Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

3 Pages < 1 2 3 > 
Reply to this topicStart new topicStart Poll

> Siège
Belannaer
post 25/01/07 , 23:46
Message #26


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



QUOTE
Je ne la sais plus où mais c'était un déterminant de deux lettres...

Pfiou, trouvé. A la fin, pas de bol sad.gif. C'était "à sa base" au lieu de "à se base", non ?
Peut-être atteindrai-je le "0 faute" dans un texte aussi long rolleyes.gif...

Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Temus Duc de Gasconnie
post 01/02/07 , 0:25
Message #27





Groupe : Membre
Messages : 1184
Inscrit le : 26/05/05
Lieu : Liffré/Rennes
Membre no. 973



Très très bon texte. Vraiment. Plaisant à lire, bien dosé niveau suspens et tout. Un peu de prévisible pour par trop perdre le lecteur: très bon.

Mon seul reproche viendrais de certain dialogue avec un vocabulaire bien peu elfique. Comme:

QUOTE
« Votre amure est salement défoncée.
Là çà fait franchement tâche par rapport au reste du texte qui est relativement bien elfique.

Ou encore toutes ces fois où tu qualifies tes elfes d'hommes. "ils nous faudraient plus d'homme sur le mur" les trucs dans ce genre là. Jamais un elfe n'emploierait un terme comme çà pour qualifier ses semblables. Même si çà n'a pas la connotation de race humaine cela y fait penser donc il faudrait trouver un autre terme.


--------------------
Le chevalier bretonnien n'a peur que d'une chose:
Tomber en disgrâce.
C'est pour ça que nous ne pouvons perdre:
Vaincre ou Mourir.
Pour la Dame et pour le Roy!
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 01/02/07 , 18:03
Message #28


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



Merci bien, ça va me motiver pour la suite (ou la fin, j'ai pas encore décidé...).

QUOTE
Là çà fait franchement tâche par rapport au reste du texte qui est relativement bien elfique.

Oui, tu as raison, à chaque fois en me relisant je me disais que ça faisait bizarre et je me demandais si ça passerait. Apparemment pas happy.gif. C'était pour représenter le fait qu'il est très amoché, mais j'ai changé.

QUOTE
Ou encore toutes ces fois où tu qualifies tes elfes d'hommes. "ils nous faudraient plus d'homme sur le mur" les trucs dans ce genre là. Jamais un elfe n'emploierait un terme comme çà pour qualifier ses semblables. Même si çà n'a pas la connotation de race humaine cela y fait penser donc il faudrait trouver un autre terme.

Je me le suis également dit, mais j'ai cherché en vain. A moins de mentionner, à chaque fois, le nom de l'unité désignée (genre "cinquante Maîtres Massistes"), mais ça fait pas très cool. J'ai aussi pensé à "zigotos" ou "gugus" mais ça fait pas très elfique happy.gif. Je vais plutôt remplacer par " soldats", ou combattants, ça va ?

Merci beaucoup pour les conseils (et les compliments smile.gif). Reste plus qu'à écrire la suite, mais peut-être dans un bout de temps car la semaine s'annonce plus que chargée...

Belannaer

Edit Belannaer : voilà, plus une seule occurrence de "homme" ! Si vous avez d'autres remarques telles que celles-ci, n'hésitez pas, ce sont ces détails qui font un bon texte.

Re-édit : Xales, si tu passas par là ce soir, joyeux anniversaire smile.gif.


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
xales
post 22/02/07 , 16:47
Message #29





Groupe : Membre
Messages : 171
Inscrit le : 20/06/05
Membre no. 992



Bonjour Belannaer,
Après avoir lu ton récit hier ( c'est quand même un bon moceau ! ), je tiens à te félicter d'avoir pondu un aussi valeureux récit ! J'ai toujours trouvé très compliqué d'écrire les scènes de bataille car il faut équilibrer à la fois dialogue et description et je trouve que tu l'a merveilleusement fait ici ! Continus !
Je te félicite ausside poster toujours quelques récits sur cette section quelques peu...désertique ! sleep.gif
A bientôt, Xalès


--------------------
Xalès le premier Slaaneshi vert
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 24/02/07 , 12:48
Message #30


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



Encore merci, mais, qui sait, paut-être que la fin sera d'une nullité hors du commun qui viendra détruire tout le reste happy.gif...
Je travaille sur la suite, mais bon vous savez ce que c'est les vacances, on se dit qu'on aura plus de temps pour écrire et en fait on en a encore moins !

QUOTE
Je te félicite ausside poster toujours quelques récits sur cette section quelques peu...désertique !

Moins en ce moment grâce au concours de fluff qui a relancé un peu la section.

Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 01/05/07 , 22:30
Message #31


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



Non non, je n'ai pas abandonné, loin de là !
Mais les cours s'intensifiant en ce moment, et l'inspiration se faisant prier, j'ai été, comment dire... quelque peu ralenti. J'espère avoir maintenu le niveau, même si cette partie est une deuxième transition. Sans attendre, la suite :



Ils avaient tout essayé. Les flèches, les carreaux de Baliste, les pierres, le feu, l'ielthan corrosif, tout ; mais rien ne résistait au toit de ce bélier : même les sorts des Enchanteurs étaient restés inefficaces contre cette étrange matière. Bientôt, la porte serait maîtrisée par les Coeurs Impurs, et ils devraient se replier au deuxième mur, occasionnant ainsi de nombreuses morts supplémentaires.

Hivos enrageait. C'était trop idiot ! Avoir résisté aussi longtemps, avoir surmonté maintes épreuves, avoir affronté la peur, le danger et la mort, et céder ainsi, échouer pour un simple bélier... En outre, la Garde Noire s'était à son tour jetée dans la bataille avec une violence effrayante ; apparemment, le mécontentement que les gardes du corps éprouvaient à l'idée que le Général Noir ne se trouvât pas dans leurs effectifs était compensé par leur avidité de massacres. Une imposante machine ingénieuse avait été élaborée, leur permettant de s'élever et de gravir les remparts sur une vaste plaque faite de bois et de métal, protégée par un auvent constitué de la même substance que la toiture du bélier. Le tout était actionné par une grande roue manoeuvrée par des esclaves humains qu'on distinguait à peine sous la lourde armature de l'engin.

C'était cette vague de Gardes Noirs qui avait créé le déséquilibre et rompu la résistance de la portion sud-ouest du mur. Ils avaient gagné du terrain à chaque seconde. Si le Commandeur Slithönn n'avait pas réussi à se débarrasser des Exécuteurs et à apporter ainsi le soutien nécessaire au rétablissement de la situation, la Garde Noire aurait désormais occupé tout le premier mur. Mais, après l'explosion qui avait fait trembler les fondations mêmes de la forteresse, les renforts avaient surgi, et ils avaient tous pu, laborieusement, repousser leurs agresseurs déments. Cependant, la situation n'avait absolument rien d'encourageant, et cela se lisait sur tous les visages exténués des Elvindoren. C'était une lutte de tous les instants, et chaque ennemi éliminé était en contrepartie une source de fatigue supplémentaire pour les défenseurs qui n'avaient cessé de combattre depuis des heures. La fin approchait, lentement, inexorablement.

