Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

2 Pages < 1 2 
Reply to this topicStart new topicStart Poll

> Mythe Du Vampire, Pro-Dracula, fuyez...
Abhorach
post 29/09/05 , 18:57
Message #26





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Le Vampiritch.
Un petit paragraphe pour préciser un détail qui a une certaine importance au niveau de la filmographie, qui arrivera incessamment sous peu. Dans la plupart des films, le Vampire peut copuler avec des vivants, et surtout, avoir des enfants (j'vous laisse imaginer la tronche des gosses') Les enfants résultants de cette « entente malsaine » sont appelés Vampiritch, mais aussi Vampirovitchs (dans certains pays Balkans, qui je le rappelle, ont un nombres assez incroyable de légendes divergentes sur les Vampires). A noter que l'enfant sera Mi-Humain, Mi-Vampire et, tout en possédant la plupart des forces du Vampire, combattra bien souvent la coté monstrueuse, par son aspect humain. Généralement, se sont des justiciers, des héros se rebellant contre leurs nature et aidant les vivants à combattre les autres Vampires. Souvent solitaire, il répugnera a utiliser son pouvoir, la plupart du temps' Des exemples ? Blade, Alucard, D'

Le Syndrome de Renfield.
Attention, ici, rien de légendaire ou de paranormal (quoi que) : il s'agit d'une délire psychotique qui peut pousser un être tout à fait normal à finalement ressembler étrangement à ce que l'on connaît sous le nom de Vampire.
Il existe plusieurs étapes pour confirmer le Syndrome de Renfield.

Première étape
Lors de la petite enfance, lorsque l'enfant se blesse, il peut être amené à découvrir l'extase de boire son propre sang. Ce symptôme peut également apparaître après lors d'un accident. Lorsque l'être voir son sang l'entourer, il peut avoir envie d'y goûter (cette occasion ne se représentera pas plusieurs fois' c'est humain.)

Seconde étape
Si l'individu aspire son sang de nombreuses fois (lors de blessures), il peut ressentir l'envie de se tailler les veines par exemple, par simple besoin de boire son propre sang (on appelle aussi cela, l'auto-vampirisme).

Troisième étape
Lorsque l'individu s'est habitué à son sang et qu'il en trouve le goût délicieux, il peut alors saigner un animal et boire son sang, comme lors de la confection d'un plat. Au lieu de jeter le sang de l'animal dans un évier, il le conserve et le boit comme du lait.
A noter que l'on est aucunement obliger de passer par les précédentes étapes pour boire du sang d'animaux.

Quatrième étape
Le plus grave et le plus avancé dans le Syndrome de Renfield. On parle alors de Vampirisme Clinique. Le sujet est attiré par le sang humain et le sien ne lui suffit plus, il pourra donc mordre ses proches ou les blesser juste pour boire leur sang. A noter que le sang est comme une drogue et laisse un état de dépendance. Plusieurs cas, privés de liquide vital, ont été voler des doses à la banque du sang ou dans les hôpitaux (où l'on répertorie de nombreuses poches pour les transfusions, par exemple). Certains cas dérapent et donnent naissance ç des tueurs en série qui s'abreuvent du sang de leur victime. Ca existe? ça a déjà été prouvé maintes et maintes fois.

Et si le Vampire était plus humain qu'il n'y paraît ?

Abhorach, depuis le temps que je devais me remettre au travail...

Ce message a été modifié par Abhorach - 29/09/05 , 18:58.
Top
User is offlinePM
Quote Post
Abhorach
post 01/10/05 , 11:37
Message #27





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Le Vampire en Littérature.

