Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

 
Reply to this topicStart new topicStart Poll

> Par l'épée et l'aura., Début d'un récit.
cacahuète master
post 17/11/09 , 1:02
Message #1


Peanutman officiel de la CFW
Group Icon

Groupe : Membre Honoraire
Messages : 1157
Inscrit le : 17/09/06
Lieu : Paris, 20e
Membre no. 1791



Par l'épée et l'aura.


Georgi Vauxha entra dans la pièce d'un pas lourd et pesant ; chacun de ses gestes faisant tinter la ceinture de munitions qu'il portait en bandoulière. Son uniforme, d'une couleur qui rappelait le rouge sombre des vins de Pruxia, n'était plus que l'ombre de lui-même, plus que l'ombre de ce qu'il avait été au temps de la paix. Les jambes étaient déchirées en de multiples endroits et laissaient entrevoir des bouts de peau noire et sale sous le pantalon ; en plus des salissures dues au combat dans les rues en ruine de la capitale, la poitrine laissait voir deux trous béants, signes de décharges laser, heureusement arrêtées par le gilet pare-balles que l'officier Pruxien portait sous sa veste. Même son arme semblait à bout de forces, le fusil laser que Georgi tenait à la main avait l'air fatigué de se battre, sa poignée était crasseuse, le viseur tordu après un corps à corps de trop à la baïonnette, même les chargeurs avaient du mal à s'emboîter dans le compartiment qui leur était réservé. Malheureusement il s'agissait là des dernières armes que le Deuxième Régiment de Pruxia possédait, et il n'était pas possible de trouver mieux parmis les paysans du monde agricole en feu.

L'officier s'arrêta après une dizaine de mètres, à une certaine distance du cercle d'hommes debouts devant les écrans de surveillance du centre de commandement des armées de Communa, la capitale de la planète. Il baissa respectueusement le regard, et mit un genou à terre. En se baissant les cellules laser qu'il portait heurtèrent le sol dans un bruit sec, et la sonorité emplit la pièce d'un son clair. Les quatres hommes se tournèrent vers lui, leurs épaulières indiquaient leur rang : major, major, capitaine, général. Ils étaient tout ce qui restait au Deuxième comme officiers supérieurs, mais leur simple présence suffisait à donner confiance et courage aux hommes du rang.

« - Relevez-vous Lieutenent, lui intima le major Porcher. Faites-nous un rapide résumé de la situation aux portes, j'aiapeur que nous ayons raté quelques événements, deux caméras ont été détruites dans le secteur ouest A-12.
- Merci major, répondit Georgi d'une voix assurée. L'ennemi avance inexorablement depuis la banlieue ouest, la propriété entière du seigneur Traxis a été conquise. Nos hommes se replient à l'intérieur des murs par petits groupes, ils tendent autant d'embuscades qu'ils le peuvent pour ralentir l'ennemi, mais cela ne suffit pas.
- Combien de chargeurs possédez-vous encore ?
- Assez pour envoyer tous ces hérétiques rejoindre l'enfer ! dit le lieutenant. Et ses yeux brillaient presque en disant cela.
- Quels effectifs vous restent-ils ?
- Il me reste environ trois cent hommes, dont deux pelotons en dehors des murs. Nous pouvons tenir encore un jour, trois avec l'aide de l'Empereur.
- Soyez certain qu'il nous aide et qu'il veille sur nous soldat, dit le major d'un ton amical, presque rassurant. Escortez-moi sur le front, ma présence aidera les hommes à ne pas flancher, vous me montrerez la situation de près. Attendez-moi dehors, je vous rejoins, le temps de me préparer. »
Georgi s'empêtra dans ses propres mots, avant de bafouiller un simple : « Je vous remercie major. » Il salua les hommes, toujours dans leur costume d'apparat, et se retira de la pièce sans un bruit.

« C'est sans espoir ! Vous allez au suicide Porcher, vous devriez rester ici. Cette guerre est déjà perdue, tout ce que nous pouvons faire, c'est espérer leur causer assez de pertes pour que les renforts promis n'aient pas la tâche trop difficile. » dit l'autre major, Thaïd, dès que le lieutenant fut sorti. Porcher resta silencieux, il se saisit de ses armes et de son armure carapace et se dirigea vers la porte sous le regard stupéfait des autres officiers. Arrivé à l'entrée il s'arrêta sur le seuil, et se tourna vers eux. « Vous savez Thaïd, il y a trois choses que nos hommes ont encore : leurs armes, leur volonté et leur envie de vivre. Avec ceci nous pouvons renverser des montagnes, mais pas depuis cette salle. » Et il sortit rejoindre Georgi Vauxha, qui l'attendait au garde à vous dans le vestibule.