S'arrachant à ses sinistres pensées, Hivos s'apprêtait à reprendre le combat après quelques secondes de répit, lorsqu'il perçut son nom prononcé fortement : la voix grave et empreinte de charisme du Commandeur Slithönn, bien connue de tous les défenseurs, couvrait à peine le tumulte des combats. Il approchait, entouré d'une poignée de défenseurs, la plupart membres de l'état-major, qui éliminaient les quelques ennemis qui s'interposaient. Quand il fut arrivé au niveau du Chasseur, il lui fit signe de s'écarter de quelques pas, et, atteignant un espace relativement sécurisé, l'observa un court instant et lui demanda sans ambages :

« Avez-vous tout relaté à Tùnglin, le Capitaine des Tireurs Blancs, quant à votre mission ?
- Eh bien... en fait, non Commandeur, hésita Hivos. J'ai déjà fait un rapport, le voici plus en détails : le Dynaste Noir est très prudent ; ses lignes sont bien surveillées, et ses troupes disciplinées, à en juger par le calme relatif qui régnait dans le campement. De nombreux Arbalétriers étaient présents, comme nous avons pu le constater, ainsi qu'un grand nombre de Gardes Noirs entourés de Furies, une poignée de Lanciers et d'Ombres pour couvrir l'arrière de l'ost, ainsi qu'une cohorte inhabituellement importante de Chevaliers. Des Cavaliers Noirs patrouillaient autour du camp, tandis que les Corsaires aidaient des Maîtres des Bêtes à garder quelques Hydres au calme. Ce que j'ai omis, c'est que nous avons vu cinq Sorcières transplanter des arbres d'un endroit à un autre, puis des soldats et même des Hydres... »

Slithönn se rembrunit soudainement. « Des Sorcières... songea-t-il. Voilà pourquoi je ne m'attendais pas du tout à l'arrivée des Exécuteurs et pourquoi elle m'a tant surpris ! Je pensais les sortilèges qui gardaient le passage assez puissants pour ne pas être forcés... »

« Nous avons supposé qu'elles essayaient leurs sorts en vue d'une téléportation plus massive à l'intérieur des murs.
- Et pourquoi n'ai-je pas été prévenu plus tôt ?
- Je considérais l'arrivée des Exécuteurs plus urgente et plus grave, dit Hivos, visiblement très gêné ; c'est pourquoi je l'ai annoncée de prime abord au Capitaine Tùnglin, mais j'avais bien évidemment vu qu'il était trop tard. J'étais tellement bouleversé par ce que j'avais vu, par la mort certaine de mes compagnons, et parce que j'avais été trop lent, que je n'ai repensé aux Sorcières qu'une fois le Capitaine Tùnglin reparti rapidement. Le chaos est tel ici que je n'ai pu...
- De toute façon, les Sorcières ne se sont pas encore dévoilées, dit Slithönn, coupant court aux excuses du Chasseur, et considérant sa jeunesse comme une excuse suffisante, même si indésirable, à son état de trouble. Mais cela ne saurait tarder, et les dégâts seront considérables si nous ne parvenons pas à trouver une parade... »

Pour la première fois depuis le début de l'affrontement, et sans doute depuis maintes années d'intrépides combats, Slithönn laissa imperceptiblement transparaître son inquiétude profonde sur ses traits toujours si confiants. Slithönn venait probablement de prendre conscience que la victoire n'était plus qu'un songe miroitant et lointain, et que ce n'était plus l'espoir mais la résignation qui guidait le bras des défenseurs. Cela n'échappa pas à Hivos, et le toucha plus encore que la pire des ruses ennemies, sans manquer également de le culpabiliser pour sa sottise. Il faisait réellement un bien piètre messager.

Mais la ténacité du Commandeur reprit aussitôt le dessus, et il annonça à son Etat-Major, de sa voix puissante et ferme : « Nous devons nous préparer à repousser cette nouvelle fourberie ! Je veux qu'un Tireur sur deux quitte le Second Mur, descende se poster de chaque côté de la Cour Intérieure et se tienne prêt à tirer, et que les deux Murs soient prévenus du nouvel assaut interne imminent. Je cours pour ma part avertir les Enchanteurs. »

Les membres de l'Etat-Major s'esquivèrent promptement, hormis l'un d'eux, qu'Hivos ne connaissait pas, plutôt petit mais apparemment vif et agile, et qui escortait le Commandeur à travers le chemin de ronde glissant de sang ; Slithönn, avec ce qui lui restait de sa traditionnelle malice, il dit à Hivos pour le réconforter un tant soit peu :

« Finalement, votre arrivée ici aura été bien plus profitable que ne laissait prévoir votre retard. J'ai toujours dit et je maintiens que les Chasseurs Emeraudes pouvaient être d'une certaine utilité quand ils le désiraient.»

Il allait s'éloigner en vitesse, mais il se retourna et observa :
« Au fait, les Chasseurs Emeraudes et les Archers du Tigre n'ont-ils pas en commun la discrétion dans leur formation ? Je pense à un moyen de tenter d'éliminer les Sorcières... A combien pensez-vous pouvoir franchir le passage par lequel vous êtes entré dans la Porte, sans être repérés ?
- Une dizaine devraient pouvoir passer sans trop de problèmes, répondit Hivos, qui saisissait déjà le dessein du Commandeur.
- Bien. Liniell, enjoignit-t-il à l'Elvindoren qui était resté à ses côtés, hâtes-toi d'aller quérir les dix Archers du Tigre les plus valeureux du Second Mur. » L'intéressé partit sans un mot, visiblement réticent à laisser le Commandeur seul mais trop habitué à lui obéir sans hésitation pour protester. « Hivos, continua Slithönn, vous savez ce que j'attends de vous. Vous mènerez les Archers du Tigre, car vous avez déjà été sur le terrain. Je ne doute pas de votre vaillance, alors n'en faites rien vous-même. »

Hivos avait bien compris ce qu'il avait à faire. Le Commandeur lui offrait à la fois le commandement d'un détachement et une occasion de prouver sa valeur, ne tenant pas compte de la maladresse dont il avait fait preuve. Alors que le Commandeur tournait les talons, il se promit de s'en montrer digne.

Foulant au pas de course les pavés de pierre blanche mais souillée de pourpre qu'il connaissait tous par coeur, Slithönn s'efforça de garder son calme et de continuer de penser comme le ferait un bon Commandeur. L'exercice était assez ardu.

« Le seul point positif de cette sournoiserie de plus est qu'elle n'advient tout de même pas au pire instant, car ce moment est déjà passé : il s'agissait de l'attaque des Exécuteurs. Les Ensorceleuses ont dû être surprises par l'explosion que j'ai provoquée il y a quelques minutes. Elles ne tarderont pas à réagir. »

Parvenu sur l'étroit pont reliant les deux Murs, il se hâta d'autant plus à cette idée d'aller avertir les Enchanteurs. Il tenait en effet à les informer personnellement, aussi bien parce que Gliphadd était un ami de longue date que pour s'enquérir des chances que possédaient les Enchanteurs de contrer la sorcellerie adverse. Il se doutait pourtant de la réponse.


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
le roi louis
post 02/05/07 , 19:51
Message #32





Groupe : Membre
Messages : 515
Inscrit le : 13/08/06
Membre no. 1694



Ha ha ! Je le savais et comme tout mégalo j'aime à me cité moi-même (on est roi ou on ne l'est pas.)
QUOTE
d'un autre côté la question fatidique: "Mais ou est la sorcière ?"

QUOTE
Mais qu'il ne soit pas sévèrement protéger au moins par des enchantements à défaut de gardes.