Alors qu'il était depuis des siècles cantonné aux mythes et légendes populaires, figure menaçante du « Non-Mort » associés aux épidémies qui firent des ravages en Europe (de l'Est notamment), alors qu'il terrifiait les populations vivant dans la crainte de toutes sortes de créatures infernales, le vampire n'avait jamais été utilisé comme sujet de roman jusqu'au début du XIXème siècle. A cette époque, le gothique est partout. Dans les poèmes, les ?uvres musicales et les peintures, l'art en général succombe peu à peu à ce frisson délicieux que l'on ressent à se faire peur. L'exaltation du morbide, la complaisance dans la mélancolie, l'attrait vers tout ce qui touche à l'au-delà : tout est réuni pour que ces années, où l'on se rassemble le soir entre gens de bonne compagnie pour faire tourner les tables, soient aussi celles du triomphe du vampire. Les scientifiques donnent des explication à des phénomènes restés mystérieux jusque là. L'hygiène et son apologie envahissent les sociétés occidentales, mais la mort et ce qui la suit - si tant est qu'il y ait quelque chose après ? restent de l'ordre de l'inaccessible.
Dans ce contexte de changement radical de l'appréhension du monde, une nouvelle paraît en 1819, Le Vampire de John William Polidori, le médecin et secrétaire personnel de Lord Byron (ce qui explique que ce texte ait longtemps été attribué à celui-ci). Ce dernier organisait régulièrement avec les Shelley (souvenez-vous de Frankenstein) des soirées pendant lesquelles chacun racontait des histoires de fantômes, et on peut penser que Polidori a été inspiré par l'atmosphère toute particulière qui régnait alors. Dans le texte de Polidori, le Vampire, Lord Ruthven, est élégant, charmeur et démoniaque, se plaisant, pendant qu'il traverser l'Europe, à séduire et se nourrir de femmes qui ne peuvent résister à ses avances. Il ne se transforme pas en personnage affreux, mais il est extrêmement rapide et fort, et doté d'une cruauté qu'il camoufle derrière sa mélancolie.
A la suite de Polidori, Théophile Gautier écrit en 1836 La Mort Amoureuse , dans laquelle une courtisane et un prêtre s'éprennent l'un de l'autre, la compréhension par l'homme d'Eglise de la nature de celle qu'il aime apportant à celle-ci une manière de rédemption. « ma vie est dans la tienne, et tout ce qui est moi vient de toi. Quelques gouttes de ton riche et noble sang, plus précieux que tous les élixirs du monde, m'ont rendu l'existence » dit-elle à son amant. Mais l'issue de cet amour contre-nature est inévitablement malheureuse, puisque Clarimonde, la jeune femme, est déjà morte. Elle retourne au néant, il vit désespéré. Contrairement à Polidori, Gautier ne fait pas du vampire un être maléfique, mais bien une femme douce et sensible arrachée à la mort par la volonté et l'amour.
D'autres auteurs vont suivre les pas des précurseurs, Prosper Mérimée notamment, ainsi que des poètes comme Baudelaire qui, dans Les Fleurs du Mal en 1866, décrit une femme sensuelle qui affirma avec force : « lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutable, / Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste, / Timide et libertine, et fragile et robuste, / Les anges impuissants se damneraient pour moi ! » La figure du Vampire se charge de luxure, on retrouve l'association amour/mort, douleur/plaisir qui va bientôt caractériser cet être à la frontière entre deux mondes et auquel nul ne peut résister.

