec surtout des répétitions permanentes d’expressions ou d’images inintéressantes. Vous aurez compris et vos poils se lèveront dès que Ciphias évoquera le tana, l’odeur corporelle de son aide de camp, son sens de l’orientation dans les espaces clos (j’aurai du noté le nombre de fois où il y a dans le livre l’expression « enfant de cité ruche »)…
En somme : FUYEZ !!!
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