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> Dashel, approuvé par mes profs de français ! ^^
Dorhen
post 14/04/05 , 9:59
Message #1





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« Dashel ! Viens me voir, et laisse donc cette jeune fille tranquille ! »
Son père allait sûrement lui donner d'autres corvées, mais Dashel laissa quand même tomber Kristina qui eut la bonne grâce de rougir, pour aller voir ce que lui voulait le chef du village. Le père de Dashel, Samuel, avait été choisit pour son passé en tant que capitaine de la garde du noble de la région, Sir Constantin. On dit même qu'il avait pu voir sa femme, qu'on disait d'une grande beauté. Mais elle ne sortait presque jamais de ses appartements car elle tombait facilement malade. Une rose à la beauté fragile, et à la vie plus qu'éphémère en somme. Mais Sir Constantin restait malgré tout fou amoureux d'elle, hélas ils ne dînaient presque jamais ensembles. Le deuxième plus grand noble du pays devait donc se contenter des courtisans qui cherchaient ses bonnes grâces comme un vautour une proie facile.
« Papa, à quoi sa sert d'être le fils de l'homme le plus important du village si je ne peux pas courtiser la plus belle fille de notre cher trou perdu ?
Écoute Dashel, je sais que tu préfères la compagnie de jeunes demoiselles comme Kristina aux corvées, mais tu dois voir le sage de la montagne du Pic car il a d'importantes informations à me donner, mais comme tu le vois, je suis prisonnier de mes responsabilités.
Et aussi de ta femme, qui ne veut pas que tu ailles conter fleurette aux jeunes filles des villages voisins, hein ? »
le père partit dans un grand éclat de rire, et envoya une grosse accolade dans le dos de Dashel, qui partit en avant, avant de se réceptionner de manière acrobatique. Le jeune homme avait toujours été doué pour les acrobaties, et ce du à sa grande agilité. Il avait pu de cette manière se faire engager par une troupe d'acrobates itinérants, et avait apprit la vie de cette façon, jusqu'à ce que son père viennent le récupérer, ayant besoin de lui au village.
Au moment où Dashel s'apprêtait à partir, son père le rattrapa à la sortie du village avec une épée longue.
« Tiens, tu en auras sûrement besoin sur la route. Il paraît que des bandits rôdent dans le coin. Mais ne t'inquiète pas, les hommes sont suffisamment nombreux au village pour que nous puissions nous défendre. Bon, je te passerai volontiers une armure de cuir, mais nous n'en avons plus en réserve, et puis je suis sur que le fils du chef du village, réputé pour ses acrobaties, pourra très bien se débrouiller sans. »
Ils s'étreignirent affectueusement, et Dashel prit la route de la montagne du Pic.
En chemin, il entendit une conversation de ce qui devaient être des bandits. Ce qu'il entendit lui glaça le sang.
« Dites chef, z?êtes sur qu'on devraient attaquer ce village ? Y paraît que le chef du village, ben c'est un ancien de l'armée. C'est sûrement des durs là bas ! Et pis, c'est tout un village qu'on va attaquer ! Ils vont pas se laisser faire ! Et ils sont sûrement nombreux !
Mais quel froussard ! Ce que tu sais pas, mon chère Pete, c'est que nous ne sommes pas les seuls à attaquer ce village ! Mon pote Brise Gueule va se joindre à nous. Et on va pouvoir violer et piller ce petit blède pourri. Bon, les gars, on installe le campement, et demain, on passe à l'attaque. »