Mais c'est en 1871 qu'un auteur Irlandais, Sheridan le Fanu, écrit ce qui reste aujourd'hui encore, le récit le plus troublant et ambiguë sur le vampire. Il s'agit de Carmilla l'Oubliée . Il s'agit de l'histoire d'une jeune fille de l'aristocratie qui voit entrer dans sa vie, après un accident, une belle étrangère qui se dit amnésique. Mircalla fascine son hôtesse, qui en arrive à ne plus rien faire qui ne soit pour son amie. Mais Mircalla a des habitudes de vie un peu étranges : atteinte de langueur, elle ne supporte pas la vision du Soleil et part, la nuit, se promener seule des heures durant.
La proximité entre les deux femmes grandit, mais la santé de la narratrice se détériore, elle est de plus en plus fragile et son cou porte des marques de piqûres. Marcilla est éloignée, on la soupçonne de ne pas être étrangère aux évènements, jusqu'à ce qu'un ami de la famille la démasque. La Vampire est anéantie, un pieu dans le c'ur et la tête coupée, mais la narratrice ne peut la chasser de son esprit : « Souvent j'ai laissé mon esprit divaguer, imaginant le pas léger de Carmilla à la porte de la salle de dessin ».
L'ambiguïté des sentiments entre la jeune narratrice et la belle Carmilla, la tension érotique qui imprègne le roman et l'interrogation sur les vraies intentions de la vampire ont fini par ostraciser le roman, qui a eu la malchance d'être suivi par Dracula et de passer à l'arrière plan. Carmilla est pourtant moins manichéen et plus subtil que son successeur.

Enfin, en 1897, Bram Stocker invente ? même s'il s'est grandement inspiré de Le Fanu ? le Comte Dracula, qui deviendra la référence en matière de Vampire. Il mêle les anciennes légendes de l'Europe de l'Est à un prince Valaque, Vlad Tepes dit l'Empaleur, pour créer un personnage inquiétant et tout-puissant, avec des serviteurs humains et d'une cruauté monumentale. Dracula est l'incarnation du Mal, il ne craint que Dieu. Comment le vaincre, lui qui possède la puissance financière, la force physique et la capacité de se déplacer plus vite que n'importe quel véhicule humain ? Sa seule faiblesse réside dans la femme du héros, Mina Harker, réincarnation de sa femme disparue. Pour la posséder, il est prêt à tout. Son désir passe avant toute chose. Dracula représente ce qui menace la société, qui n'obéit pas à ses lois et se heurte à son gardien, représenté par le professeur Van Helsing, implacable et ferme à toute sensibilité. Derrière sa monstruosité, c'est l'Autre qui se dessine, celui qui, en raison de sa différence contagieuse, doit être éliminé. Bram Stocker a crée un archétype de Vampire, libre et sauvage, séduisant et subversif, immortel et dominateur, une ombre noire qui plane au dessus de nous, qui s'est dégagée des chaînes qui nous retiennent prisonniers dans cette vie. Il est sorti du monde, il nous propose de le rejoindre et de nous adonner au plaisir qu'il nous promet. C'est là une perspective fascinante, bien plus que la morosité de nos existences communes. Flamboyant et exempt de toute remords, Dracula est là, tout près.

Après Stocker, le mythe se diffuse dans une littérature qui reprend le personnage du comte et tente de lui donner une succession, mais sans que rien de notable n'apparaisse, qui vaille la peine d'être cité? Jusqu'aux années 1970 et Interview with a Vampire d'une certaine Anne Rice. Mais ceci est une autre histoire?

Abhorach, la suite avec des oeuvres beaucoup plus récente, telle que Requiem, Le Prince de la nuit...
Top
User is offlinePM
Quote Post
Abhorach
post 01/10/05 , 12:02
Message #28





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Suite à une remarque de Herihor (sur le Darmillenium), certaines dates peuvent vous sembler bizarre. N'hésitez pas à lancer une recherche sous Google pour voir pourquoi j'ai mis ces dates, plutot qu'un autre.
Ici, je vous met en gros pourquoi j'ai mis 1866 pour Les Fleurs du Mal

La première édition des Fleurs du Mal date de 1857. Elle est suivie d'un procès pour délit d'outrage à la morale publique. Six pièces sont alors supprimées du recueil. En 1861 paraît une deuxième édition, augmentée de trente-cinq pièces : 151 poèmes répartis en 6 sections. Mais l'édition dite « définitive » ou « posthume » date de 1866.

Abhorach, n'hésitez pas à me dire les erreurs!
Pour les modos, si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à les corriger. J'ai du en retirer une immense majorité, mais c'est pas pratique sur un écran...
Top
User is offlinePM
Quote Post
Abhorach
post 13/10/05 , 12:20
Message #29





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Le Prince de la Nuit.