La téléportation ? Miam c'est comme dans les gros nanars à l'américaine avec plein d'effets spéciaux, un régal pour les yeux. Le truc est énorme mais les dimensions de la bataille sont si épiques que cela passe tout seul. En plus c'est toujours aussi fluide à la lecture


--------------------
Tiens prend deux bananes
Top
User is offlinePM
Quote Post
xales
post 02/06/07 , 18:03
Message #33





Groupe : Membre
Messages : 171
Inscrit le : 20/06/05
Membre no. 992



Bonjour monsieur,
En tant que lecteur très exigeant et surtout très railleur, je tiens à notifier que j'ai très apprécier la façon dont tu traites l'intelligence des elfes. En effet, j'aime bien la petite conversation entre ton héros et l'éclaireur qui pourrait être caricaturé facilement de cette façon :
- Chef, je suis bien allé jusqu'au camp elfe noir pour les espionner
- Et bien faite votre rapport.
- Oh, il n'y avait rien de bien remarquable à part quelques hydres, des chevaliers et cinq sorcières.
- Diantre, des sorcières ? Mais pourquoi diable ne nous attaquent-elles pas ?
- Oh ça, je n'en sait rien ! Mas elles ont l'air de pronfondemment s'ennuyer car elles en étaient réduites à téléporter leur propres hydres et troupes.
- En effet quel jeu cocasse pour de pareilles circonstances !
- D'ailleurs, en les voyant faire cela, je me suis dis : eh ben dis donc, comme les guerriers, les magiciens doivent s'échauffer avant la bataille ! Comme l'aurait dit...
- Oh, mais je suis un génie ! Mon esprit très supérieur au votre vient de s'apercevoir qu'elles ne s'amusaient pas du tout mais préparaient en fait, une téléportation de masse dans le chateau !

Voilà un bon résumé de ce que rend un bout de ton texte ^^.
Il y a toujours la possibilité que les elvindorens aient adopté l'orc-attitude ; mais pour des elfes, ça fait pas très sérieux.
Tu devrais faire en sorte que ton messager ait déjà penser à l'éventualité de la téléortation. De plus, j'ai toujours pensé qu'une hydre sur le champ de bataille devait être impressionnant pour le trouffion de base, mais alors plusieurs... En tout cas, cet éclaireur n'a pas l'air d'en être trop affecté et en parle d'un ton tout à fait badin.

Pour finir sur une note positive, je tiens à dire que ton texte ( à part ce léger petit problème de QI elfique ) reste agréable à lire : fluidité de l'action, bon style d'écriture, pas de fautes d'orthographe ( où en tout cas, je n'en ai point relevé duant ma lecture ). On rentre facilement dans cette bataille et j'attends impatiemment la suite.

Amicallement, Xalès


--------------------
Xalès le premier Slaaneshi vert
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 03/06/07 , 0:05
Message #34


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



QUOTE
Il y a toujours la possibilité que les elvindorens aient adopté l'orc-attitude ; mais pour des elfes, ça fait pas très sérieux.
Merci de dire ça franchement, ça me permet de changer les grosses bêtises du genre, surtout que c'est un peu ce que je craignais sleep.gif. Mais en l'écrivant je savais pas trop comment le rendre, alors je me suis dit que si Hivos avait pas capté, ça passerait. Apparemment pas happy.gif. J'ai modifié un peu toute cette partie, j'espère que ça rend mieux (en tout cas c'est plus en accord avec la personnalité des persos), et j'y ai rajouté un truc, donc faut relire pour comprendre la suite. Comme ça vous pourrez me dire si c'est mieux !

QUOTE
Tu devrais faire en sorte que ton messager ait déjà penser à l'éventualité de la téléortation. De plus, j'ai toujours pensé qu'une hydre sur le champ de bataille devait être impressionnant pour le trouffion de base, mais alors plusieurs... En tout cas, cet éclaireur n'a pas l'air d'en être trop affecté et en parle d'un ton tout à fait badin.
Tu as raison, alors après modif j'ai essayé de le rendre un peu plus ébranlé par ce qu'il a vu.

La suite attendra la fin du bac, je pense. En tous cas merci de ta critique, ça m'a fixé smile.gif. Et ça m'a rappelé que j'avais en fait pas répondu dans ton texte à toi, désolé mais j'avais lu et puis complètement zappé de répondre...

Belannaer - j'aurais dû choisir un nom beaucoup plus simple, les Elvindoren personne ne s'y fait...pas de "s" happy.gif...


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
xales
post 18/06/07 , 13:14
Message #35





Groupe : Membre
Messages : 171
Inscrit le : 20/06/05
Membre no. 992



Alors là, c'est beaucoup mieux !
Tout suite, le récit prend du tonus !
Il ne reste plus qu'à attendre la suite. Bon courage.
Sinon pour Hazrot, tu as touché quelques points sensibles :
- jedéeste écrire à la première personne
- deuxièmement je devrai réfeiner ma lubie de mettre plein de petite blague ( mais je vous assure, c'est trop dur )
- les dialogues ne sont pas assez soigné
- l'action est rapide mais c'est voulu ( j'écris déjà quatre romans et pas questions d'en avoir un cinquième )
- et enfin, merci pour ta franchise, en plus tu m'as donné une idée géniale.

Xalès

PS : s'il manque des lettres à certains mots, désolé mais mon clavier est un peu tout pourri, une lettre sur trois saute..snif, je veux un autre ordinateur


--------------------
Xalès le premier Slaaneshi vert
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 07/07/07 , 1:47
Message #36


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



QUOTE
en plus tu m'as donné une idée géniale
Ben hâtes-toi de nous l'exposer dans une zoulie suite, alors !
QUOTE
Il ne reste plus qu'à attendre la suite. Bon courage.
Erf, plus facile à commencer qu'à finir happy.gif. Mais voilà, c'est presque la fin. J'espère que je maintiens le niveau :



La porte gémissait. Les impérieux retentissements de résistance qu'elle opposait au début aux coups de butoir du monstrueux bélier s'étaient mués en grincements implorants. Elle allait céder d'un instant à l'autre, à moins que les Enchanteurs ne réussissent à détruire la tête de manticore.

En effet, après avoir été implorés de trouver une solution, et à la suite d'innombrables essais, ils étaient parvenus, en ayant recours aux plus anciens enchantements qu'ils connaissaient, à élaborer un sort complexe auquel le bélier était sensible.
Il s'agissait d'un enchantement destiné à ronger le bois et le métal qui constituaient la structure : même si cette dernière n'était pas exempte de sortilèges défensifs, elle était toutefois moins invulnérable que l'étrange matière qui constituait le toit, dont Gliphadd lui-même avait avoué ne pas comprendre l'essence. Mais dès que la nouvelle s'était répandue dans les rangs ennemis que le bélier faiblissait, les Sorcières avaient décidé de se révéler, le bélier étant le seul moyen en leur possession de détruire le puissant édifice.
Elles s'acharnaient à présent à contrer les efforts des Enchanteurs, leur rendant la tâche presque inefficace.

Slithönn, qui devait prévoir l'éventualité de la chute de la porte, organisait un possible repli des troupes sur le Second Mur. Le Premier Mur fut rapidement divisé en une dizaine de portions qui devraient, quand on le leur ordonnerait, se précipiter sur l'escalier partant du sol et grimpant le long du Second Mur ou sur le pont aérien, les deux seuls passages menant au Second Mur.
Quelques soldats supplémentaires furent également désignés pour acheminer les blessés dans les salles d'infirmeries, dissimulées non loin derrière le Second Mur dans les falaises adjacentes, afin de ne pas bloquer l'évacuation.
Mais si la Porte toute entière tombait aux mains des Druchii, la dissimulation des infirmeries serait inutile, car rapidement découverte par ces Elfes spécialistes de la fourberie. Le sort des blessés serait alors sans doute encore moins enviable que celui de ceux qui tombaient au combat.

Sentant proche la fin de la résistance de la porte, Slithönn se résigna à amorcer le repli : les contre-sorts des Ensorceleuses étaient trop puissants pour que les Enchanteurs mettent le bélier à bas à temps. Cette décision était irrévocable, car une fois presque entièrement dégarni, le Premier Mur tomberait promptement ; mais c'était sa décision.

« Premier détachement, repli ! », cria-t-il avec détermination. Parfaitement coordonnés, les soldats situés aux extrémités du mur quittèrent aussitôt le combat à reculons alors que le front s'étirait et qu'ils étaient remplacés, et ils purent quelques secondes plus tard s'élancer vers la passerelle, la traverser, toujours en ligne de bataille, et prendre position derrière les Tireurs Blancs.

