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> Déchéance, Caïn et Abel
evilsunz
post 07/06/07 , 0:01
Message #51





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Alors que dire?
_Les pouvoirs psy de Thumiel ou de Marziel... Pouvoirs psychiques naissants' Simple sensibilité exacerbée ? On va laisser planer le suspens... happy.gif

_La taille des marines : M'enfin ! j'avais vu 2m50 quelque part, maintenant si nos amis Gardiens du Fluff des Temps Anciens ont la réponse , je veux bien... Mais bon, est ce que c'est vraiment important' Personnellement, tant qu'ils sont assez grands pour faire peur aux gardes impériaux (de toutes tailles)...



Une toute petite suite, le reste très bientôt...

Vaisseau de l'inquisition Triumph of partenor , chambre de l'annihilatum

A l'intérieur d'un casque bleu nuit, sous des croûtes brunâtres de salive, de crasse et de sang mêlé, derrière un respirateur modèle mars standard souillé par un souffle corrompu, il fleuri, amusé.

Un sourire.

Un sourire simple, sans prétention, pas le rictus moqueur et sarcastique qui agitait normalement ses traits. Un vrai sourire, humain, innocent.

Tout était d'une limpidité de cristal, aveuglante. Thumiel ferma les yeux, et savoura l'océan de certitudes qu'il accueillait à bras ouverts.
Bérathon fut le premier à mourir. Le bolt de Thumiel vint se loger à bout portant dans son bassin, profitant de la faiblesse de l'armure énergétique mk III au niveau de la hanche .

Il s'écroula sans un son, et une âme damnée acheva son voyage comme il l'avait commencé.

Dans la trahison.

Markiarus mourut ensuite, la nuque broyée d'un coup ascendant fulgurant d'épée énergétique, son paquetage dorsal soufflé par la puissance du champ de force crépitant. Le traumatisme majeur emporta la conscience du Night Lord avant qu'elle n'ait pu remettre en cause les milliers de crimes qu'elle s'était efforcée d'oublier.
Le temps s'arrêta. Les six Night Lord survivant se tournèrent vers Thumiel.
La trahison...
Les Night Lords l'avaient fait leur dix millénaires plus tôt. Elle était devenu leur compagne, leur fierté, leur raison d'être, leur privilège. Ils avaient savouré le parjure, les sentiments bafoués, le manque de reconnaissance était leur marque. Sur le lent fleuve de la damnation, ils avaient étreint la trahison avec la fougue de jeunes amants.

Elle était leur. Pour l'éternité, pensaient ils.

Et c'est là que les seigneurs de la nuit avaient commis leur erreur. Une erreur infime, triviale, quasi inexistante. Experts en trahison, ils avaient oublié qu'elle n'appartenait à personne.

Et pour avoir oublié cette leçon élémentaire, ils devaient maintenant quitter la scène.
La trahison s'avança devant eux, et elle avait le visage de Thumiel. Ils le refusèrent, bien sur. Ils refusèrent d'admettre leur erreur, et se jetèrent sur Thumiel, le maudissant de la parole et du geste.

Derrière son masque, le sourire de Thumiel ne faibli pas.

Ce fut une belle lutte, par bien des aspects. Mais la chambre de Babel était petite, resserrée, et de toute part pendaient les connexions, les mires de visée et les consoles de ciblage. Le manque d'espace jouait contre eux.

Ils durent l'affronter loyalement, ce qui prouvait que les dieux ne manquaient pas d'humour.

Le fracas des armes s'éleva dans la pièce, les ombres gigantesques des spaces marines se mesurant dans un jeu complexe d'éclairs soudains des armes, de grognement de haine, le fracas éternel de l'adamantium sur l'adamantium, l'insupportable crissement des épées tronçonneuses se rencontrant dans un enfer d'étincelles'

Pour l'amusement des dieux.

Phélion bondit soudain, les coeurs enragés, et Thumiel se retrouva face à la rage pure d'un marine du chaos, vainqueur de milliers de duels contre toutes les races de la galaxie. Son expertise martiale était parfaite, ses mouvements d'un synchronisme si pur qu'un marine loyaliste n'aurait pas eu le coeur à nier sa parenté avec lui. Et pourtant il fut vaincu. Thumiel reçu son assaut de front, puis, laissant son arme dériver au gré de ses folies, traça un dédale mortel et inextricable de passes et de feintes qui défia la raison de son adversaire.


Thumiel se mit à rire, alors que chaque coup, chaque pas, chaque tintement d'acier était prévu, anticipé, attendu, et il lisait dans l'art martial de son adversaire comme dans un livre ouvert. Il s'amusa d'une attaque circulaire visiblement inspirée d'un seigneur ork. Il la détourna avec une perfection toute artistique, plaçant sa propre arme au millimètre près pour dévier légèrement l'arme de Phélion sans risquer de briser la sienne. Il plongea sous la garde du marine du chaos, et sut avant même de frapper, que son coup serait mortel, et que Phélion n'aurait pas la moindre chance de la parer, car son art de combat n'avait jamais été enrichi du style Eldar, qui lui seul pouvait parer ce coup ascendant.

Alors Thumiel, maniant sa lame à deux mains comme un pinceau, apporta à son oeuvre une magistrale touche finale.