« Le Prince de la Nuit », écrit et dessiné par Swolfs, et publié aux éditions Glénat, est sans doute la plus connue des bandes dessinées réalisées sur le thème des vampires. Elle est composée de six volumes (le dernier date de 2001). Ce livre nous invite à suivre la confrontation entre deux êtres : le jeune et fringant Vincent Rougemont et Kergan, vampire de son état et musicien de profession. Nous sommes en 1933 et l'on va peu à peu découvrir que c'est à toute la dynastie des Rougemont, dont Vincent est le dernier représentant, que Kergan à du échapper après s'être fait un festin d'une châtelaine, mie d'un certain Jehan de Rougemont, au cours de l'un de ses voyages en Occident, au Moyen-Âge. Depuis, de père en fils et d'oncle en neveu, les Rougemont ont juré la perte de ce meurtrier sanguinaire et de ces semblables. L'auteur joue sur les différentes époques et sur les diverses confrontations entre les Rougemont et les Kergan. Il alterne flash-back et présent, et Vincent découvre au fur et à mesure la lourde situation qu'il doit assumer. Les amateurs de beaux dessins seront servis avec cette bande. Le trait de Swolfs est remarquablement fin, et les couleurs conviennent parfaitement à l'ambiance fantastique de la BD. Côté scénario, vous ne serez pas en reste non plus, même si parfois, le lecteur ne s'étonne plus de rien (le tout restant quand même assez prévisible).

Je suis un Vampire.

Voici une BD assez intéressante. Série en 4tomes scénarisée par Trillo et dessinée par Risso, « Je suis un Vampire » raconte l'affrontement entre Buddy, un enfant immortel de plus de 5000ans et Ahmasi, une femme également immortelle qui, depuis la nuit des temps, veut sa perte. C'est bien plus qu'une simple histoire car les auteurs de « Je suis un Vampire » mettent en scène une véritable tragédie humaine : un enfant veut se rapprocher d'une femme qui est la seule à lui ressembler, mais cette dernière ne veut partager son immortalité avec personne. Ici, le personnage du Vampire n'est qu'un prétexte pour faire coller un peu de sang et donner une légitimité à la vie éternelle pour faire couler un peu de sang et donner une légitimité à la vie éternelle, mais qu'importe, car l'histoire tient la route, et le dessin est ultra stylé.

Abhorach, la suite avec Requiem
Top
User is offlinePM
Quote Post
Abhorach
post 15/11/05 , 18:24
Message #30





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Requiem.

Nous sommes en 1944. Heinrich, soldat allemand, tombe sur le front russe. Alors qu'il pensait naturellement tomber en enfer, il est envoyé sur Résurrection, une planète cauchemardesque qui ferait passer notre conception de l'enfer pour une vision agréable. Là, il est accueilli par des zombies qui viennent dépouiller les morts. Lui n'appartient pas à cette espèce. Son destin a voulu qu'il soit « réincarné en vampire », la race la plus respectable et respectée sur Résurrection. Alors qu'il lutte contre les morts-vivants, un chevalier vient à sa rescousse. Il s'agit d'Otto Von Todt, capitaine du corps des « résurrectionistes », de l'ordre des chevaliers vampiriques. Sa mission est de guider Heinrich pour faire de lui l'un de ses semblables. Il servira alors Dracula, le maître de Résurrection et premier vampire, et devra lutter contre les seigneurs des limbes qui veulent déposséder Dracula de son empire. Requiem étonne, non seulement par son originalité mais également par son style artistique. Les dessins de Ledroit sont magnifiques, et l'utilisation de dominantes telles que le noir, le rouge et le blanc pour la quasi-totalité de ses planches donne à la bande dessinée une atmosphère surréaliste remarquable. Il est certain que pas mal de gens seront un peu gênes par le style du dessinateur, mais au final, on ne peut qu'apprécier ses mises en page dynamiques ainsi que ses doubles pages apocalyptiques. Au niveau du scénario, l'auteur se plait à envoyer son héros nazi (ça arrive?) dans un monde où toutes les valeurs ont été inversées. Ainsi, sur Résurrection, le temps s'écoule à l'envers, et les parents sont plus jeunes que leurs enfants ; plus la victime est de basse extraction, plus son sang est meilleur, et le vicieux devient le vertueux. Ce thème n'est pas nouveau, mais il est utilisé avec beaucoup de talent et de classe. Requiem est donc une série visuellement impressionnante qui promet des aventures palpitantes.