« Second détachement, repli ! » Le front s'étira encore. Les Cœurs Impurs remarquèrent bien la baisse du nombre de défenseurs, mais se rendirent également compte qu'il ne s'agissait pas d'une fuite, mais d'une retraite organisée, ce qui les agaça grandement. Pourtant, les Elvindoren tinrent bon.

« Troisième détachement, repli ! » L'étirement s'était mué en étiolement. Il ne restait même plus la moitié des défenseurs qu'on pouvait compter quelques secondes plus tôt.
Tenir tout le mur était impossible, et les deux détachements restants, les combattants les plus aguerris selon le vœu de Slithönn, après avoir laissé passer le troisième détachement, abandonnèrent brusquement la majeure partie du Mur, qui fut aussitôt empli de Renégats. Ils se regroupèrent autour de la passerelle où, par petits groupes, ils gagnèrent le Second Mur, déjà assaillis lors de la traversée par des carreaux d'arbalètes tirés des extrémités du Premier Mur.
Puis, sur un ordre de Slithönn qui était resté parmi eux, la dernière phalange abandonna sa position, et quand les survivants de cet ultime bataillon franchirent enfin la petite mais lourde porte qui barrait le passage de la passerelle vers le Second Mur, et qui se referma juste derrière eux, ils n'étaient plus qu'une maigre poignée. Le Premier Mur était enfin pris.

Après quelques coups de bélier supplémentaires, un craquement sonore et inquiétant se fit entendre, accompagné d'un bruit net de métal cassant : la porte et la tête de manticore étaient toutes deux totalement à bout. Ce serait au prochain coup que l'on serait fixé sur la question de savoir laquelle céderait en premier.

Ce furent les deux. En même temps que la porte se brisait, le bélier s'effondrait, défense abattue et menace terrassée. Mais la perte du bélier n'importait pas, il avait rempli sa mission. Il gênait simplement l'avancée frénétique mais ordonnée des Druchii, qui s'étaient mis à hurler avec entrain leur joie démente, dès que la porte s'était avouée vaincue.

La confusion qui s'était un instant installée sur le Second Mur s'envola rapidement. Pour le moment, les deux uniques passages qui y menaient étaient clos par une solide porte, et tout le matériel d'assaut ennemi était en déplacement, par la porte ou par-dessus le mur. Slithönn vit avec colère que même la machine infernale qui permettait d'élever quelques troupes au niveau de la muraille pouvait passer par la porte.
L'ordre revint et les tireurs de toutes sortes reprirent position pour abattre leur ultime grêle. Celle-ci fut furieuse et meurtrière, d'une autorité désespérée et imposante. Mais elle ne suffit pas, d'autant plus qu'aucun enchantement ne pouvait la soutenir.

Déjà, des béliers portatifs assaillaient les petites portes. Déjà, les échelles s'abattaient, innombrables, et semblaient encore plus envahissantes que sur le Premier Mur. Déjà, les combats reprenaient, et la fatigue se lisait toujours plus sur chacun des visages, dans chacun des regards qui n'avaient contemplé que sang, ombre et douleur depuis le matin.
A présent, le jour déclinait et les nuages se dispersaient enfin. Slithönn remarqua alors que la pluie avait cessé depuis un long moment. Les archers, qui ne pouvaient plus tirer dans ce tumulte, abandonnèrent alors leurs arcs et tirèrent leurs épées, et commencèrent à livrer un type de lutte qu'ils n'avaient dans l'ensemble jamais pratiqué ou presque en dehors des entraînements.
Mais leur nombre, qui s'éait très peu réduit depuis la matinée en comparaison de celui des troupes de corps à corps, était au moins aussi important que leur expérience à ce stade de la bataille.

Et l'affrontement reprit, mais les Druchii furent abasourdis par la violence qui les repoussait. Slithönn jugea que la faveur pourrait presque tomber de leur côté si Hivos et ses Archers du Tigre réussissaient très bientôt.
L'ardeur de ses frères d'armes lui insuffla le songe d'un souffle ténu d'espoir, totalement indéfini et irrationnel, mais qui naissait bel et bien. Adressant une dernière pensée à Hivos, occultant la lassitude, il se jeta une nouvelle fois dans la mêlée, ruban mouvant de sinople rutilant, semeur de ruine, icône d'ultime espérance.

***

Les Grandes Sorcières n'avaient même pas suivi l'armée qui s'avançait pour prendre d'assaut le Second Mur, et se contentaient de dissiper à distance tous les sorts que les Enchanteurs tentaient d'élaborer, même si ces derniers étaient invisibles d'où elles se tenaient : l'assurance démesurée du Général Noir était sans limites.
Mais tant mieux : cela facilitait la tâche d'Hivos et ses compagnons, qui n'avaient eu aucun mal à trouver le campement du Dynaste et à s'y infiltrer, d'autant plus qu'il était presque vide. La dernière garde conséquente était partie en compagnie du chef de guerre alors que les Archers du Tigre approchaient : il allait à la victoire une fois celle-ci presque acquise. Apparemment, son assurance se muait en couardise sur le plan personnel.

Onze traits jaillirent d'un fourré pour éliminer discrètement les quelques gardes qui se tenaient assez loin devant l'entrée d'un petit renfoncement de terre vierge à l'orée de la forêt, et qui tombèrent sans bruit, morts sur le coup. Heureusement, rien ne fut remarqué.
Les tireurs purent alors contempler, dans cette semi clairière, pas moins de sept Ensorceleuses, les yeux fermés, assises ou debout, marmonnant des mots de pouvoir. L'une portait des têtes de nains accrochées par la barbe tout autour de sa ceinture ; une Sorcière combattante, apparemment. Hivos comprit alors comment elles pouvaient résister aux Enchanteurs avec succès à une distance aussi longue : à sept contre quatre, évidemment...

Mais leur nombre serait bientôt largement réduit. Hivos fit signe aux Archers de s'approcher des Sorcières en formant un demi-cercle, toujours cachés par les arbres. Il tira un autre javelot de sa réserve, ses compagnons encochèrent leurs flèches. Le manque flagrant de prudence du Général aurait un prix qu'il était bien décidé à faire payer.

Belannaer - un seul "l" à amicalement, je crois wink.gif.

Edit : voilà, je suis arrivé à placer le "personnage sympatique, courageux, spirituel, bon vivant, de largeur respectable et de taille modeste que le lecteur de bon goût attend avec impatience" dont parlait Vongal... j'ai pas trouvé mieux happy.gif.


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 29/12/07 , 21:12
Message #37


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



Après une longue interruption, je reviens pour achever ce récit. Il ne reste plus qu'une partie après celle-ci, mais vous pouvez dès maintenant me dire ce que vous en avez pensé wink.gif. Bonne fin de lecture...




Le Second Mur avait été rapidement submergé, malgré la détermination des défenseurs. Ces derniers avaient été repoussés dans les escaliers et jusque loin dans le défilé, ils avaient reculé et presque atteint le niveau des infirmeries. Les Ames Noires exultaient.
C’est alors qu’il avait demandé aux Enchanteurs de lancer leur dernière incantation ; elle avait achevé de les épuiser, mais les Sorcières Noires ne s’attendaient pas à ce genre d’enchantement : la surprise avait permis à Gliphadd et ses confrères de réussir.
Un voile brun et opaque s’était étendu sur les premiers rangs Druchii, et les avait enserrés, progressivement arrêtés, puis, lentement, repoussés vers le Mur, ainsi que, nécessairement, ceux qui se trouvaient derrière eux.