Seul restait Tulkis, couvert du sang de son escouade, les yeux papillotants, incapables de suivre l'épée de Thumiel.


« _Par les quatre !!! Quelle....Quelle genre de créature es tu donc ? »grogna le champion.


Thumiel regarda autour de lui, son nouveau sourire aux lèvres. La salle autour de lui était magnifique. La lumière infernale qui irradiait des machines magnifiait la moindre goutte de sang cristallisée sur les murs, comme si des milliards de rubis avaient soudainement éclot.
Les rictus des marines du chaos apparaissaient par intermittence au creux de casques ravagés, et leur pâleur maladive tranchait de façon saisissante avec l'univers mécanique.

Il était particulièrement fier de la façon avec laquelle Brukas s'était effondré, en position quasiment foetale était émouvante, inspirait une pitié que le marine du chaos n'aurait jamais pu inspirer de son vivant.

Oui, c'était une belle oeuvre. Il n'y manquait plus que sa signature.

Il se tourna vers Tulkis.

« _Un artiste. » répondit Thumiel en s'approchant.


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onishi ryushïn
post 07/06/07 , 0:23
Message #52





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bien envoyé! ya de la suite dans les idées... reste à savoir ce qui se passera ensuite.
J'ai adoré, malgré quelques rares fautes de frappes (ou bizareries àmha) genre
QUOTE
Le bolt de Thumiel vint se loger à bout portant sans son bassin,
ça serait pas plutôt dans son bassin, par hasard'
Édit Doomsword: Deux r à bizarreries smile.gif

Excellent le Thumiel tellement corrompu et décalé de la réalité qu'il trahit les traitres, effectivement ce mec est un artiste! un artiste psychopathe mais quel génie! quel beauté dans ses actes horribles! encore dans la lignée de description de la beauté de la déchéance... Le fossé qui sépare thumiel de ce qui l'entoure est en train de se creuser d'avantage... yacarrémentbon!
et euh hum... je suis d'accord avec toi pourquoi un marine ne pourrait pas mesurer plus de 2mètres' alors qu'il est effectivement censé etre plus grand qu'un GI, aussi grand qu'il puisse être... et puis un enfant de grande taille qui deviendrait un space marine ça peut vite dépasser les 2m50 à mon humble avis...

la suite, la suite, la suite...

Ce message a été modifié par Doomsword - 07/06/07 , 22:04.


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"Jeune guerrier, que la Lumière t'aveugle quand tu regardes à l'Est, et tu ne verras pas les Ombres qui se meuvent à l'Ouest..."
Maître-Ninja Tatsumaryu Shinobi, Capitaine du Clan des Ombres, 10ème compagnie de la Confrérie de la Griffe.
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Furioso
post 07/06/07 , 21:15
Message #53





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Pour cette partie là du récit, j'ai ressenti exactement la même chose que onishi, rien de plus à dire (mis à part que c'était encore super !)

Pour la question de la taille d'un space marine, c'est bien vrai, je n'ai pas pensé à la plupart des choses que vous venez de dire...
En fait j'ai cru voir quelque part qu'un space marine mesurait entre 2m et 2m20 mais je ne retrouve plus ou (mis a part, la aussi, qu'il depasse sans probleme un GI), donc je suis désolé pour les bobards ^^.

et encore un "super" pour le texte (tu ferais un très bon écrivain toi dis donc !).


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Oest tous morts,
Mais on ne le sait pas encore ...
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Loki Wilder
post 08/06/07 , 14:30
Message #54





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C'est vrai que c'est très très bien écrit. J'apprécie.
Et l'histoire est béton.
Cool.


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"La mort n'est que le commencement !"
Loki Wilder, Primarque du chapitre des Night Angels.
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Arnor
post 11/06/07 , 13:51
Message #55





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waouw.rien d'autre a dire,c'est toujours aussi génial ^^ tu devrais vraiment envoyer un manscrit a bibliotheque interdite(comme l'a deja dit je ne sais plus qui),tu devrais avoir tes chances.sur ce,bah...je plussoie...encore!


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"Certes,l'empereur nous garde,mais mieux vaut tout de meme garder ses fesses"
J'arriverais à placer ca dans le RP un jour, j'y arriverais!
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Temus Duc de Gasconnie
post 14/06/07 , 14:30
Message #56





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Diantre. Diantre et diantre. C'est carrement fabuleux. Très bien écrit, excellente mise en scène. Des personnages très intéressant, une très bonne vision du chaos (selon moi). Que du bon. Je n'ai quasiment aucun reproche à faire ou du moins sont'ils trop minimes pour être cités.

J'en veux encore moi aussi.


--------------------
Le chevalier bretonnien n'a peur que d'une chose:
Tomber en disgrâce.
C'est pour ça que nous ne pouvons perdre:
Vaincre ou Mourir.
Pour la Dame et pour le Roy!
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Phoenix
post 14/06/07 , 16:06
Message #57





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Bonjour à tous

C'est vraimment excellent j'adhère totalement. C'est vrai qu'en tant qu'écrivain à mes heures de cours perdues smile.gif , je me sens pas tellement à la hauteur mais bon il est bon d'avoir des objectifs à dépasser.