Ketsuki.

Aucun de vous ne connaît ce nom de livre ? C'est normal, ce n'en est pas un, c'est le nom japonais pour Vampire.
Au pays du Soleil Levant, le Vampire n'a pas plus l'air d'inspirer les auteurs de méchas ou l'héroic-fantasy.
Toujours est-il que vous ne pouvez passer à coté de l'?uvre de la Mangaka Kakinouchi Narumi, qui a véritablement basé sa carrière sur nos petits suceurs de sang, avec, à son actif, 4 séries. Dahlia the Vampire, Vampire Princess Miyu (la plus connu), New Vampire Miyu et Vampire Yui. Dans ces trois différentes séries, la Mangaka dépeint, à peu de chose près, une même figure du vampire : une jeune fille mélancolique suivit par son gardien. Au contraire, Dahlia the Vampire est beaucoup plus violent et plus dur dans les thèmes abordés. Toujours est-il que le dessin est magnifique et que la plupart des amateurs apprécieront.

Crimson.

Crimson est une maxi série de 24épisodes publiée entre 1999 et 2001, par Humberto Ramos. L'action se passe aux USA et suit les aventures d'Alex Elder, un adolescent dont le destin bascule un certain soir, lorsqu'il se fait mordre par une bande de vampire, se transformant lui même en suceur de sang. Totalement perdu, à la recherche d'une solution à son état et désormais contraint de ne plus voir sa famille et sa petite amie, il trouvera de l'aide en la personne de Joe, un vampire d'origine indienne, mais surtout d'Ekimus, un « grigori » qui lui révèle qu'il est l'élu (pas très original') Crimson est une ?uvre intéressante, et ce, pour deux raisons principales : tout d'abord, le monde des vampires (faut bien trouver :D) et les références bibliques. Bref, avec des dessins intéressants et un scénario spécial, je vous recommande chaudement cette petite BD.

Abhorach, a suivre, le Vampire dans l'Animation...
Top
User is offlinePM
Quote Post
Abhorach
post 17/11/05 , 11:49
Message #31





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



Suite à une remarque de kLn, vous noterez peut-être des différences d'écritures pour le terme "Vampire" en japonais. Dans mon cas, il s'agit de l'avis d'un étudiant en Japonais, mais si qqn s'y connait mieux, je suis preneur smile.gif
Top
User is offlinePM
Quote Post
marifish
post 09/12/05 , 21:03
Message #32





Groupe : Membre
Messages : 2
Inscrit le : 09/12/05
Membre no. 1219



QUOTE(Abhorach @ 13/04/05 , 16:43)
Introduction ? Avertissement.

« Rentre, c'est le moment où la Lune réveille
Le vampire blafard sur sa couche vermeille »

(Gautier, Comédie Maudite.)