Les Elvindoren avaient alors pu s’arrêter de reculer, mais n’avaient pas poursuivi leurs ennemis, préférant, pragmatiques, épargner quelques instants leurs muscles asphyxiés, créant ainsi un espace inoccupé de quelques dizaines de mètres entre les deux fronts.
Puis Phaleor et Ardel, le plus âgé et le plus jeune des quatre Enchanteurs, étaient tombés : deux carreaux vengeurs particulièrement bien placés, tirés du haut du Second Mur.

Slithönn observa alors ses hommes, et vit que la foi qu’il avait une fois de plus ravivée dans leurs cœurs, sur le Second Mur, s’était à présent dissipée définitivement.
Les défenseurs n’avaient après tout, effectivement, plus aucune chance de salut : aucun mur ne les protégeait plus de la marée adverse, toujours considérable, alors qu’eux-mêmes avaient vu leur nombre progressivement réduit de moitié, voire même plus à présent que le Second Mur était pris et que les combats se déroulaient à nombre égal de soldats engagés au corps à corps.
Slithönn s’étonna que le véritable désespoir ne surgît en lui qu’à cet instant même : il pensait pourtant s’être fait à l’idée que la bataille était finie et perdue. Curieux, comme l’espoir revient, encore et encore, immanquablement, si difficile à abandonner, même dans les situations les plus désespérées. Il serait pourtant si simple qu’il nous quitte sans faire d’histoire.

Mais peu importait. Qu’avait-il imaginé ? Qu’ils puissent l’emporter ? Présomption, rien de plus.
Il l’avait d’ailleurs très bien réalisé, puisqu’il avait envoyé la troupe d’Hivos à une mort certaine : ce qui comptait à présent, comme cela avait été durant toute la bataille, en fin de compte, était d’infliger le maximum de dommages à l’Armée Noire, alors que préserver autant que possible la vie des Elvindoren, ce qui avait été sa priorité durant toutes les batailles qu’il avait eues à mener, passait cette fois au second plan.
Car la Porte était perdue, ce qui impliquait de toute façon le trépas de tous les défenseurs. Cela, tous à présent l’avaient compris.

Et ce n’était pas si funeste, en définitive, car les défenseurs lutteraient d’un pied ferme et assuré, résignés à périr, à défaut de douter comme si quelque espérance avait encore subsisté.
Et ceci contribuait paradoxalement à améliorer leurs chances d’achever de porter un coup décisif à leurs ennemis. Acculés, les quelques Elvindoren qui ne gisaient pas encore parmi leurs compagnons ayant rejoint un monde assurément plus clément que celui-ci, auraient dû être exterminés un par un, car ils n’auraient pas pu résister à une charge de plus.

Mais leur détermination à tous, et leur profonde affection envers leur Commandeur qui les avait menés avec bravoure et fermeté durant toute la bataille, leur permit d’obéir sans la moindre hésitation quand, prenant au dépourvu les Cœurs Impurs qui avaient retrouvé leur liberté de mouvement et se croyaient à présent intouchables, Slithönn ordonna calmement, non de tenir bon après ce léger répit, mais de charger.
Car le champ était libre. Slithönn courut en tête, défiant de la pointe de Verlame le Dynaste Noir, situé au premier rang, qui s’était enfin décidé à diriger ses troupes, et que Slithönn n’avait pu repérer qu’à cet instant.

***

Cette fois-ci, les onze traits surgirent des arbres situés au fond de la demi clairière. Mais les Sorcières réagirent à la vitesse de l’éclair, et Hivos et ses compagnons les observèrent, ébahis, qui disparaître pour se matérialiser de nouveau un mètre plus loin, qui absorber les projectiles dans un pan de sa robe, ou les faire exploser en une gerbe d’étincelles.
Deux d’entre elles ne furent cependant pas assez rapides et s’effondrèrent, l’une la gorge transpercée, l’autre touchée en plein cœur.

Les Elvindoren n’eurent plus une seconde pour réfléchir : en un instant, des soldats druchii, qui étaient restées dissimulées à distance raisonnable de la clairière et n’avaient remarqué leur présence que maintenant, se ruèrent vers eux pour les exterminer, et au même moment les Sorcières réagissaient en commençaient à se protéger et à leur envoyer de sombres projectiles magiques.
Sur un mot d’Hivos, ils sautèrent lestement de leurs perchoirs et se précipitèrent sur les Ensorceleuses.

La Sorcière combattante se plaça devant les quatre autres et dégaina deux lames courtes alors qu’un Archer était balayé par l’une des boules noires informes, puis le corps à corps s’engagea.
La Sorcière combattante tua deux Archers avant qu’Hivos n’engage un combat contre elle, et autour les autres Archers se débarrassèrent d’une Ensorceleuse avant d’être bloqués un mur invisible. Lorsque Hivos parvint à terrasser son adversaire après une brève lutte, une détonation se fit entendre et les huit survivants furent projetés au centre de la semi clairière.
Quand la poussière s’effaça, ils étaient encerclés par une cinquantaine de Gardes Noirs. Les trois Sorcières restantes étaient partagées entre la rage d’avoir perdu leurs consœurs, le triomphe d’avoir survécu et l’impatience de l’extermination qui s’annonçait.

Ainsi donc, Hivos périrait de la même façon que ses frères de chasse. Ce n’était pas plus mal, car il saurait se montrer digne de leur courage, leur rendant ainsi un ultime hommage.

Le rictus avide des Gardes Noirs qui les entouraient, immobiles, l’aurait fait trembler de peur, la veille. Mais pas aujourd’hui. Plus maintenant. A peine l’un des Gardes avait-il commencé à s’impatienter, devant ces quelques âmes prêtes à être torturées, qu’Hivos s’élança, ses dagues bien calées dans ses doux gants de cuir.
Son regard sembla faire hésiter le Garde qui lui faisait face.

Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 30/12/07 , 21:30
Message #38


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



Et voilà la dernière partie, avec le duel final comme il se doit smile.gif. Alors, c'était comment ? J'espère que vous avez apprécié.



Le général Druchii aperçut le Commandeur et accepta le défi avec un petit rire condescendant. Les quelques soldats des deux camps qui avaient remarqué le bref échange s’empressèrent de prévenir leurs compagnons par des signes surexcités. Alors que la charge Elvindoren frappait de plein fouet les lignes Sombres, un cercle de quelques mètres de diamètre se formait naturellement autour des deux elfes, fine fleur de chacune des deux armées.

Le Dynaste avait anticipé et paré avec dédain la première feinte de Slithönn, et sa riposte avait été habilement esquivée par le Commandeur. Le duel se poursuivait maintenant, et Slithönn essayait tant bien que mal de ne pas perdre la précieuse fraction de seconde d’avance que lui avait procurée sa charge. Il avait cependant toutes les peines du monde à éviter les deux armes de son adversaire, coordonnées avec une maîtrise impressionnante.

La première était une longue et lourde épée noire, aussi richement décorée qu’on pouvait s’y attendre de la part d’un Dynaste, légèrement recourbée et pourvue de dents vicieusement effilées près de la garde. elle laissait dans son sillage une traînée indistincte et presque scintillante oscillant entre un violet très sombre et un bleu de nuit.
La seconde était un fouet, noir également aux multiples et longues lanières terminées par de petits globes rougeoyants pourvu de maintes épines cruellement acérées. Son manche était entrelacé de nombreux minces filets d’argent représentant des signes cabalistiques. Un petit pommeau et une garde circulaire achevaient le tout, tous deux de l’obsidienne la plus fine.

Les deux objets n’étaient pas dépourvus d’une certaine beauté qui aurait étonné Slithönn s’il avait eu le temps d’y songer ; ce qu’il avait cependant remarqué, c’était que leur nature confirmait l’idée qu’il se faisait de leur propriétaire : les deux armes offensives particulièrement perverses symbolisaient à merveille un caractère à la fois arrogant et retors.
Elles contrastaient totalement avec l’épée simple, même si enchanté et d’excellente facture, et le bouclier très maniable que possédait Slithönn, tous deux choisis dans un souci d’efficacité pragmatique.