Continue, je te lirai avec joie.

Bien à vous wub.gif


--------------------
"L'important n'est ce que l'on fait mais que l'on termine ce qu'on a commencé" Phoenix

(\__/)
(_'.'_)
(")_(")
Voici Lapin. Copiez et collez Lapin dans votre signature pour l'aider a dominer le monde.
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Damned
post 15/06/07 , 14:42
Message #58


Fée du logis
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En effet, ce dernier texte est dés plus sympatoche. Original, plutôt bien écrit et profondément captivant. Avec quelques corrections de style par ci par là, il mériterait sa place dans la section Récit du site. (Avec ton accord du moins.)

En attendant, merci pour cette sympathique lecture.

Damned.


--------------------
- Supposez que je sollicite de vous en tant qu'étranger en route vers l'Ouest de chercher ce qui a été perdu, qu'est-ce que vous diriez ?
- Dans ce cas je dirais : d'où venez-vous mon ami ?
- Et je vous répondrais : de l'Est tout en espérant que vous irez transmettre mon message à la Veuve pour le salut de tous ses fils...
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urhtred_gohslord
post 15/06/07 , 21:49
Message #59



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Groupe : Modérateur
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tout simplement époustouflant, je ne sait que dire.

"Il plongea sous la garde du marine du chaos, et sut avant même de frapper, que son coup serait mortel, et que Phélion n'aurait pas la moindre chance de la parer, car son art de combat n'avait jamais été enrichi du style Eldar, qui lui seul pouvait parer ce coup ascendant."

dois-je en conclure que thumiel a un lien avec les eldars' huh.gif


sinon, bah, je n'ai aucune autre repmarque a part que c'est l'un des meilleur récit que j'ai lu (même dans mes lectures hors fluff et récit de fan)

urthred- dégouté de son écriture pitoyable par trant de talent dry.gif


--------------------
QUOTE
tiens, notre cher duc avait raison, c'est marrant urhurh
C'est bien vrai^^
Le blog de mon club, par ici
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evilsunz
post 19/06/07 , 17:53
Message #60





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Alors vint la colère de l'Empereur,
Et grand était son courroux
Terrible était sa spendeur
Et le traître devint fou
Quand le glaive de justice
Le frappa droit au coeur

Et toute l'humanité
Dans leurs mains fut broyée
Ecrasée, pulvérisée, ravagée
Dans les flammes de leurs volontées
Jusqu'à ce qu'enfin vienne l'ultime commandement
La dernière parole, L'Impériale sentence :

« Que le silence soit ! »
Et le silence fut.


Croiseur de l'inquisition Triumph of Partenor, Empyrean.

Une nouvelle bordée à bout portant ravagea la proue du croiseur Impérial, pulvérisant sans discrimination près de quatre kilomètres de coque. Le nuage compact de débris, d'acier ou humains, voltigea à une vitesse inconcevable le long de la coque, puis disparu brutalement hors du champ de Geller, aspiré dans les trombes déchaînées du Warp.


« Pitié pour les âmes qui dérivent dans l'infini... »marmonna l'un des prètres de la passerelle.


Le capitaine Ystaeus, fleuron de l'académie navale d'Obstrancia, savoura cet éclatant exemple de la futilité de l'existence humaine. En quelques nanaosecondes, probablement plus d'un milliers de personnes venaient de mourir. Son sourire s'élargi lorsque il croisa le regard épouvanté des valets de l'inquisition qui se terraient, juste en contrebas de lui. Ystaeus haïssait ses abrutis prétentieux qui avaient réquisitionné son navire en brandisssant leurs maudit I comme s'il s'agissait des couilles de l'empereur en personne, qu'il lui pardonne.


Avec leurs grands airs de juges suprêmes, distribuant les rôle de bien et de mal, ces fous obscurantistes ne connaissaient rien au combat naval.
D'ou leur épouvante.
Il prit un plaisir sadique à les voir se recroqueviller un peu plus alors que l'echo des dégats de son navire atteignait la passerelle. Les cloisons craquèrent sinistrement, et en réaction les béliers de compression furent libérés de leurs attaches, écrasant dans l'oeuf les déformations de structure. Quelques serviteurs logisticiens furent catapultés de leur sièges et voltigèrent pathétiquement, leurs longs cables de connection pendant derrière eux.


Oui, ces experts en torture faisaient bien moins les fiers maintenant que six mois plus tôt, lorsque l'Inquisiteur lui avait annoncé que son vaisseau aurait l'honneur d'administrer le châtiment de l'annihilatus sur le monde de Jentaur. Ystaeus, en bon capitaine de tradition de la marine impériale avait instinctivement detesté cette mission, et la mise sous tutelle de son navire qui en découlait.


Seule la peur du sceau Inquisitorial avait contraint Ystaeus à faire bonne figure. Mais désormais, l'inquisiteur n'était plus rien. Dans son croiseur engagé dans ce duel à mort, le capitaine jouissait d'une autorité absolue sur ce navire. C'est pourquoi, alors que le Triumph of Partenor brûlait de la proue à la poupe en dérivant mollement au sein du Warp, que des frappes chirurgicales de marines du chaos démenbraient, pont par pont, son navire, le Capitaine Ystaeus ne pouvait s'empêcher de sourire.