                 Vampires ! Si ce mot n'évoque plus aujourd'hui que des terreurs de salles obscures, il n'en éveille pas moins en nous l'écho de peurs ancestrales toujours tapies au plus profond de notre être. C'est que le vampire incarne la mort hideuse qui nous guette sans relâche. Cette peur explique l'universalité du mythe des suceurs de sang de nos légendes.
Le thème des vampires est en effet connu partout dans le monde. Toutes les traditions populaires en font foi. Si ces revenants sanguinaires ne font pas la une des journaux, on les trouve, par contre, fréquemment en couverture de magazines et de livres, et en tête d'affiche au cinéma. A tout prendre, on a sans doute tant parlé des vampires qu'à notre époque où l'on n'y croit plus guère.
Mais le revenant suceur de sang, que l'on nous présente complaisamment, n'est en réalité qu'une caricature grotesque du vampire mythologique qui terrorisait les populations rurales il n'y a pas si longtemps encore.
Cet exposé se veut être, en quelque sorte, une réhabilitation du mythe face aux déformations que lui font subir non seulement la littérature et le cinéma, mais aussi quelques auteurs mal informés. Les créatures de la nuit évoquées dans cet exposé vous surprendront peut-être, car elles ne ressemblent pas beaucoup au comte Dracula, qui n'est lui-même qu'une copie ridicule, bien qu'il incarne aujourd'hui l'archétype du vampire aux yeux du public.
Il faudra vous rendre à l'évidence: le vampire qui vous semble si familier vous est en réalité pratiquement inconnu, tant les idées fausses et stéréotypes ont la vie dure.
                C'est un vampire originel, revenu à sa forme brute et archaïque, que je vais le présenter. Ce vampire-là nous est devenu étranger: il ne se transforme pas en C-SV, ne suce pas toujours le sang des vivants, ou au contraire ne se contente pas de cela. Il n'est pas non plus un bel aristocrate au charme ténébreux, et n'est pas nécessairement mort, mais parfois bien vivant. Malgré une légende tenace inventée par l'écrivain Bram Stocker pour son Dracula, le vampire a une ombre et un reflet, il ne craint que très rarement les objets du culte chrétien, il n'a pas de pouvoir particulier sur les animaux, et peut parfaitement entrer dans une maison sans y avoir été invité.
                Autant dire qu'il va vous falloir renoncer à cette image simpliste du cadavre sortant de sa tombe pour aller boire le sang des jeunes vierges.
Bien sur, le plus souvent, le vampire est un Mort Vivant, ou plus exactement, un "non-mort", mais son rapport à la mort est plus complexe qu'il n'y parait.
Il sera d'ailleurs question de Mort dans cet exposé, car toute la thématique du vampire s'articule autour de cet état particulier. Si vous êtes angoissé(e) à la seule idée de la Mort,  alors allez faire un tour dans la section 'la vie est belle, et j'aime bambi', car la mort hideuse et dévorante rôde: c'est autour de cette idée maîtresse, et celle de la croyance en une vie posthume, que tout le mythe s'articule.
Voici donc le vrai visage du vampire, sans fard ni artifice.
*



bonsoir, je tenais à te féliciter pour ton exposé très intéressant, mais egalement à préciser quelque chose d'important sur ce sujet.
Cet exposé est en fait la copie conforme (à la virgule près) d'un livre de Jean-paul RONECKER édité en 1999 chez PRADES et intitulé "B.A-BA vampires", ce qui constitue un plagiat pur et simple.
dommage...
Top
User is offlinePM
Quote Post
toidrick
post 10/12/05 , 19:33
Message #33





Groupe : Membre
Messages : 49
Inscrit le : 17/01/05
Lieu : six pieds sous terre...
Membre no. 827



QUOTE
Cet exposé est en fait la copie conforme (à la virgule près) d'un livre de Jean-paul RONECKER édité en 1999 chez PRADES et intitulé "B.A-BA vampires", ce qui constitue un plagiat pur et simple.
dommage...

Bah... Le "plagiat" n'est pas si négatif à mon sens. Tant qu'on copie quelque chose qui en vaut la peine et qu'on ne s'attire pas les lauriers d'un autre... Et puis, je ne crois pas qu'Abhorach ait dit qu'il était l'auteur de ces pages.
Du reste, il en faut du courage pour recopier un livre par ordinateur au nom de l'information!
Donc, ça n'est pas si dommage que ça. Mais c'est vrai que le dire d'emblée aurait été plus apprécié...
Espérons que J P Ronecker ne s'en retournera pas dans sa tombe.