Le reste de la conversation fut vite couvert par les bruits de campements. Dashel se cacha dans la petite clairière à proximité du campement, mais suffisamment loin pour que les sentinelles ne le voient pas.
Il s'assit sur une pierre lisse, et réfléchit. Il pourrait prévenir le village de l'attaque imminente des bandits, mais d'un autre côté, si il se débarrassait de ceux là pendant leur sommeil, il serait accueillit comme un héros au village, et Kristina accepterait peut être de devenir sa femme. De cette manière, il pourrait aisément fonder une famille, et plus tard, il serait le chef du village. D'un autre côté, Brise Gueule attaquera quand même le village, avec ou sans les autres. Mais ce n'est que tôt le matin que les bandits attaqueront le village. Il avait donc largement le temps de tuer tous les bandits du camp, et ensuite d'aller prévenir son père. Mais l'idée de tuer ne lui plaisait pas trop, même si il devait quand même protéger son village. C'est le c'ur lourd qu'il s'autorisa une petite heure de repos.
Éviter les gardes n'avait pas été trop dur pour Dashel, car depuis qu'il était enfant, il volait souvent du poisson et du pain chez les marchands, ce qui l'avait aidé à développer ses réflexes, et ces capacités à se dissimuler dans les ombres. Maintenant, qu'il était dans la tente du chef, et quelque chose l'avait arrêté au moment où il comptait abattre son épée sur le chef. Il venait de réaliser que cet homme qui dormait respirait le calme, et, c'était sûrement du à son sommeil, mais Dashel avait l'impression que le bandit ne méritait pas la mort. Non, vraiment, il ne pouvait pas le tuer. Mais il devait le faire, sinon, le village sera rasé, et toute sa famille, tous ses amis, et même les autres seront morts à cause de lui, d'un instant de faiblesse. Mais il ne pouvait pas le tuer, quelque chose l'en empêchait. Sa respiration devint saccadée.
« Hein ? Qu'est ce que? À l'aide ! »
Et voilà. Le chef venait de se réveiller. On pouvait lire la peur dans ses yeux. Trop d'hésitation allait lui coûter la vie, et il du partir à toute vitesse de la tente du chef. Mais sa course s'arrêta rapidement à cause d'une stupide chute, et les ténèbres l'engouffrèrent.
« Et les gars, on dirait que le héros s'est réveillé. Chef, je peux ?
vas y, mais ne l'abîme pas trop. Je veux pouvoir l'interroger ensuite. »
Dashel ne saisit pas la suite de la conversation, car la douleur l'élançait, et il du retenir un cri lorsque une douleur explosa dans a poitrine. L'un des bandits lui avait planté sa dague dans les côtes, et du sang perla le long du corps de l'adolescent. Il du retenir plusieurs fois des sanglots, car son père lui avait expliqué un jour que le sadique perdait vite du plaisir lorsque sa victime ne pleurait pas. Il du donc user de tout son courage pour ne pas céder à la tentation de faire plaisir à son bourreau, qui ne ferait que continuer son labeur. Finalement, il finit par se lasser, et le chef pu commencer son interrogatoire.
« Qui t'envoie ?
Dashel ne parvient pas à répondre, et un gant en fer vint s'écraser contre sa joue, provocant un nouveau saignement. Le chef poursuivit.
- Réponds ! Sache que ton sacrifice ne servira à rien. Si tu ne parles pas, mon ami ici présent se fera un plaisir de te faire pousser une petite chansonnette. Je te conseille donc de parler en vitesse.
Le jeune homme cracha du sang, et essaya d'articuler une réponse.
je? voulais' l' les' sauver? »
Et il sombra dans les ténèbres.