Debout derrière les consoles principales, il s'était redressé, dominant le chaos ambiant, invectivant ses subalternes pour des broutilles, lorgnant son adversaire d'un rictus réjoui en remerciant l'Empereur de lui accorder cette revanche.
« -Monsieur Naber, la barre au zéro-neuf-trois, il faut maintenir la distance sur cet hérétique. Tant que nous sommes assez loin, ils ne pourront plus se téléporter notre bord! Estimation des dégats de proue, au trot ! Remettez l'équipage aux bateries dès que nous aurons récupéré nos boucliers ! Monsieur Hamys, rapport des intrusions ennemies ?
« -Les batteries B6,11,12,13 et 17 ne répondent plus monsieur. Les équipes de combat se dirigent vers elles.» exposa son subordonné en désignant les zones correspondants sur l'image en trois dimension du croiseur qui grésillait au milieu de la projection tactique.
« -Rappelez les immédiatement, abruti. Ces batteries sont perdues. Transferez ces hommes à la défense des batteries voisines. Essayons de conserver ce que nous avons. »


Son comportement n'était pas celui qu'on attendait d'un officier de son rang, mais cétait ainsi que son équi page le respectait, et il savait qu'au combat rien ne valait le respect des milliers d'âmes qui trimaient tout autour de lui..
Et si, en plus, il pouvait choquer ces larves inquisitoriales....

Le capitaine Ystaeus se rassit dans son fauteuil, agrippa les accoudoirs, engueula copieusement son magos pour sa lenteur, et jura de profiter pleinement de cet ultime combat.


********************************************************************


Comme toujours, il arriva quand on ne l'attendait pas. Comme toujours, il n'était pas ce qu'il semblait être, et comme souvent, il se jouait de tous. Il vint couvert de sang, sa belle armure souillée de graisse luisante, sa cape lourde de sueur et d'horreur. Mais il vint aussi auréolé de gloire, car il tenait dans ces bras le technicien Valper, horriblement blessé, mais vivant.

La rumeur de sa venue le devançait alors qu'une foule de matelots, d'équipes incendies le suivaient, l'acclamaient, pour ce qu'il était: un démon purifié, sorti des flammes démoniaques en cet instant de péril pour les ramener à la lumière. Le bleu nuit de son armure avait disparu, calciné par les flammes. Les crânes grimaçants des icônes blasphématoires avaient fondu, et nulle mutation ne souillait son visage. De sa longue lame gouttait le sang des Night Lords, et on murmurait sur son passage qu'il en avait pourfandu plus d'une douzaine, libèrant à lui seul la batterie numéro treize.


Il était parvenu en toute hâte à la passerelle, et, profitant des codes que lui avait confié Valper, il avait pû passer les systèmes de sécurité qui tenaient en échec les Nght Lords. Le malheureux Valper, délirant, suffocant, ne cessait de raconter à tous l'extraordinaire histoire du Space Marine qui l'avait sauvé des griffes des rénégats, se battant comme un lion pour les repousser, et empêchant ainsi que les traîtres ne s'emparent de l'Annihilatum.


Bien que sincère, Valper pouvait se tromper, et l'on demanda donc au marine de se désarmer, d'accepter des entraves, et de se présenter, avant de le laisser accèder, sous bonne garde, à la passerelle. Le géant se laissa faire de bonne grâce, même s'il refusa obstinément de se débarasser d'un macabre trophé qui pendait à son épaulière. Il se présenta sobrement comme un « envoyé de l'Empereur. »

L'on placa Valper en soins intensifs, et l'on écouta son histoire. On chercha à démèler le vrai du faux, on se perdit en conjonctures sur la nature du sauveur. L'Inquisition s'indigna que l'on puisse faire confiance à un être qui, « s'il n'était pas un traître, en avait au moins l'aspect. »
Ystaeus leur fit remarquer avec dérision qu'au point ou ils en étaient, mourir sur la passerelle des mains d'un marine du chaos était probablement la mort la moins honteuse qui fut. Puis le capitaine, peu charitable, se moqua de leurs airs mortifiés.
L'esprit pratique du magos argumanta en faveur du marine, arguant que s'il était loyal, son expérience et sa connaissance de leur ennemi était leur ultime espoir.


Puis finalement Ystaeus trancha en faveur de « l'envoyé », accèdant aux suppliques d'un équipage prêt à se vouer passionnément au moindre espoir.
C'est ainsi que Frère Thumiel entra enchaîné sur la passerelle du Triumph of Partenor, entouré de gardes aux matraques incapacitantes, et que le destin du vaiseau fut scellé.


********************************************************************


Ystaeus, vautré dans son fauteuil, observait du coin de l'oeil le nouveau venu. Dans l'éclairage sépulcral de sa passerelle, placée en mode d'économie d'énergie, le marine semblait de pierre, une gigantesque statue immobile dont le regard vide se perdait dans la contemplation des étoiles. Le marine n'avait que peu parlé, alors que le Triumph of Partenor manoeuvrait pour gagner du temps, disputant à des milliards de kilomètres de distance son duel à coups de poignées de degrés et de rendements moteur.