En tout cas, il faut absolument que je me procure Carmilla l'oubliée
Et peut être les mangas de Narumi...

QUOTE
Seconde étape
Si l'individu aspire son sang de nombreuses fois (lors de blessures), il peut ressentir l'envie de se tailler les veines par exemple, par simple besoin de boire son propre sang (on appelle aussi cela, l'auto-vampirisme).

Argh! c'est atroce! boire le sang des autres est une chose, se tailler les veines en est une autre...
Brrr...

Bon... Que la mort soit votre alliée.


--------------------
Toidrick, dont la Mort est l'alliée.
"Dieu a fait des hommes petits et des hommes grands, je les ai tous rendus égaux".
Colt.
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
Abhorach
post 14/12/05 , 15:56
Message #34





Groupe : Membre
Messages : 91
Inscrit le : 12/04/05
Lieu : Arras (62)
Membre no. 920



QUOTE
bonsoir, je tenais à te féliciter pour ton exposé très intéressant, mais egalement à préciser quelque chose d'important sur ce sujet.
Cet exposé est en fait la copie conforme (à la virgule près) d'un livre de Jean-paul RONECKER édité en 1999 chez PRADES et intitulé "B.A-BA vampires", ce qui constitue un plagiat pur et simple.
dommage...

j'ai lu cela y a 2jours, et je ne répond que maintenant.
Pourquoi ? Pour la simple est bonne raison que j'ai voulu vérifier tes dires, étant sur que cela n'était pas vrai, vu que j'avais réalisé cela avec un pote.
Je m'explique. Comme les gens le savent, j'ai fais cet exposé en cours, avec l'aide d'un camarade. Je m'étais chargé des recherches, afin qu'ils mettent cela en page. J'avais trouvé un certain nombre des références présent dans ces pages, mais une partie venait de lui, qu'il avait rajouter après moi. Il n'avait pas voulu me dire où il les avaient trouvés, mais comme je ne pensais qu'à ma note, je n'avais pas fait trop gaffe. (en effet, si vous regardez mes autres posts, vous verez que je n'ai aps du tout un style litteraire) j'avais d'ailleurs été impressionné par son style.
Et en effet, après examen de l'ouvrage que tu me dis (d'ailleurs, c'est chez Pardes, pas Prades), je me suis rendu compte que non seulmeent mon pote s'en était beaucoup insipiré, mais qu'il l'avait même intégralement recopîé... J'en ai parlé avec lui, et il m'a dit qu'il s'en foutait, ne pensant qu'à sa note...
En fait, il ne reste que peu de chose de ce que j'ai réellement fait... En fait, c'est quasiment tout ce qui sort du vampire populaire/floklorique...
Ainsi, tu as entièrement raison, il s'agit ni plus ni moins d'un plagit, mais pas effectué par moi... Et j'en suis le premier désolé.

Toidrick, j'apprécie que tu tentes de prendre ma défense, mais je suis entièrement fautif, j'ai pas vérifer les infos qu'il avait trouvé, et j'm'en veux beaucoup... Tout ce travail que j'étais sur qu'on avait bien fait, est juste bon à jeter à la poubelle...
Enfin, le seul point positif, c'est qu'il n'a pa mis les images avec (et dieux sait que y en a)

QUOTE
Du reste, il en faut du courage pour recopier un livre par ordinateur au nom de l'information!