Il se réveilla, et fit quelques pas. La douleur l'élança, aussi il s'allongea.
Il était dans ce qui semblait être une caverne, un feu avait été allumé, et quelques vivres étaient disposés en tas dans un coin. Visiblement, quelqu'un s'était assuré qu'il ne manque de rien.
Il essaya de mettre de l'ordre dans son esprit, et rapidement, la mémoire lui revint.
« Merde ! Le village ! »
Après un maigre repas, il décida de se diriger vers l'étrange nuage de fumée qui s'élevait près de la grotte. Il mit les vivres dans un petit baluchon posé à côté, et prit la route.

Il arriva quelques temps plus tard à se qui lui avait semblé être un nuage de fumée au loin. S'était en fait un village, son village, consumé par les flammes. Il se décida à avancer, le c'ur battant la chamade, dans ce village de feu et de cendres. Des corps de femmes étaient étendus de ci de là autour de la place centrale. Leurs habits étaient déchirés par endroit, et il semblait bien qu'on ait violé ce qui avait du être autrefois des mères et des épouses. Leurs visages étaient figés pour l'éternité dans un masque de douleur, de terreur, de souffrances, et de larmes. Toutes avaient été égorgées par les responsables du viol collectif qui avait eu lieu dans le village. Choqué, il continua son chemin s'un pas mal assuré dans le village, n'osant regarder les horreurs étalées autour de lui. Il arriva finalement devant ce qui lui semblait être sa maison. Pourtant, il n'arrivait pas à se convaincre qu'il s'agissait bien de sa maison. Il vit en entrant le corps d'un bébé crucifié, ainsi que deux enfants qui aurait sûrement dus fêter leurs dix ans cette année crucifiés eux aussi. De plus on avait tracé avec du sang des signes cabalistiques. Une femme avait été attachée à un mur, son crâne fendu en deux. De plus, il manquait le mari de cette pauvre femme. Il sortit, et du sang tomba sur son épaule. Il leva les yeux et vit ce qui avait été son père, mais aussi l'homme de la maison. Son ventre avait été éventré de manière à invoquer un puissant démon, et il avait été cloué au mur, ce qui rajoutait à la scène un côté très glauque.
Après avoir déambulé dans ce village d'horreur et de carnages, il se dit qu'il n'y avait plus rien à voir dans ce charnier. Sur le chemin de la sortie, il vit plusieurs personnes décapitées, et leurs têtes étaient plantées sur des pics. De plus, il flottait dans tout le village une odeur de chair brûlée et en décomposition. Ils ont sûrement brûlés des y avoir un bûcher quelque part.
Après être sorti du Sixième Enfer, il réalisa que son plan avait échoué. Les villageois, tous, ils avaient été massacrés. Mais il n'était pas trop tard en tout cas pour venger les morts. Il réalisa qu'il n'avait pas d'arme, ni d'armure, et que la route étant semée d'embûches, son voyage débutait très mal. Malgré tout, il se mit en route, car il n'y avait sûrement pas quoi que ce soit de récupérable dans ce village.
En chemin, il croisa un vieil homme qui l'aborda.
« Tiens, te voilà ! Je t'attendais.
Désolé monsieur, je ne vois pas de quoi vous parlez.
Tu es bien Dashel n'est ce pas ? Le fils du chef du village qui s'est fait rasé par Brise Gueule et l'Empaleur ?
Vous devez faire erreur, désolé.
Je vais t'expliquer, viens avec moi. »
Il suivit le vieillard, et ils arrivèrent à une grotte. L'homme devait être un ermite, car des provisions semblables à celles qu'il avait trouvé dans sa caverne se trouvaient disposées autour d'un feu. Ils s'asseillèrent, mangèrent, et le vieil homme lui expliqua qu'il l'avait trouvé attaché à un arbre, ensanglanté. Il l'avait reconnu, et l'avait soigné. A la fin du récit, il sombra dans les ténèbres, fatigué de toutes les épreuves endurées.

Dashel se réveilla en sursaut. L'ermite lui tendit un bol de ragoût fumant, et lui fit un maigre sourire édenté.
« Désolé, c'est tout ce qui me reste.
Merci beaucoup. Je vous doit la vie. Je suis votre éternel débiteur.
- Je vois que tu connais les bonnes manières. C'est bien. De nos jours, les jeunes ne pensent qu'à courir après les filles, et n'ont de respect pour personne. Mais, tu n'as sûrement que faire des histoires d'un homme abusé par la vie. Alors, que comptes tu faire, maintenant ?
Il faut que j'aille raconter les horreurs qui se sont passées à Sir Constantin. Il se doit
d'être au courant des horreurs qui se sont déroulées.
J'ai l'impression que rien ne te dissuadera de ta vengeance. Bien, je comprends.
Néanmoins, je tiens à apporter ma contribution à ta quête. Ton père tenait à te les offrir, si il lui arrivait quelque chose.
Il sortit deux petites boîtes, contenant chacune une épée courte finement travaillées, dans leurs fourreaux de ce cuir très rare, que les marchands vous vendent à prix d'or. De plus, des runes royales étaient gravées sur l'héritage de Dashel. L'ermite lui expliqua qu'elles avaient appartenues au capitaine de la garde de Constantin. Il finit rapidement son bol de ragoût, remercia le vieil homme et prit congé, sans même se demander comment son père avait fait pour connaître cet inconnu.

Alors qu'il sortait de la grotte, une voix le fit se retourner, les épées au clair.
« Du calme Dashel, se n'est que moi !
Kristina ?!? Qu'est ce que tu fais ici ?
Tu ne croyais pas te débarrasser de moi aussi facilement ?
Qui parle de se débarrasser de toi ? Je suis juste surpris, s'est tout. »
Ils s'étreignirent affectueusement, et elle lui fit le récit de ce qui lui était arrivé.