Le Commandeur n’avait jamais affronté d’ennemi aussi puissant, et le fouet de son adversaire le tourmentait incessamment, car son bouclier ne suffisait pas à parer la totalité des filaments. Il était donc obligé de les esquiver en partie, ce qui retenait toute son attention et lui permettait uniquement de menacer son adversaire, sans pouvoir lui porter de coups décisifs.
Le Dynaste semblait s’en rendre compte et s’en amuser, mais l’adresse de Slithönn l’empêchait de trop détourner son attention du combat lui-même.

Tout autour, les combattants étaient partagés entre l’envie d’abattre leurs ennemis et celle d’admirer la splendeur de cet affrontement, au sommet de l’art martial le plus accompli, et que même les Druchii étaient capables d’apprécier à sa juste valeur ; et cette hésitation s’en ressentait largement dans la vitesse de la lutte.
Mais les deux protagonistes étaient trop absorbés dans leur duel pour le remarquer, et entre eux tout n’était qu’attaques, feintes, parades, ripostes, sauts, estocades, esquives et grondements d’effort et de douleur.
Slithönn avait d'ores et déjà du mal à soutenir la cadence initiale, mais il jugeait qu’il en allait de même de son adversaire : la pression était constante, et il commençait à croire que le duel se jouerait principalement sur leurs endurances respectives.

Son armure était déjà entamée en de nombreux points, sa joue droite s’était vue arracher un lambeau de chair par un globe meurtrier et l’élançait continuellement
Son bouclier – ainsi que son bras gauche par la même occasion - ne faisait qu’encaisser le martèlement continuel du cimeterre et du fouet, dont il remarqua qu’aucune pointe aux extrémités ne s’était fracturée ni aucune lanière sectionnée, malgré les chocs répétés et bien qu’il tentât fréquemment de trancher les filaments : un sombre magie protectrice était à l’œuvre sur cette arme.

Il avait pour sa part su tirer profit du manque de protection de son adversaire - quoique ce dernier se servît aussi bien de ses armes défensivement qu’offensivement – en arrachant à l’armure du Dynaste quelques mailles et une pièce d’acier située près du cou, et en portant un coup à la protection du poignet droit de son adversaire, ce qui ralentissait visiblement son cimeterre.
Quoi qu’il en fût, les deux ennemis étaient probablement de valeur équivalente à présent que l’épée du Dynaste était ralentie.

Mais Slithönn était maintenant persuadé qu’en poursuivant ce style classique de combat, il finirait par céder. Son adversaire était plus expérimenté et apparemment plus résistant que lui. La pluie de coups précis, de parades parfaites et de ripostes rapides comme l’éclair finirait par tourner à son désavantage.
Il s’efforça donc de changer de tactique, et commença de porter des coups plus inhabituels tout en conservant une défense digne de ce nom. Feignant de se baisser, il lança son pied tout droit sur le poitrail du Dynaste, qui s’effaça en lui assénant une énorme frappe de flanc avec ses deux armes simultanées, que Slithönn para tant bien que mal de son bouclier.
Son bras accusa lourdement le coup alors qu’il envoyait Verlame à l’assaut des deux bras tendus de son ennemi.

Celui-ci se rétracta au dernier instant, tout en effectuant un coup de pied latéral sauté ; les bottes renforcées de fer auraient lacéré le visage de Slithönn s’il ne s’était baissé pour balayer les jambes du Dynaste, qui bondit de nouveau en abattant son cimeterre sur le crâne et son fouet sur le flanc du Commandeur.
Mais celui-ci avait prévu le coup, et les cruelles sphères rencontrèrent l’acier de l’écu et le charmalis de l’armure, tandis qu’une gerbe d’étincelles multicolores naissait du contact entre le cimeterre du Dynaste précipité vers le bas et l’épée du Commandeur prestement tendue en quinte.
Se relevant, Slithönn aperçut un sourire triomphant incompréhensible sur les traits du général Noir. Profitant de ce possible moment de distraction adverse, il feinta une frappe de son bouclier, puis tourna sur lui-même pour décapiter le Dynaste, d’un geste précis et net.

Mais le général Noir fut le plus rapide. Alors qu’il tournait le dos à son adversaire, Slithönn fut arrêté à la moitié de son mouvement par une douleur fulgurante au dos qui le stoppa net.
Alors qu’il s’effondrait sous la souffrance et la puissance du coup, il comprit le sourire énigmatique du Dynaste : celui-ci avait sans doute remarqué la large entaille au dos de la propre cuirasse de Slithönn lorsqu’il s’était baissé pour tenter de faucher son adversaire ; le Général Noir avait alors su qu’il lui suffisait de profiter de l’aubaine sans être gêné par la résistance magique de l’armure.

Les forces de Slithönn l’abandonnaient rapidement, et il lui sembla tomber pendant une éternité. Cela le surprit malgré son état léthargique, car il n’avait jamais ressenti cela d’aucune blessure précédente.
« Bien sûr, fut-il cependant capable de réaliser. L’arme était empoisonnée… Je n’ai donc plus longtemps à vivre. »

Il se sentit soudain soulevé par une force étonnante. Il reconnut la voix de Liniell quand celui-ci lui dit en tenant de masquer son désespoir : « Seigneur Slithönn, je vais vous emmener en lieu sûr. » Slithönn trouva la force de répondre : « Je te remercie d’avoir réussi à me récupérer… le Dynaste m’aurait sans doute… réduit en pièces… mais ne te soucie… plus de moi à présent… la lame était empoisonnée… je vais mourir…
- Ne dites pas de bêtises. » Des sanglots commençaient à percer dans sa voix. « Vous allez vous rétablir, l’entaille n’est pas si profonde.
- Tu sais bien… que non… Là-haut, dépose-moi… » souffla-t-il en désignant du doigt le versant nord-est du défilé.

Liniell, suivi de Minfeös ainsi que de Juhan et Ranydion, les deux Enchanteurs survivants, accepta l’ordre de son Commandeur. Grâce à la charge presque instantanée des troupes Elvindoren ayant assisté au duel, dès que Slithönn avait mordu la poussière, il avait pu récupérer son corps brisé et l’avait porté derrière les combats.
Mais comme l’avait dit Slithönn, avec le poison druchii sa mort n’était plus qu’une question de temps.

Il commença donc de grimper, par un chemin dissimulé, les rocailles du versant du défilé, pour atteindre l’endroit où son Commandeur voulait reposer à jamais. Deux Enchanteurs, un Capitaine, un Garde du Corps et un blessé devraient passer inaperçus des tireurs ennemis placés sur le Second Mur.

Entendant, en s’éloignant, le tumulte de la bataille, les chutes et les sifflements des projectiles, les cris et les entrechocs des armes, plus assourdissants et plus agressifs qu’il ne les avait jamais entendus, Slithönn se répéta que la bataille était bien perdue.
Seule la mort viendrait récompenser la souffrance et le courage de ses frères d’armes. Une fin bien ingrate pour ces héros qui s’étaient montrés bien plus dignes de leur Commandeur qu’il ne pensait lui-même le mériter.

***

Slithönn expirait, ses quatre compagnons penchés sur lui, veillant sur le corps meurtri de leur Commandeur estimé. Ce dernier savait qu’il n’y aurait pas eu de meilleur endroit pour être inhumé : ce lieu était magnifique, avec à l’est les Monts du Milieu scintillants de neige dans la brillance dorée du soleil couchant, et à l’ouest, en contrebas, une verte prairie devant une forêt millénaire…
Et ainsi, il pourrait reposer au-dessus de l’emplacement où avait eu lieu l’action la plus importante de sa vie, même si cela s’était terminé... non, était en train de se terminer en un véritable massacre.