D'une certaine manière, ouais... Mais si j'avais su, j'vous aurait donné les références du livre, pour simplifier, et pour pas que je me casse le cul pendant des semaines à recopier.
Top
User is offlinePM
Quote Post
marifish
post 16/12/05 , 23:20
Message #35





Groupe : Membre
Messages : 2
Inscrit le : 09/12/05
Membre no. 1219



QUOTE(Abhorach @ 14/12/05 , 14:56)
QUOTE
bonsoir, je tenais à te féliciter pour ton exposé très intéressant, mais egalement à préciser quelque chose d'important sur ce sujet.
Cet exposé est en fait la copie conforme (à la virgule près) d'un livre de Jean-paul RONECKER édité en 1999 chez PRADES et intitulé "B.A-BA vampires", ce qui constitue un plagiat pur et simple.
dommage...

j'ai lu cela y a 2jours, et je ne répond que maintenant.
Pourquoi ? Pour la simple est bonne raison que j'ai voulu vérifier tes dires, étant sur que cela n'était pas vrai, vu que j'avais réalisé cela avec un pote.
Je m'explique. Comme les gens le savent, j'ai fais cet exposé en cours, avec l'aide d'un camarade. Je m'étais chargé des recherches, afin qu'ils mettent cela en page. J'avais trouvé un certain nombre des références présent dans ces pages, mais une partie venait de lui, qu'il avait rajouter après moi. Il n'avait pas voulu me dire où il les avaient trouvés, mais comme je ne pensais qu'à ma note, je n'avais pas fait trop gaffe. (en effet, si vous regardez mes autres posts, vous verez que je n'ai aps du tout un style litteraire) j'avais d'ailleurs été impressionné par son style.
Et en effet, après examen de l'ouvrage que tu me dis (d'ailleurs, c'est chez Pardes, pas Prades), je me suis rendu compte que non seulmeent mon pote s'en était beaucoup insipiré, mais qu'il l'avait même intégralement recopîé... J'en ai parlé avec lui, et il m'a dit qu'il s'en foutait, ne pensant qu'à sa note...
En fait, il ne reste que peu de chose de ce que j'ai réellement fait... En fait, c'est quasiment tout ce qui sort du vampire populaire/floklorique...
Ainsi, tu as entièrement raison, il s'agit ni plus ni moins d'un plagit, mais pas effectué par moi... Et j'en suis le premier désolé.

Toidrick, j'apprécie que tu tentes de prendre ma défense, mais je suis entièrement fautif, j'ai pas vérifer les infos qu'il avait trouvé, et j'm'en veux beaucoup... Tout ce travail que j'étais sur qu'on avait bien fait, est juste bon à jeter à la poubelle...
Enfin, le seul point positif, c'est qu'il n'a pa mis les images avec (et dieux sait que y en a)

QUOTE
Du reste, il en faut du courage pour recopier un livre par ordinateur au nom de l'information!

D'une certaine manière, ouais... Mais si j'avais su, j'vous aurait donné les références du livre, pour simplifier, et pour pas que je me casse le cul pendant des semaines à recopier.
*



ce n'est pas grave car j'ai beaucoup apprécié trouver ici un texte aussi intéressant.
merci pour les informations précieuses que tu as pu faire découvrir aux membres, et j'espère que vous aurez eu une bonne note, cela semblant mérité.
bonne continuation et,... attention aux enfants de la nuit ...
Top
User is offlinePM
Quote Post
famabru
post 10/07/06 , 20:13
Message #36





Groupe : Membre
Messages : 1
Inscrit le : 10/07/06
Membre no. 1636



parce que j'ai un livre de 1885, parlant de la chapelle de tergnée, j'ai voullu en savoir plus. j'habite dans le sentier de tergnée la chapelle y était construite en bout de celui-ci, je dois me rendre au cadastre pour en connaitre les plans exactes.
j'ai lu avec attention votre exposé, il est génial.

juste une remarque il y avait dans la chapelle bien 5 cerceuils dont trois adultes et 2 enfants.

famabru
Top
User is offlinePM
Quote Post

1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

Fast ReplyReply to this topicTopic OptionsStart new topic


 


Lo-Fi Version
Time is now: 28/03/24 - 18:08



La CFW forum skin 2.1 -Taucity.