Ils finirent par arriver au village de Staürehn dans la soirée. Ils se dépêchèrent de trouver une auberge, afin de passer la nuit. Ils en trouvèrent une qui semblait accueillante. L'enseigne représentait un cochon ailé. Ils entrèrent dans la grande salle, qui était bondée. Enfin, ils trouver deux places dans un coin et s'assirent. Dashel partit chercher de quoi manger tandis que Kristina attendait patiemment. Heureusement, le vieil homme leur avait donné assez d'argent pour vivre quelques jours dans une auberge modeste. Il revint au bout de peu de temps, et ils mangèrent silencieusement. Le ragoût était mauvais, la bière moussue, mais s'était toujours mieux que les vivres de l'ermite. Dashel contait rompre le silence lorsqu'un homme visiblement ivre arriva, et prit Kristina dans ses bras. Elle se débattit, mais cela ne servit qu'à renforcer son étreinte. S'en était trop pour Dashel qui dégaina ses épées, plus pour intimider l'ivrogne que pour réellement se battre. L'aubergiste, un homme corpulent qui n'était néanmoins pas dépourvu de force. Il sortit un gourdin et assomma l'ivrogne, ce qui permit de mettre fin à la rixe avant qu'elle ne débute. Il fit sortir tout le monde, sauf les clients qui passaient la nuit. Pendant ce temps, les deux jeunes partirent dans leur chambre.
La chambre était une petite pièce rectangulaire. Il y avait deux chandelles et un coffre où mettre ses vêtements, ainsi qu'une palliasse pour dormir. Sinon, il n'y avait aucune décoration particulière. Une chambre vide, en somme.
Se fut Dashel qui rompit le silence.
« Dis moi, comment sa se fait que tu sois restée en vie, alors que tous les autres ont été massacrés ?
oh, c'est bien simple en fait. J'étais partie cueillir des herbes pour ma mère, et lorsque je suis revenue, le village était en feu. Et alors que j'errais sur la route, je t'ai retrouvé. Il semblerait que la mission que t'avait donnée ton père ne serve plus à rien maintenant. Qu'est ce que tu comptes faire ?
venger la mort du village, tout simplement. L'héritage de mon père me sera utile. Grâce à lui, je tuerais Brise Gueule et l'Empaleur.
Mais avant de tuer qui que se soit, tu dois d'abord dormir. Allez, jeune garnement, va donc te laver les mains au ruisseau !
Et ils éclatèrent de rire, de bon c'ur.

Ils se couchèrent de bonne heure, mais le sommeil ne venait pas pour Dashel. Il faisait froid dans la chambre, et Kristina se blottissant contre lui, eut pour conséquence de l'empêcher d'avantage de trouver le sommeil.
Elle passa une excellente nuit, mais lui par contre n'avait pas fermé l'?il. Il ne pouvait s'empêcher de penser au massacre qui avait eu lieu. La nuit avait été troublée pour lui.
Ils descendirent de bonne heure, alors que tous les autres clients dormaient encore. Heureusement, l'aubergiste lui était réveillé. Il leurs amena des tranches de pain et de veau pour le petit déjeuner. Ils prirent aussi des bocks de bière pour faire passer le veau, payèrent, et mangèrent de bon c'ur.
Ils partirent ensuite, à la recherche d'un travail pour payer le voyage, et de la milice, qui pourrait les guider vers le château de Sir Constantin. De cette manière, ils pourraient plaider pour une expédition punitive contre ceux qui avaient attaqué le paisible village. De cette manière, ses anciens habitants seraient vengés.
Mais plus important, Dashel devait apprendre le maniement des épées. Il fut donc décidé qu'il irait se faire recruter par la milice, pendant que Kristina irait servir en temps que serveuse, car les voyages coûtent de l'argent.

Après quelques minutes de recherche, Dashel finit par trouver ce qui semblait être un milicien.
« Bonjour, je viens pour être enrôlé dans la milice.
Très bien. Mais, il y a un problème. Je ne t'ai jamais vu dans notre village, étranger. Crois tu qu'un des notre se porterait garant de toi ?
Alors que tout semblait perdu, un homme portant la cape bleue des miliciens arriva.
moi, je me porte garant.
Tu es sur, Samuel ?
Certains. Je suis sur que notre nouvelle recrue fera parfaitement l'affaire. Au fait, comment t'appelle tu, jeune homme ?
Dashel.
Bien, Dashel. A partir de maintenant, tu seras sous mes ordres. »
Et ainsi, Dashel intégra le corps des miliciens.

Très vite, il découvrit que le travail qui l'attendait était d'une autre envergure que ce qu'il avait imaginé. Il fallait se lever à cinq heures du matin, prendre un encas à base de fruits secs avant de partir faire quelques pattés de maisons. Et se n'était que l'échauffement. Puis, venait l'entraînement à l'épée. Comme il en possédait deux, on lui donna deux adversaires. Ils n'eurent aucun mal à le toucher, mais comme les armes étaient des armes d'entraînement, une simple pommade suffirait. Heureusement, il réussissait à esquiver quelques attaques. Mais les coups d'estoc faisaient toujours mouche, se qui ne l'arrangeait pas, car il avait vu dans la tente de l'Empaleur une rapière. Hors, ce genre d'arme n'utilisait que des coups d'estoc. Mais, au bout de quelques jours, il réussit à apprendre quelques bottes, ainsi que des parades. Heureusement, il apprenait vite. Il découvrit aussi les plaisirs de la camaraderie. Après l'entraînement, ils allaient tous à une auberge pour boire une bière et manger davantage que au petit matin. Cela lui permettait d'ailleurs de discuter avec son supérieur, Samuel.