Il n’était pas parvenu à se débarrasser du Général Noir, ses ennemis avaient vaincu et emporté la vie d’innombrables Elvindoren, et il n’était même plus là pour accueillir la mort en leur compagnie...
Son échec était total, et la honte grandit en lui. Il ne méritait même pas l’attention de ses amis, qui avaient risqué leur vie pour ramener son corps et veillaient à présent sur lui avant de l’ensevelir.

Son œil fut à ce moment attiré par un joyeux éclat argentin. Il releva faiblement la tête et contempla la gracieuse apparition, au sommet d’une légère éminence herbue située à l’ouest de la Porte, d’un petit groupe de Lions-Lune, leur fourrure chatoyante réfléchissant le rouge sombre mais radieux du soleil couchant. Ils étaient venus se joindre au combat, malheureusement achevé depuis longtemps du côté extérieur de la Porte.

Cela ne sembla pas les affecter outre mesure, et ils se dirigèrent vers les portes brisées pour rejoindre le combat final. Slithönn sut dès lors qu’il pouvait en réalité rejoindre ses ancêtres sans crainte : l’arrivée des Lions, bien qu’elle fût héroïque, car ils allaient combattre seuls contre l’Armée Noire entière et encore en nombre impressionnant, n’était que peu de choses et allait être balayée sous peu.
Cependant elle lui avait permis de prendre conscience de la réelle situation : tout n’était pas si noir, car le Commandeur et ses compagnons n’étaient pas seuls pour défendre leur terre. Bien que la bataille fût perdue, les Druchii avaient vraisemblablement perdu trop des leurs, grâce à la résistance exemplaire menée par Slithönn, pour espérer l’emporter sans défaite.
Viendrait un jour, fût-ce même dans la capitale, où les Elvindoren vaincraient, et l’Ost Noir serait repoussé. Elvindor ne serait pas prise. Car ses compagnons d’armes et lui avaient mené cette bataille en braves, faisant preuve d’une hardiesse rivalisant avec celle des héros des chants ancestraux.

Et après tout, c’était la mort que Slithönn aurait choisie, glorieuse en fin de compte, l’arme au poing et en compagnie de ses frères de combat.
Mais il appartenait dorénavant à d’autres que lui de prendre le relais, et de rejeter définitivement leur Sombre Ennemi ; c’était à présent à lui d’accorder sa confiance. Et il avait confiance en sa terre et en son peuple.

Les Rivages Blancs l’appelaient déjà quand il se demanda comment serait contée la Bataille de la Porte du Défilé, et si l’on chanterait encore son nom durant les siècles d’après les siècles de son temps.


Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Etienne, Duc d'Aquitanie
post 07/01/08 , 17:13
Message #39


Architecte de l'Ombre
Group Icon

Groupe : Administrateur
Messages : 4690
Inscrit le : 28/06/05
Lieu : Palma de Majorque
Membre no. 1006



QUOTE
La première était une longue et lourde épée noire, aussi richement décorée qu’on pouvait s’y attendre de la part d’un Dynaste, légèrement recourbée et pourvue de dents vicieusement effilées près de la garde, au pommeau lourd et pointu, et laissant sur son passage une traînée indistincte et presque scintillante, qu’on voyait noire au premier abord mais oscillait en réalité entre un violet très sombre et un bleu de nuit. La seconde était un fouet aux multiples et longues lanières, noir également, et, étonnamment pour ce type d’arme, ornementé avec bien plus de goût que le cimeterre : son manche était entrelacé de nombreux minces filets d’argent représentant toutes sortes de signes et symboles cabalistiques inconnus de la grande majorité des elfes, et pourvu d’un petit pommeau et d’une garde circulaire réduite, tous deux de l’obsidienne la plus fine et gravés avec art ; l’extrémité des lanières était constitué de petits globes rougeoyants pourvu de maintes épines cruellement acérées.
Gasp. On dirait moi...
T'as pas moins lourd ? Doomsword te tuerait sur place s'il t'avait sous la main...
Un paragraphe de dix lignes pour décrire seulement deux armes ? Et au delà du fait que ce soit gros pour le lecteur, l'Elvindoren est quand même très doué pour observer autant de détails d'un seul coup, parce que vu comment tu présente le récit, on pense que c'est quand même orienté autour de l'Elvindoren, je veux dire, on voit le monde dans ses yeux...Donc ce que je veux dire, c'est qu'il en a eu du temps, pour contempler...
Mais sinon, c'est ce qui m'a le plus interloqué...Le reste est bien, même si je me rappelle pas exactement (l'ayant lu il y a une semaine environ), même si la fin n'est évidement pas forcément du goût de tout le monde smile.gif (je parle pas forcément pour moi, ce n'est qu'une simple constatation...).
Titi


--------------------
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
Belannaer
post 08/01/08 , 20:16
Message #40


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



QUOTE
Gasp. On dirait moi...
T'as pas moins lourd ? Doomsword te tuerait sur place s'il t'avait sous la main...
Un paragraphe de dix lignes pour décrire seulement deux armes ?
Ben c'est chacun son goût, y'en a qui aiment les descriptions... Par exemple ma mère (qui a eu envie de le lire blink.gif), c'était son passage préféré happy.gif. Bon en même temps c'est pas vraiment son genre de bouquins, mais en fait là c'était juste que j'aimais bien l'idée que je me faisais des armes donc j'ai eu envie de le retranscrire. M'enfin tu as raison, ça fait un peu long donc j'élague. Par contre :
QUOTE
Et au delà du fait que ce soit gros pour le lecteur, l'Elvindoren est quand même très doué pour observer autant de détails d'un seul coup, parce que vu comment tu présente le récit, on pense que c'est quand même orienté autour de l'Elvindoren, je veux dire, on voit le monde dans ses yeux...Donc ce que je veux dire, c'est qu'il en a eu du temps, pour contempler...
ça non, j'y ai effectivement pensé :
QUOTE
Les deux objets n’étaient pas dépourvus d’une certaine beauté qui aurait étonné Slithönn s’il avait eu le temps d’y songer ; ce qu’il avait cependant remarqué, c’était que leur nature confirmait l’idée qu’il se faisait de leur propriétaire : il s’agissait de deux armes offensives particulièrement perverses, qui symbolisaient à merveille un caractère à la fois arrogant et retors.
Il ne remarque, en bon pragmatique qu'il est, que la nature des armes qui correspondent bien à l'idée qu'il se faisait de l'énergumène.

QUOTE
même si la fin n'est évidement pas forcément du goût de tout le monde  (je parle pas forcément pour moi, ce n'est qu'une simple constatation...).
Dans quel sens ? Bisounours ? Les Elvin perdent ? Grandiloquent ? On reste sur sa faim ?

Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Etienne, Duc d'Aquitanie
post 09/01/08 , 9:42
Message #41


Architecte de l'Ombre
Group Icon

Groupe : Administrateur
Messages : 4690
Inscrit le : 28/06/05
Lieu : Palma de Majorque
Membre no. 1006



QUOTE
Ben c'est chacun son goût, y'en a qui aiment les descriptions... Par exemple ma mère (qui a eu envie de le lire ), c'était son passage préféré . Bon en même temps c'est pas vraiment son genre de bouquins, mais en fait là c'était juste que j'aimais bien l'idée que je me faisais des armes donc j'ai eu envie de le retranscrire. M'enfin tu as raison, ça fait un peu long donc j'élague.
Rho, faut pas en fair trop non plus. Je pense que couper le paragraphe en deux ou en trois (un paragraphe d'intro pour dire "oah, les armes" et un paragraphe pour chaque arme) aurait suffit. Là, tes ".." au début de chaque paragraphe ça fait trop résumé de cours sur fiches et pas assez récit. Vaut mieux tous les enlever, au risque de te décourager smile.gif. Arrête de traîner en prépa, Bel...smile.gif D'ailleurs, j'ai eu l'occasion de voir ta prépa, c'est cool...
QUOTE
Dans quel sens ? Bisounours ? Les Elvin perdent ? Grandiloquent ? On reste sur sa faim ?
Ben le héros meurt...Et puis la grosse fin fataliste "je meurt mais finalement, c'est pas si noir"...Ca peut ne pas plaire à tout le monde, mis c'est pas une mauvaise fin de récit pour autant...
Titi


--------------------
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
Temus Duc de Gasconnie
post 13/01/08 , 19:48
Message #42





Groupe : Membre
Messages : 1184
Inscrit le : 26/05/05
Lieu : Liffré/Rennes
Membre no. 973



Une fin bien originale...qui appelerait presque à une suite (ben voui quoi un des héros est mort le peuple va clamer la guerre pour le venger). Très agréable à lire, fluide avec pour seul reproche des personnages trop "parfait": ils ne laissent jamais leur émotions déborder sauf la haine, ils éprouvent toujours des émotions d'ailleurs (tu n'es pas obligé d'en mettre à chaque fois qu'ils parlent ou qu'ils font quelque chose) mais ne les laisse jamais transparaître sauf sur leur lit de mort. Pas de panique...ok ce sont des elfes mais quand même. Ils ont le droit d'être en proie aux doutes et à l'hésitation.

Sinon c'est très bien.


--------------------
Le chevalier bretonnien n'a peur que d'une chose:
Tomber en disgrâce.
C'est pour ça que nous ne pouvons perdre:
Vaincre ou Mourir.
Pour la Dame et pour le Roy!
Top
User is offlinePM
Quote Post
Belannaer
post 14/01/08 , 20:02
Message #43


Chicaneur Double-Face
Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1678
Inscrit le : 17/06/05
Lieu : Versailles (78)
Membre no. 990



QUOTE
qui appelerait presque à une suite (ben voui quoi un des héros est mort le peuple va clamer la guerre pour le venger)
Argh. C'est pas que j'ai pas aimé écrire, mais ça prend un temps et une concentration assez monstrueux. Peut-être dans un autre style alors smile.gif !

QUOTE
des personnages trop "parfait": ils ne laissent jamais leur émotions déborder sauf la haine, ils éprouvent toujours des émotions d'ailleurs (tu n'es pas obligé d'en mettre à chaque fois qu'ils parlent ou qu'ils font quelque chose) mais ne les laisse jamais transparaître sauf sur leur lit de mort. Pas de panique...ok ce sont des elfes mais quand même. Ils ont le droit d'être en proie aux doutes et à l'hésitation.
Ben ouais, c'est quand même des nenelfes qui défendent leur patrie avec un général plus que compétent à leur tête. Il est vrai qu'en temps normal ils auraient eu des moments de panique, et ce serait arrivé si Slithönn n'avait constamment tenté de les faire tenir, mais à la fin la situation est un peu spéciale : ils sont résignés. Quasi-nains. "Comme disait mon vénérable grand-père" (trouvez la référence et vous aurez approximativement une chance sur 963 d'être sélectionné pour le tirage au sort des deux-cent-cinquante-huitièmes de finale de Qui veut gagner des Elixirs Elfiques... ceci est un jeu gratuit sans obligation d'achat) : défenseur résigné, pas facile à déloger !
Pour les commentaires psychologiques intempestifs, j'essaierai de corriger dans un éventuel prochain récit happy.gif.

QUOTE
Une fin bien originale...
J'imagine que je dois le prendre comme le commentaire d'Etienne, de manière neutre ?

QUOTE
Très agréable à lire, fluide
[...]
Sinon c'est très bien.
Merci smile.gif.

Belannaer


--------------------
"Les dieux sourient aux armées ayant l'infanterie la plus disciplinée, la cavalerie la plus rapide, les archers les plus précis et les meilleurs généraux." Annuriel de Cothique
"Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait." Subtil, Roi des Six-Duchés
"On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison." Albus Dumbledore
"Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?" Socrate
"La guerre, qui était cruelle et glorieuse, est devenue cruelle et sordide." Winston Churchill
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Joueurs de tous horizons, viendez découvrir un monde fraternel où des joueurs viennent depuis des destinations lointaines et plus ou moins ensoleillées (Bamako, Belfast, Viroflay...) pour disputer des parties démesurées, découvrir de nouveaux jeux grâce à l'aide d'un maître en la matière, et d'autres divertissements aussi intense que nombreux!" Doomsword, Grand-Croix de l'Ordre du Sarcasme
"Les quatre éléments du Nain : Terre, Pierre, Fer,... Bière." Moua-mêême
Top
User is offlinePM
Quote Post
Etienne, Duc d'Aquitanie
post 15/01/08 , 14:42
Message #44


Architecte de l'Ombre
Group Icon

Groupe : Administrateur
Messages : 4690
Inscrit le : 28/06/05
Lieu : Palma de Majorque
Membre no. 1006



QUOTE
Ben ouais, c'est quand même des nenelfes qui défendent leur patrie avec un général plus que compétent à leur tête. Il est vrai qu'en temps normal ils auraient eu des moments de panique, et ce serait arrivé si Slithönn n'avait constamment tenté de les faire tenir, mais à la fin la situation est un peu spéciale : ils sont résignés. Quasi-nains. "Comme disait mon vénérable grand-père" (trouvez la référence et vous aurez approximativement une chance sur 963 d'être sélectionné pour le tirage au sort des deux-cent-cinquante-huitièmes de finale de Qui veut gagner des Elixirs Elfiques... ceci est un jeu gratuit sans obligation d'achat) : défenseur résigné, pas facile à déloger !
Belannaer ou "lézelfcéléplufor"...Rho là là, c'est terrible, hein...
Tu dis, ouais c'est des elfes qui défendent leur bout d'gras, mais c'est pareil pour tout le monde, à peu de choses près...
Donc question : pourquoi on parle de psychologie, si tout le monde est pareil en défendant, et si personne ne subit des effets décourageants ou terrifiants ?
En gros, c'est pas parce qu'ils ont un super général qu'ils vont pas avoir d'émotions, c'est juste qu'ils vont mieux les maîtriser...
Du coup, il peuvent avoir des émotions et les combattre, ça ferait une petite touche de réalisme en plus...
Une phrase de temps en temps suffirait à les rendre plus..."humains"...
Titi


--------------------
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
Temus Duc de Gasconnie
post 16/01/08 , 2:22
Message #45





Groupe : Membre
Messages : 1184
Inscrit le : 26/05/05
Lieu : Liffré/Rennes
Membre no. 973



QUOTE
J'imagine que je dois le prendre comme le commentaire d'Etienne, de manière neutre ?
Tu peux même le prendre bien pour une fois ce n'est pas empli d'ironiemais plutot un commentaire pensif. (pour autant qu'un commentaire puisse être pensif). J'apprécie de ne pas avoir une super fin bisounours où tout le monde s'embrasse dans de franche accolade. C'est bien!


--------------------
Le chevalier bretonnien n'a peur que d'une chose:
Tomber en disgrâce.
C'est pour ça que nous ne pouvons perdre:
Vaincre ou Mourir.
Pour la Dame et pour le Roy!
Top
User is offlinePM
Quote Post

1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

3 Pages < 1 2 3 >
Reply to this topicTopic OptionsStart new topic

 


Lo-Fi Version
Time is now: 20/04/24 - 1:18



La CFW forum skin 2.1 -Taucity.