Tout juste l'envoyé avait il confirmé les dires de Valper, avant de donner quelques détails sur la nature de leur ennemi, et sur le manque de précision des téléportations chaotiques. « Lents à mettre en oeuvre et peu sûrs » avait il dit.


Ystaeus avait considéré l'information sans grande passion, ne lui trouvant pas un grand intérêt tactique. Ce fut un marmonement du magos qui le mit sous la voie.
« -On ne peut pas dire que notre invité est loquace...mais il a sauvé Valper, et grâce lui soit rendue pour cela : c'est le dernier à connaître les codes d'activation de l'annhilatum. »
Ystaeus, amusé, ricana au nez de son subordonné.
« -Merci, magos, c'est particulièrement réconfortant de savoir que nous pourrions raser une planète si seulement nous n'étions pas condamnés à creuver ici...... »

Puis il s'arrêta. Dans ces flancs, il disposait d'un annihilatum, du pouvoir de détruire toute atmosphère. Y compris celle d'un vaisseau. Et il n'avait même pas songé à l'utiliser, alors qu'il était assez désepéré pour accueillir un marine du chaos plus ou moins repenti sur sa passerelle. Certes, cela représenterait un gâchis énorme, en tout cas du point de vue de l'Inquisition et du mechanicum, mais, lui, Ystaeus, avait un navire à sauver. Le reste n'importait pas.

L'idée lui vint. Il la repoussa prudemment dans un premiers temps et la lorgna ainsi à distance, pesa le pour et le contre. Si il s'approchait suffisement , il pourrait mettre au but cet unique coup décisif. Et si l'envoyé ne mentait pas, les rénégats seraient trop surpris pour avoir le temps de mettre un route une nouvelle vague de téléportations. L'idée, d'abord ridicule, revint, et elle sétait faite séduisante. Insensée, Audacieuse, inédite, potentiellement glorieuse.

Comment résister à une telle idée ?

« -Monsieur Naber, la barre au deux-quatre- trois, droit sur ces traîtres. Magos, renforcez notre bouclier avant. Calculatus Logistii , donnez moi une solution de tir de torpille, avec le maximum de chance de succès dans notre configuration.... » L'équipage, brusquement tiré de sa léthargie, s'agita. L'envoyé jeta un regard froid sur Ystaeus. Celui ci hésita un court instant, puis poursuivi.
« ........Technicien Valper, les codes de Babel, je vous prie. »

Le concert de protestations éclata, enfla, s'alimentant lui même dans sa rage. Sous leurs capuchons, les sbires de l'Inquisition s'étouffaient littéralement alors que le magos, son oeil organique équarquillé, se dirigea vers Valper. Il lui interdit d'obéir, ses mécadendrites écartant brusquement le personnel médical.
« C'est hors de question capitaine. Cette fois vous allez trop loin. Passent encore vos manières rudes et votre grossièreté, mais l'adeptus mechanicus ne tolèrera pas que vous dilapidiez ainsi le fleuron de sa technologie. » articula t'il d'une voix glaciale. La délégation inquisitoriale vint se tenir à ses cotés, en hochant frénétiquement la tête.

C'est là qu'Ystaeus franchit le pas sans retour. Son exaspération qui couvait depuis si longtemps s'enbrasa soudain. Ils étaient là, à ergoter, blâmer, accrochés stérilement à leurs dogmes et à leurs traditions, abrutis par leur amour des procédures. Sa rage s'enflamma, alors qu'il les dévisageait du haut de sa passerelle avec un souverain mépris.

Tous n'étaient que des médiocres. Incapables d'innover, imperméables au génie improvisateur qui faisait les véritables chefs. .

« -La chiourme se révolterait-elle? » Grogna t'il enter ses dents serrées. Son regard dériva sur toute la passerelle. « Qui d'autre désire se joindre à cette mutinerie? »
Dans le silence mortel qui s'ensuivit, Ystaeus chercha le regard complice qui le réconforterai.


Il trouva celui de l'envoyé, deux éclats d'un vert tranchant, dans lequel il trouva l'assentiment et la compréhension intime de ce qu'il ressentait.
« -Demandons à l'« envoyé » d'arbitrer ce conflit voulez vous' »
« -C'est hors de question ! Il n'est pas digne de confiance ! Il n'est rien d'autre qu'un prisonnier ! » hurla en choeur l'inquisition. 
« -Vous êtes prévisibles à un point que s'en est écoeurant. Technicien Valper, c'est à de vous que tout dépend. Entendrez vous l'homme qui vous a sauvé ?»


Dans la pénombre, au creux des gigantesques épaulières d'adamentium, la tête de l'envoyé se redressa, et d'un seul regard il décida du sort de tous les hommes présents.

Alors que tout le monde se tournait vers Valper et que celui ci ouvrait la bouche , les yeux fixés sur l'envoyé, le magos commit l'erreur qui lui fut fatale.
« Non!!! Personne ne doit utiliser cet arme !! » hurla t'il, son servo bras se redressant comme un serpent près à mordre, dirigé sur le technicien.


Pour la première fois depuis que le Triumph of Partenor était sorti des chantiers spatiaux qui l'avait enfanté, l'echo d'un tir résonna sur sa passerelle. Dans ce sanctuaire de rationnalité et de froide analyse, la fureur faisait enfin son entrée. Et c'était son capitaine qui lui avait ouvert.