Un jour, il vint à lui demander la raison pour laquelle il s'était engagé dans la milice. Le jeune homme lui donna une mauvaise réponse, mais le milicien s'en contenta. Puis, ils discutèrent de tout et de rien. Grâce à Samuel, Dashel apprenait l'amitié entre un père et son fils. Car il était comme un père pour lui. Grâce au milicien, le jeune homme avait intégré la milice, et avait apprit de cette manière le maniement des épées. Il devait tout ce qu'il avait apprit à ce brave homme, qui bizarrement, ne s'étendait pas beaucoup sur sa vie privée. Ce détail, Dashel l'avait remarqué, mais il n'en avait pas parlé, par politesse. Il admirait trop Samuel pour oser briser la légende. Et cette admiration, elle était née un jour où le vieux milicien sauva la vie à sa jeune recrue.
Ils se dirigés vers leur taverne habituelle, lorsqu'un cri avait retentit. Il fut suivit d'un juron, puis d'un bruit sourd, comme lorsqu'on assomme quelqu'un. Les deux miliciens s'engagèrent dans une petite ruelle sombre, et une scène horrible les attendait.
Une femme à qui on avait enlevé sauvagement ses vêtements était étendue, inconsciente. A coté d'elle, un homme tentait tant bien que mal de remettre son pantalon.
Au moment où il vit les deux hommes, il sortit son épée de son fourreau, et s'avança, le pied gauche. Visiblement, il était ivre. Et Dashel avait apprit par expérience qu'un homme ivre est plus dangereux encore qu'un bon bretteur, car imprévisible. Mais dans celui-ci, on pouvait lire la folie, ainsi que le désir de tuer.
Confiant, Dashel s'avança, se disant qu'il serait facile de désarmer puis d'assommer son adversaire. Mais son assurance s'envola lorsqu'il para de justesse la botte de l'ivrogne. S'ensuivit une série de coups de taille et d'estoc que Dashel parvenait de justesse à parer, grâce à l'entraînement rigoureux que lui avait fait subir son mentor. Mais le dernier coup que lui porta son adversaire le fit chanceler, et il tomba. Le bretteur quand à lui s'avança, l'épée prête à perforer le c'ur de son adversaire.
A ce moment, Samuel profita de l'ouverture pour lancer une dague. Heureusement, ses longues années de services lui furent utiles, car la dague se planta de justesse dans la tête de l'ivrogne, qui s'effondra, mort. Il avait sauvé une vie au prix d'une autre.
Et de cette manière naquit l'admiration de Dashel pour son mentor. Mais il entrouvrit sans le savoir le passé de Samuel, car le pauvre homme était devenu maussade, mélancolique. Plus tard, le jeune milicien comprit que Samuel s'en voulait d'avoir prit une vie innocente, dont le seul crime réel avait été de trop aimer la boisson. Un jour, il expliqua à son apprenti que tuer le répugnait au plus profond de son âme. Il détestait par-dessus tout prendre des vies, mêmes coupables. Mais tout ceci ne fit que renforcer la conviction de Dashel qui était que son mentor lui ait sauvé la vie. Il ajouta même qu'il avait préféré sauver son apprenti plutôt qu'un homme innocent, lui aussi.
un autre jour, il se passa quelque chose qui bouleversa Dashel. Il virent un homme qui dépassait Dashel d'une tête, et qui était armé d'une étoile du matin. le jeune milicien était intrigué, et ils suivirent l'étranger. à la fin de la journée, Samuel abandonna, mais pas son jeune apprenti, qui était étrangement attiré par cet homme. il lui semblait qu'une voix le poussait à le suivre. comme si cet homme renfermait un secret. mais le lendemain, le voile se leva.
Dashel avait suivit l'inconnu jusqu'à un coin reculé de la ville, qu'il ne connassait pas. une fois qu'ils arrivèrent à un cul de sac, l'étranger se retourna.
" sa fait longtemps que tu me suis gringalé ? Je me nomme Brise Gueule. je vois que mon nom ne t'est pas étranger. j'en suis ravi. mais je crois que tu n'auras pas le temps de revoir ta chère Kristina !"
et le duel commença. mais la suite; Dashel ne le vit pas. un voile de sang avait recouvert ses yeux.
" Dashel ? bordel petit, réveilles toi ! allez laisses pas ta peau pour les charognards !"
le jeune milicien réussit enfin à refaire surface parmi les vivants. mais ce qu'il vit manqua de le faire rechuter. il voulait vomir, mais rien ne sortait. il finit par abandonner, et déglutit avec peine. devant lui se trouvait se qui restait de Brise Gueule. son corps était recouvert d'entailles profondes, et son crâne, ou plutôt ce qui l'en restait, était une bouillie rougeâtre. de plus, on avait ouvert sa poitrine, et il manquait le coeur. mais ce qui choquait le plus Samuel, s'est que la bouche de Dashel était rouge de sang. mais le plus intriguant était que Dashel ne ressentait pas de la peur vis à vis de ce qui s'était déroulé. un autre sentiment avait prit place. un sentiment de ... d'extase ?