*



--------------------------------------------

J'attends vos avis sur cette introduction, que j'espère pas trop courte. Je n'arrive pas à me rendre compte.

Cahuètement.
Hugo.


--------------------
*Arachide à roulettes / Peanut en chef.*

"Warhammer est un jeu qui n'est intéressant qu'à niveau de compo égal." (Fenryll le Grand)
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
urhtred_gohslord
post 17/11/09 , 17:11
Message #2



Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1272
Inscrit le : 29/05/07
Lieu : vaudricourt
Membre no. 2638



Cacahuète qui se (re?)met à écrire... en fait c'est pas mal!
L'intro est pas trop courte je trouve, juste qu'on en sait pas vraiment des masses sur l'ennemi, mais bon, ça fait du suspaënsse^^.
En tout cas, ça commence bien, on veut la suite!


--------------------
QUOTE
tiens, notre cher duc avait raison, c'est marrant urhurh
C'est bien vrai^^
Le blog de mon club, par ici
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
Maxwell
post 17/11/09 , 18:00
Message #3





Groupe : Membre
Messages : 395
Inscrit le : 30/05/07
Membre no. 2642



En effet, un peu court pour l'instant, on sait à peine de quoi va parler ton histoire, mais le style passe bien.


--------------------
http://nasileus.jdrforum.com/forum.htm

L'amas est plongé dans le chaos, la guerre est partout, que vous rejoignez la garde, les rebelles de l'UHL, les xenos ou le chaos, apporter votre pierre à l'amas.
Top
User is offlinePM
Quote Post
cacahuète master
post 24/11/09 , 15:01
Message #4


Peanutman officiel de la CFW
Group Icon

Groupe : Membre Honoraire
Messages : 1157
Inscrit le : 17/09/06
Lieu : Paris, 20e
Membre no. 1791



Par l'épée et l'aura.

*


Deux derniers lasers se perdirent dans les airs, puis plus rien. Le silence, pendant quelques secondes, et le bruit de pas qui s'éloignent ensuite. Le sergent Archos resta immobile, allongé derrière une souche d'arbre, le temps que ses ennemis soient suffisamment loin. Il se releva alors, et fit signe à ses hommes de l'imiter. Immédiatement, six formes émergèrent du sol et se rassemblèrent autour du sergent Pruxien. Archos les regarda attentivement, un par un ; ils étaient tout ce qu'il restait de son peloton, trente hommes au départ, six à présent, après deux semaines de combats en dehors de l'enceinte de la ville. Il les connaissait tous, il savait lequel il fallait assigner à quelle opération, il connaissait leurs points forts et leurs points faibles, il les aimait, c'était ses hommes !
« - Personne ne manque, demanda le sergent à voix basse ?
- Non sergent, on est tous prêts à aller tuer ces sales xénos, lui répondit un soldat !
- Très bien. Maintenant les gars on a le choix. Soit on rentre vite fait dans les murs, pour rapporter au général les informations qu'on a déjà et lui faire un topo. Soit on en envoie un seul faire ça, et les autres vont se battre jusqu'à la mort en emportant le plus d'aliens avec eux ! »
Il cracha par terre, en attendant la réponse de ses hommes. Il ne doutait pas de cette réponse, il savait que la vraie question était autre.
En effet, ses hommes choisirent à l'unanimité la deuxième solution. Il fallut ensuite plusieurs minutes pour déterminer qui devrait rentrer à l'abri, tous voulaient se battre. Tous voulaient faire payer à leurs adversaires les défaites subies. Ce fut Darwi qui fut désigné pour cette mission, parce qu'il connaissait mieux le terrain que les autres, et parce qu'il avait encore une femme en vie à Communa, s'il avait une chance de la revoir, il fallait qu'il la saisisse, les autres n'avaient plus cette chance. Les adieux durèrent longuement, Darwi remit son fusil laser à son sergent, et celui-ci lui mit son pistolet laser entre les mains. « Ce sera beaucoup plus efficace pour courir, » dit ce dernier. Une larme perla au coin de l'œil du fantassin, à mi-chemin entre la tristesse de ne pas pouvoir accompagner ses camarades jusqu'au bout et la joie de pouvoir peut-être rentrer en vie voir sa bien-aimée une dernière fois. Il salua une dernière fois, puis disparut en courant, au travers des restes de forêts et de champs, en direction de la capitale.