Ystaeus, son pistolet laser brandi à bout de bras, le visage noyé sous la sueur et la passion, désigna du menton le cadavre du magos à ses subalternes. « Ôtez cette larve de ma vue. Valper, je croît que tout à été dit. Maintenant, choisissez, le sort de ce vaisseau et de son équipage est entre vos mains. »


Le Triumph of Partenor vira gracieusement de bord, pourfandant les trombes du warp de son étrave ornée d'un aigle. Il n'était qu'une parenthèse rationelle dans un univers de folie. Mais alors qu'il lançait son millard de tonnes d'acier au travers de toute cette démence, les démons mugissaient sur son passage, car ils ressentaient le maëlstrom de passions qui consumaient les hommes là haut, sur la passerelle.

Au plus profond de ces soutes d'armement, Babel vibra , tandis que Valper se soulageait enfin de son fardeau. Il tapa les codes d'activations avec une foi aveugle, ses mains tremblantes d'excitation. Tout autour de lui, les hommes quittaient leurs postes, s'approchaient de la grande baie d'observation pou assister à la charge désespérée de leur navire. Beaucoup se donnèrent la main, et commençèrent à psalmodier en choeur leurs suppliques.
Dans l'atmosphère surréaliste qui s'installa, nul ne remarqua comment l'envoyé s'était déplacé pour jeter un oeil sur les codes d'activation.


********************************************************************


Au fond, Thumiel s'amusait. Des liens d'adamantium l'étouffaient, il était entouré de méprisables larves impériales , mais il souriait intérieurement. Leurs psychés, leur divisions, leurs rivalités......Tout cela traçait une toile monumentale de sentiments sur lesquels jouait Thumiel avec une cruauté perverse. Au centre, la personnalité d'Ystaeus occupait tout l'espace. Sa rivalité avec l'Inquisition hurlait silencieusement sur la passerelle. Tous le sentaient, mais aucun autant que Thumiel. Il ressentait aussi l'admiration qu'il inspirait, la montée croissante de l'anxiété, qui avalait progressivement tout lereste. Et, en toile de fond , la frustration de la cabale inquisitoriale, rejetée et méprisée. Thumiel sentit bientôt que ce sentiment touchait à son paroxysme.

Il était temps pour l'artiste d'agir.

Thumiel avait soutenu Ystaeus car cela avait permi la révélation au grand jour des codes de l'annihilatum, ce que Thumiel n'aurait jamais pû obtenir seul. Mais il ne s'était pas donné ce mal pour la simple destruction du Slave of Nostramo. Non, Thumiel carressait un autre emploi de l'annihilatum, une oeuvre magistrale qui consacrerait son génie.

En conséquence, Ystaeus et Valper devaient mourir.

Il lui fallait un pinceau, un moyen d'agir. Ce serait l'Inquisition. Leurs personnalités étaient si primitives que Thumiel les aborda avec la même facilité que l'art martial de Phélion. Il démenbra leur logique par sa seule parole , fit mirouater la promesse du salut, partagea leur crainte de l'échec, joua sur la haîne que leur inspirait Ystaeus. Il leur promit sa tête si ils le relâchaient.

Ils résistèrent à leur façon, ignorant d'abord Thumiel, enfermés dans une posture hautaine. Mais jamais ils ne comprirent que leurs vraies pensées n'avaient pas de secrets pour « l'envoyé ». Et qu'il savait déjà que leur ressentiment envers Hystaeus et la peur de faillir à leur mission l'emporterait sur le bon sens.


Le Triumph of Partenor jaillit des trombes du warp en semant derrière lui un nuage de débris. Les derniers ajustements de trajectoires d'effectuèrent en urgence tandis que droit devant, à moins d'un millier de kilomètre, le Slave of Nostramo , incrédule, se riait de la charge pathétique de sa proie.

Sur la passerelle du navire impérial, tous les yeux ou presque étaient rivés sur le croiseur chaotique.
Dans l'ombre des marches qui menait au fauteuil de commndement, le choc de pas chaussés d'acier se fit entendre.
Ystaeus prêta l'oreille, avant de reporter toute son attention sur la manoeuvre la plus folle de sa carrière.
Lentement, sans un son, Thumiel grimpa les marches. Le couteau de combat que dans leur folie, les sbires de l'inquisition lui avaient confié, sortit de son fourreau. Ystaeus sentit l'ombre le recouvrir. Autour de lui, les écrans se voilèrent tandis que la masse de Thumiel absorbait la lumière. Son regard tenta d'accrocher celui de son assassin, mais Thumiel lui refusa cet honneur, et plongea sa lame dans son costume d'apparat. Ainsi mourut le capitaine de Triumph of Partenor, à l'heure de sa gloire, le visage écrasé sur l'armure glacée de celui en qui il avait cru voir un allié.

Le simple hoquet d'agonie du capitaine Ystaeus rompit le charme, et l'équipage prit conscience qu'il venait d'être décapité. Alors que tous dévisageaient l'envoyé avec stupeur, l'Inquisition enclencha les procédures d'urgences pour faire sortir le croiseur de l'Empyrean.