De son côté, Kristina se débrouillait bien dans son rôle de serveuse. Elle n'hésitait pas à accepter des pourboires, et même des fois le soir, monter avec un client dans sa chambre. De cette manière, elle pouvait arrondir ses fins de journées. Et qu'on la traite de putain ne semblait pas la gêner, au contraire. Elle faisait tout pour provoquer les clients, et de cette manière, elle gagnait plus en une nuit ce que gagnaient ses collègues réunies en une journée de dur labeur.
Un jour, alors qu'elle était occupée avec un client, un visiteur nocturne vint les voir.
Il brisa la fenêtre, et salua Kristina de la main. Il lui tendit un papier, et lança un couteau dans la gorge du client, avant de partir. Le pauvre homme mourut avant de comprendre ce qui lui était arrivé.

Le lendemain, alors, que Dashel et Samuel sortait de l'auberge, et regagnaient le bâtiment de la milice, deux miliciens arrivèrent. Ils tenaient avec eux Kristina.
« Holà brigadiers, qui est cette fille que vous tenez avec de tant de conviction ?
Alfred, au rapport chef ! on nous a prévenu qu'une fille ? cette fille ? avait passé la nuit avec un homme qu'on a retrouvé, mort.
Repos brigadier ! mon ami et moi, on prend la relève.
Bon, ben Mick et moi, on retourne en patrouille alors. »
Une fois que les deux miliciens furent partis, les deux hommes rentrèrent la prévenue dans le grand bâtiment.

« Kristina ! Ho ho, Kristina ! fit une voix.
hmmm'
ils n'y sont pas allés de main morte ! allez réveilles toi paresseuse ! continua la voix
hmmm... je veux pas y aller?
bon, on pourra rien tirer d'elle. Laissons la se réveiller, fit une vois plus grave que la première. »

Une fois qu'elle se réveilla, Samuel fit une interrogation en douceur, car il savait faire son travail.
Voilà se qu'ils réussit à tirer d'elle : elle était dans la chambre d'un client lorsque on lavait appelée au rez-de-chaussée. Elle était descendu, et lorsqu'elle était remontée, elle l'avait retrouvé, mort.

L'enquête fut brève. Kristina fut jugée innocente, faute de preuves contre elle. Quelques jours après ce qui était rapidement devenu un scandale, Kristina perdit son emploi. De cette manière, l'aubergiste gardait ses clients. Quand à Dashel, il donna sa démission. Samuel dû intervenir, car on ne pouvait pas quitter la milice aussi facilement, et grâce à lui, le jeune homme réussit à quitter son travail. Dashel et Kristina partirent ensuite en direction du château de Constantin.