Les six derniers soldats, le sergent compris, s'élancèrent immédiatement à l'opposé du chemin de Darwi, sans prêter attention à leurs gestes, cassant des branches et faisant fuir les animaux. Tout était bon pour donner toutes ses chances au seul homme capable de prévenir la capitale du danger qui grandissait toujours plus.
Après six cent mètres, le peloton reprit sa formation de combat. Deux hommes devant, en éclaireurs, celui de droite suivi à deux mètres par un troisième. Un autre sur chaque flanc, enfin un dernier qui couvrait leurs arrières. La tension était palpable dans l'air, chaque soldat tenait son fusil laser serré contre lui, l'œil collé dans son viseur, paré à tirer. Archos, placé en position de meneur, deux mètres derrière Juan, dirigeait le groupe.
Breer partit en avant, en se dissimulant du mieux qu'il pouvait entre les arbres et les cratères d'obus. Quelques longues minutes après son départ, des bruits de lasers se firent entendre, des échanges de coups de feu. Mais ce n'étaient pas des lasers qui répondaient aux lasers, le son était sourd et saccadé, des décharges d'énergie tirées coup par coup, chacune répandait un écho dans les bois qui semblait pouvoir anéantir toute une armée. « Breer, réponds ! Qu'est-ce qui se passe ? Donne ta position ! Breer ! » s'époumona Archos dans le micro collé contre sa gorge. Un grésillement, puis le silence. Seules continuaient les rafales d'énergies auxquelles répondaient des tirs de fusil laser de plus en plus sporadiques. Au moins Breer devait être vivant, s'il était encore capable de tirer. Archos pesait le pour et le contre. Il pouvait attendre un signal de son éclaireur pour agir, ce qui n'arriverait peut-être jamais, et alors il perdrait un de ses meilleurs hommes. Il pouvait également foncer pour essayer de le retrouver, mais si jamais les xénos avaient déjà conquis la zone, alors il conduirait ses hommes à une mort certaine. Il allait se décider de foncer, quand la voix de Breer hurla dans son oreillette. « Putain sergent, j'suis bloqué ! Bloqué ! Ils saturent la zone, quatre cent mètres à une heure ! Aidez-moi sergent, j'vais pas tenir longtemps ! »
La détonation d'un tube-charge retentit non loin, déracinant un arbre et faisant fuir plusieurs groupes d'oiseaux encore vivants. Le groupe s'élança immédiatement à la recherche de leur éclaireur. « En ligne, en approche de combat et à couvert dès le premier contact ! Juan, tu sors Breer de ce merdier, les autres en couverture. Allez les gars, et que l'Empereur vous garde ! »
Deux rais de lumière bleue passèrent devant les yeux des gardes impériaux, un déluge de traits blancs fusèrent vers la position d'où provenaient les tirs. Trois xénos s'écroulèrent, leurs corps tombèrent de la position surélevée depuis laquelle ils mitraillaient la cachette de Breer. Les humains se dissimulèrent aussitôt derrière les gros troncs noueux de leur forêt natale, deux par deux. Juan se mit à ramper vers Breer, à gestes lents, s'arrêtant derrière chaque couvert qu'il pouvait trouver. Archos abattit un alien d'un coup bien placé dans le torse. Le Pruxien à ses côtés s'écroula une poignée de secondes plus tard, sa tête dispersée par un tir parfait, en plein dans le crâne. Les échanges de tirs s'intensifièrent. Archos se maudit de ne pas en savoir plus sur l'ennemi, comment savoir combien étaient présents dans la zone ? Il expira un grand coup pour se vider l'esprit, ajusta son oeil dans le viseur de son fusil. Il trouva un xénos plus exposé que les autres, le long canon rectangulaire de son arme dépassait allègrement de l'arbre derrière lequel il s'abritait. Le sergent impérial relâcha l'air contenu dans ses poumons une fois de plus et pressa la gâchette. La forme s'effondra sans un bruit. Mais leur duel tournait à leur désavantage, ils n'étaient plus que cinq et l'ennemi pouvait être encore des dizaines. Ils allaient forcément mourir, pensa Archos.