Une manoeuvre aussi délicate ne pouvait être si rondement enée sans conséquences. Aussi, quand le Triumph of Partenor renoua avec l'univers de matière, ce fut la structure tordue et les boucliers en berne.

Mais au loin , les lumières d'un système solaire avaitremplacé l'enfer quotidien qui amplissait les baies de la passerelle. Et tous les hommes, quelques aient été leurs divisions quelques instants plus tôt, furent soulagés, comme des naufragés aperçevant enfin la terre ferme.
Alors, avec un empressement et nervosité, tous les esprits oublièrent le rêve du capitaine Ystaeus pour savoir ou le destin les avaient portés. Et là haut, à coté du fauteuil de commandement, frère Thumiel détenait les rênes du navire et les codes de Babel.


********************************************************************


L'inquisiteur s'approcha silencieusement de l'envoyé. Son intervention avait évité le pire, et maintenant qu'ils étaient sains et saufs, il tenait à le remercier et à lui annoncer les nouvelles.
Le Space Marine, les bras croisés sur la poitrine, regardait avec attention les minuscules orbes su système solaire qui luisaient au loin. Tout autour d'eux, l'équipage commencer à murmurer contre ses nouveaux maîtres, mais l'Inquisiteur n'en avait cure. Les nouvelles étaient bonnes.


Le Space Marine affichait une expression douloureuse, une nostalgie si puissante que l'Inquisiteur se demanda se qui pouvait lui causer cette peine. Après un long moment un lent sourire s'épanouit sur les lèvres de l'envoyé.
Un frisson parcouru le corps de l'Inquisiteur, qui recula d'un pas.

« -Envoyé....Nous avons identifié notre position. En vérité, L'Empereur veille sur nous. Il nous a amenés auprès de ses plus nobles serviteurs. Le système de Marsile, c'est le monde d'origine d'un chapitre de l'Astartes. Les Emperors Sword, peut être les connaissez vous. »

« -Marsile. Comme s'est surprenant. »


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post 20/06/07 , 12:38
Message #61


Boule de poils


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Attention ce que je vais dire va certainement être d'un interet troublant: Miam. wub.gif Encore! Plus!

Once, monoligneur avertit.


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"In the Beginning there was Light, but then followed Darkness.. "

"Do you know what ?nemesis? means ?? ?A righteous inflictions of retribution manifested by an appropriate agent?. Personified, in this case, by an horrible cunt : me."


"Je crois que vous m'avez mal sous-estimé" George W. Bush
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urhtred_gohslord
post 20/06/07 , 16:00
Message #62



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c'est pas juste, pourquoi j'écris pas si bien moi?
encore! encore! encore!

bon ba que dire a part que c'est parfait si on oublie quelques fautes d'orthographe un peu grosses de temps en temps.

-urthred-


--------------------
QUOTE
tiens, notre cher duc avait raison, c'est marrant urhurh
C'est bien vrai^^
Le blog de mon club, par ici
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Phoenix
post 20/06/07 , 16:40
Message #63





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Bonjour à tous

C'était juste pour rajouter mes félicitations à celles des autres.

Par contre une petite remarque quand au comportement de ton inquisiteur. Dans mon esprit un inquisiteur n'a peur de rien car il a affronté les pires horreurs que l'univers peut receler, alors une petite balade en vaisseau qui tourne mal je le vois mal apeuré enfin c'est ma vision des choses. pour moi un inquisiteur est inflexible et a toujours raison surtout quand il a tord. Dans la même veine, je trouve qu'il fait vite confiance à un inconnu qui a quand même débarqué avec des NL. ( un inquisiteur n'a pas d'allié que des gens qui lui doivent quelque chose ph34r.gif )

Enfin ce ne sont que des broutilles de fluff

Bien à toi wub.gif


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"L'important n'est ce que l'on fait mais que l'on termine ce qu'on a commencé" Phoenix

(\__/)
(_'.'_)
(")_(")
Voici Lapin. Copiez et collez Lapin dans votre signature pour l'aider a dominer le monde.
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Furioso
post 25/06/07 , 19:07
Message #64





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Super ? non pas super ...
Vraiment cool' non, vraiment c'est un peu en dessous de super ...
Vraiment trop super alors ? ... non ! c'est trop petit encore
Gigantisime ? moui gigantisime c'est quand meme pas mal...

Si on se refere à tes écrites depuis le début de ce topic, c'est gigantisime !

Rien d'autres à dire mis a part pour phenix :
A ce moment de l'histoire, le vaisseau se fait toucher de partout, plusieurs batteries sont à chess et le technicien possedant les codes de l'arme la plus devastatrice du vaisseau est dans des conditions tres desesperantes ...
Bien qu'on ne puiss plus vrament parler d'un inquisiteur comme un homme,, il a quand meme une parcelle humaine, et en ces heures sombres (désolé de cette expression, faute de mieux), je comprends tres bien qu'il puisse se permettre de faire une tres legere confiance a un ancien space marine qui en plus de ca a du charisme et les codes de l'annihilatum.
En plus, d'apres l'histoire, cet inquisiteur tient presque plus a son vaisseau qu'a la sécurité de tout ce qui l'entoure ...