« Dépêche toi Kristina !
Je fais ce que je peux ! Mais tu pourrais pas t'en occuper ? Tu leur fais bien peur !
Ils sont trop nombreux. Les autres ont dû appeler des renforts. »
Ils étaient à la lisière du château, mais des bandits qu'ils avaient croisés en chemin, avaient dus changer d'avis, car maintenant, une vingtaine de bandits, voleurs et autres coupes bourses étaient à leur poursuite. En effet, les brigands ne les avaient pas attaqués dès le début. Ce détail d'ailleurs intriguait Dashel. Mais il n'eut pas le temps de faire de commentaire là-dessus, trop pressé qu'il était d'arriver au château.
Dashel continua sa course jusqu'au moment où il se rendit compte qu'il manquait la présence de son amie. Il se retourna au moment ou une flèche le frôla, avant de se planter dans la chair molle d'un arbre. Un cri horrible retendit et le fit chanceler. Lorsqu'il se retourna, la peur battant ses tempes, les bandits et Kristina avaient disparus. Il ne restait aucune trace de leur passage, à part la flèche qui avait faillit l'aider à retrouver sa famille.
Il poursuivit sa route, le c'ur à la dérive, les yeux dans le vague. En chemin, il croisa Samuel, avec une corde à la main.
- mais ?!? Qu'est ce que tu fais avec cette corde ?
Hélas, c'est bien simple. Je t'ai déjà parlé de ma famille ? Non ? C'est normal. Ils sont tous morts. Ma femme, mes enfants. Il ne restait qu'un mot. « Brise Gueule ». J'étais déjà à l'époque au bord du suicide, mais maintenant, j'ai perdu mon emploi. A cause de toi. J'ai intervenu en ta faveur, mais j'ai dû ensuite donner ma démission, car tu es l'ami de cette fille, Kristina n'est ce pas ? Mes supérieurs étaient au courant, et ils ont pensés que j'étais lié à cette affaire. Soit je donnais ma démission, soit je mourrais. L'affaire aurait pu éclater, et j'y aurais laissé ma peau, de toute manière. Non, je l'ai déjà laissé. Cette histoire a fait ressortir en moi la souffrance qui m'avait hanté lors de leurs morts. J'avais fait le serment que plus une seule vie n'irait rejoindre le Collier de Perles alors que j'en avais la responsabilité. J'ai faillit à ma promesse, je ne mérite que la mort. Non, ne parle pas. J'ai fais mon choix. Je n'ai plus de raison de vivre. Ma famille, mon travail pour sauver les gens' s'était toute ma raison d'être.
Mais maintenant qu'il ne me reste plus rien, j'ai juste envie de mourir. Mais, je ne t'en veux pas. Tu ne pouvais pas savoir. Pars maintenant, et venges ma mort, ainsi que celle des habitants de ton village.
Une larme roula sur sa joue, mais Samuel ne l'a vit pas. Il était déjà partit.

En chemin, il croisa un vieil homme. Celui-ci l'aborda.

« et bien dit donc ! Pour un jeune homme certainement plein de vie, on ne peut pas dire que tu le sois ! Que t'arrive t'il ?
- Un détail de la vie. Un homme désabusé, et que je croyais connaître a voulu mettre fin à ses jours. Et je suis parti, lâchement, alors que j'aurais pu avec mes épées trancher sa corde, et l'empêcher de faire une grande erreur.
- Mais, à ton avis, est il mort ? Si tu as essayé de le raisonner, peut être à t'il été touché par la justesse de tes paroles. Qu'en sais tu ? Tu devrais repartir en arrière, et voir par toi-même si il est bel et bien mort, ou pas.
- Je n'ose pas. La peur me broie les côtes. De plus, je ne lui ai pas parlé. Bêtement, je l'ai laissé me dire ce qu'il avait sur le c'ur. Je sais que si je pars, et que je vois son corps, je serais hanté par le maigre sourire qu'il m'a fait avant de partir. La peur me guide, je n'ose pas'
- Tu ne dois pas avoir peur. La peur guide les gens comme des pantins. Ils sont bloqués dans leurs gestes, alors qu'un simple pas les libérerait. Je sais des choses sur les gens, que l'âge m'a apprit. Crois moi, tu devrais retourner là bas, tu risques d'être surpris. Et n'oublis pas que si il t'a sourit alors qu'il voulait mourir, alors il y a des chances pour qu'il ne soit pas mort. Suis mon conseil, il te mènera loin. »
Sur ces mots, il partit, réconcilié avec lui-même. Après tout, il lui suffirait de retourner dans la forêt, et de constater par lui-même se qui s'était vraiment passé. Mais toute chose, il se devait de retrouver Kristina. Par tous les moyens. Et le meilleur était de partir prévenir Constantin. Le c'ur balançant entre légèreté et solitude, il partit en direction du château, seul.