De son côté, Juan avait rejoint Breer, et il lui apportait un tir de soutien bienvenu. Les deux éclaireurs commencèrent à s'échapper du trou dans lequel se terrait Breer, pas après pas. Un point rouge s'attarda sur le front de Juan, l'instant d'après, un tir guidé comme par magie lui fit exploser le cerveau. « Putain ! Juan ! » cria le survivant dans son micro, mettant ainsi toute l'escouade au courant de la perte de son deuxième éclaireur. Dans un hurlement sinistre dans lequel on pouvait entendre tout le désespoir de Breer et sa certitude de la mort, celui-ci décrocha les grenades de la ceinture du mort et les lança toutes dans un tir groupé vers les positions ennemies. L'explosion qui s'ensuivit embrasa toute la clairière, plusieurs arbres tombèrent alors que des monceaux de terre volaient dans les airs, recouvrant l'ennemi d'une poussière noire et acide qui bloquait la vue. Flynt et Snike en profitèrent pour quitter leur cachette, l'instant d'après ils achevaient les survivants xenos au couteau.
Le calme reconquit la forêt, à l'exception des plantes encore en feu qui continuaient de se consumer. Archos respira profondément, une bouffée d'air qui semblait ne plus être possible quelques minutes auparavant, avant d'éclater de rire.
« - Eh bien Breer, c'était quoi ça ?
Désolé sergent, s'excusa le soldat, ça m'a mis hors de moi de voir Juan mourir comme ça.
Faut pas t'excuser soldat, ça nous a sans doute sauvé la vie ce que t'as fait, sois fier !
Merci sergent. »
Flynt et Snike revinrent de leur tâche de nettoyage, amenant le corps d'un alien avec eux. Archos l'examina avec intérêt, il avait déjà vu ce genre de bestioles, dans un briefing quelconque. L'armure était beige, aux formes arrondies et fines, mais dure comme de l'adamantium. Elle était renforcée sur l'épaule gauche, afin que le tireur ait une protection immédiate lorsqu'il se positionnait pour tirer. Le plastron était lui aussi renforcé, mais les autres parties du corps laissaient à désirer. Les jonctions entre plaques d'armures étaient souples, pour permettre une importante mobilité. Le soldat en position de tir était un roc inexpugnable, puis il bougeait pour prendre un autre poste et recommençait son œuvre de mort. Une armée de tir et de fusillade, murmura Archos dans sa barbe. L'armée parfaite pour des combats en forêt, ou pour assurer un siège. Ils étaient profondément dans la merde. Il ôta le casque arrondi de la tête du xénos. Celui-ci avait une peau bleue, sans nez et sans cheveux, sauf une légère mèche, sur un visage presque carré, très sévère.
« Des Tau ! » s'étonna-t-il.

*


------


Premier sang.
N'hésitez pas à donner vos avis, que je sache ce qui dérange.

Cahuètement.
Hugo.


--------------------
*Arachide à roulettes / Peanut en chef.*

"Warhammer est un jeu qui n'est intéressant qu'à niveau de compo égal." (Fenryll le Grand)
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post
urhtred_gohslord
post 24/11/09 , 20:27
Message #5



Group Icon

Groupe : Modérateur
Messages : 1272
Inscrit le : 29/05/07
Lieu : vaudricourt
Membre no. 2638



Ouach, c'était difficile l'accouchement de la nature des ennemis XD.
C'est un bon texte, avec des infos bien distillées, une assez bonne ambiance, du rythme, pas de longueurs, bref on en veut encore!


--------------------
QUOTE
tiens, notre cher duc avait raison, c'est marrant urhurh
C'est bien vrai^^
Le blog de mon club, par ici
Top
User is offlinePMEmail Poster
Quote Post

2 utilisateur(s) sur ce sujet (2 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

Reply to this topicTopic OptionsStart new topic

 


Lo-Fi Version
Time is now: 28/03/24 - 11:50



La CFW forum skin 2.1 -Taucity.