« Alors, qu'est ce que tu en penses ?
Et bien' à mon humble avis, le choix appartient à Constantin.
Tu as sûrement raison. Tu le sers depuis plus longtemps que moi, c'est vrai. Je vais lui porter notre rapport. »

Epuisé, Dashel réussi enfin à atteindre le point qu'il s'était fixé, le château de Constantin. Malheureusement, l'accès au château était fermé. On ne pouvait passer qu'en présentation d'un papier spécial. Et seuls quelques privilégiés pouvaient se vanter d'en posséder un. Les villageois quant à eux vivaient à l'intérieur des enceintes. De cette manière, le baron avait la main mise sur son peuple.
Alors qu'il partait, un inconnu vint l'aborder.
Nous pouvons te donner se que tu désires. Rejoins moi dans une heure à côté de l'entrée des égouts.
Et de quoi ai-je besoin ? et puis, je ne vous connais même pas !
Tu n'as pas besoin de me connaître. Sois à l'heure, s'est tout.
Et l'étranger partit se fondre dans la forêt.
Le moment venu, Dashel se rendit au lieu de rendez vous. Quelques secondes après son arrivée, le même inconnu qu'il avait vu précédemment réapparu.
alors, te revoilà. C'est bien. Je vais faire court : je fais parti d'un groupe de personnes pouvant t'aider. Si tu nous rends un simple service, tu pourras rentrer à ta guise dans le château. Mais avant, tu dois t'acquitter de ta tâche.
Supposons que j'accepte votre offre. Qu'est ce qui me garantis que vous ne vous débarrasserez pas de moi ensuite ?
Nous savons des choses sur toi que tu ne soupçonnes même pas. De plus, tu as ton importance dans nos plans. Revient de ta mission, et tu ne seras pas déçu.
Et quel est ce fameux service que je dois vous rendre ?
L'un des nôtres a été capturé par des voleurs de grands chemins. Parmi ces voleurs se trouve un homme qui ne t'est pas inconnu. Il se nomme l'Empaleur.
- Enfin' nos chemins vont se croisés de nouveau pour une ultime et dernière fois' - c'est d'accord. J'accepte votre contrat. Mais, où se trouve leur camp ?
près de la Grande Forêt. Au Sud pour être précis.
Merci. J'espère vous revoir.
Moi de même. Acquîtes toi de ta mission, et le voile se lèvera
L'inconnu disparut dans les égouts. Mais ça, Dashel ne le vit pas. Il était déjà partit en marche contre ceux qui l'avaient privés de sa famille, et de celle qu'il aimait.

La fureur qui s'était emparée de lui au moment où l'inconnu lui avait dit où se trouvait l'Empaleur venait de s'estomper. Maintenant, il était habité d'une rage calculatrice. Et dès cet instant, il sût que ses lames n'hésiteront pas. Le premier sang qu'elles bueront sera celui de l'Empaleur. Puis viendrait le tour de Brise Gueule. Il se mit en route vers le Destin. Leurs âmes iront rejoindre le Collier de la Reine des Ombres.
En chemin, Dashel croisa une petite maison de bois. Il se dit qu'il pourrait glaner des informations, et il s'avança vers la maison.
Il eut juste le temps d'ouvrir la porte qu'un carreau d'arbalète manqua de lui perforer le c'ur. Déjà plus méfiant qu'en aux habitants de la maison, l'ancien milicien sortit un mouchoir blanc, et l'agita. Une voix grave lui dit d'entrer. Vigilant, le jeune homme entra. Mais celle-ci retomba lorsqu'il vit le vieil homme devant lui, tenant en tremblant une arbalète. Visiblement, les voleurs ne devaient pas être loin.
le vieil homme laissant tomber piteusement son arbalète, et se confondit en excuses, en voyant que sa cible ne lui voulait aucun mal. puis, le jeune homme et son hôte partagèrent les amigres provisions du viel homme, qui profita du repas pour se présenter. il se nommait Batlor, et il coulait des jours heureux jusqu'à l'arrivé d'un groupe de bandits. celà faisait quelques temps qu'il ne retrouvait plus sa femme, et un jour, il la retrouva, mais le spectacle qui l'attendait été d'une morbidité déroutante. elle était empalée sur un pieu, et son crâne était en morceaux. immédaitemment, Dashel comprit que sa chimère et son défunt camarade étaient à l'origine de l'horreur qui s'était abbattue sur Batlor. il avait d'ailleurs cherché à venger sa femme, mais il ne pouvait avoir recourt à l'aide pourtant précieuse de Constantin, et il avait trop peur de la mort pour oser tuer les meurtriers. Dashel lui promit qu'il vengerait la mort de cette innocente fleur, et le vieil pleura, se qui était le meilleur des moyens de témoigner de sa gratitude.
le lendemain matin, Batlor était mort.
Le corps fut brulé afin que les charognards ne puissent pas se repettre des restes du défunt compagnon d'un soir du jeune homme. le coeur lourd, Dashel partit en direction du campement de l'Empaleur.



Musiques écoutées : rammstein & linkin park & Amélie poulain & lord of the dance & avril lavigne & metallica

Bastoth Astaroth Astohr
Pouvoirs :
Guérison
Corps éthéré
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