--------------------
Oest tous morts,
Mais on ne le sait pas encore ...
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boo
post 05/07/07 , 2:40
Message #65





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je rajoute mes felicitations et j'attends avec impatience le nouvelle episode des aventures de frere thumiel


--------------------
"Il n'ya que deux choses qui soient infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais pour l'univers, je ne suis pas sûr" A.Einstein

"J'aimerais bien compter jusqu'à l'infini au moins deux fois dans ma vie" J-C VanDamme

"La guerre, c'est une chose trop grave pour la confier a des militaires." Georges Clemenceau

"La dictature, c'est "ferme ta gueule", et la démocratie, c'est "cause toujours"." Woody Allen

"Dieu a dit : "Il faut partager". Les riches auront la nourriture, les pauvres de l'appétit." Coluche



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evilsunz
post 15/07/07 , 0:06
Message #66





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Alors , comme une orchidée éternelle
Monstrueuse, divine, mortelle
S'éleva une floraison infernale
Un bouquet d'explosions grandioses
Ou disparurent toutes choses
Et éclatèrent les belles fleurs du Mal




Marsile.

"Une boule d'un blanc ardent, aveuglant. Une boule qui recueille, reflète et irradie la lumière de son soleil décuplée."

C'était là les paroles des premiers colons, qui, lors de la première vague d'expansion humaine, bien avant qu' "Empereur" ne devienne un nom propre, avaient découvert ce monde.
Dans les années qui suivirent, il s'étaient trouvé d'innombrables mauvais poêtes pour renchérir sur toutes sortes de métaphores faciles, sur cette boule de foi éclairant les profondeurs du vide... Les plus illustres de ces poêtes de mauvais goût avaient été les archivistes des Emperor's Sword.


Ceux ci, pourtant, s'étaient vite aperçus que la luminosité de ce monde n'était pas dûe à quelque croyance ou bénédiction, mais au fait que l'essentiel de sa surface fut recouverte de sable, ou d'herbe sèche. Aussi les teintes jaunes de la flore Marsilienne s'enflammaient elles à chaque aube, présentant pour l'éternité un spectacle d'une rare vitalité.


Mais l'éternité touchait à son terme.
Et cette aube serait la dernière.




De cela, nul n'en avait moins conscience que frère Marziel.
Depuis une semaine, le glaive de justive attendait dans l'orbite de son monde natal. Il avait voyagé dans sa petite corvette rapide, don de son ancien chapitre. La dizaine de serf decérébrés qui lui servait d'équipage affichait une sérénité que le space marine leur enviait. Leurs yeux restaient vides de toute expression, des regards bovins, qui ne manifestaient aucune surprise malgré l'étrangeté de leur odyssée.

Tout d'abord, ils s'étaient immergés dans les remous de l'oeil de la terreur, chose qui aurait suffi pour bouleverser n'importe quel homme. Les raisons de cette immersion auraîent également dû leur donner des insomnies : il s?agissait de retrouver et de châtier un traître au chapitre des Emperor's Sword. Le concept de loyauté et de trahison n'était pas très clair pour des serfs. La trahison n'existait pas pour eux car il n'y avait aucune place dans leur esprits pour autre chose que l'amour du chapitre. Mais puisqu'ils n'envisageaient même pas la trahison, pouvait-on parler de loyauté ? Ils n'avaient jamais eu à choisir.


Le glaive de Justice secoua la tête en grimaçant. Depuis sa rencontre avec Phylaa's Pek, il connaissait bien souvent ce genre de reflexions. Elles n'étaient pas hérétiques en elles mêmes, mais Marziel s'en méfiait. Il sentait qu'elles représentaient un danger potentiel, qu'elles pourraient l'amener à remettre en cause des fondements de sa doctrine. Cette doctrine, sa vision du bien et du mal, était le dernière chose stable dans son univers chancelant. Si il la perdait de vue, il ne répondait plus de ses actes.

Marziel frissona. Certaines éventualitées devaient rester dans l'ombre. Alors, pour garder son esprit hors du marasme, il songea au voyage qui l'avait mené de l'oeil de la terreur au monde de son enfance. Il avait traversé les brumes violettes de l'empyrean sans la moindre difficulté, et son vaisseau n'avait pas subi les désagrements habituels d'un retour trop rapide au monde de matière. C'était étonant...


"Pas tant que ça", fit l'autre.

Ne parle pas au démon.

Marziel cessa de respirer, et ses doigts se refermèrent de toute leur force sur la barrière de sa passerelle de commandement. Un muscle se mit à palpiter sur son cou. Il resta là, figé, dans une immobilité absolue, les yeux fermés, tout son corps crispé.

"Attention, ô Justicia, Gladius, si tu restes trop longtemps comme ça, tu vas salir ces belles robes...Es tu sûr de ne pas vouloir aller aux latrines?" repris l'autre, sarcastiquement.

"Ne parle pas au démon." Répéta Marziel avec toute la détermination dont il était capable.

"Rââââh.....je suis vaincu ! Je vais être forcé de partir, maintenant, car ta foi me térasse !" L'autre ne dissimulait plus son hilarité désormais.


Jamais Marziel n'avait été aussi frustré. La bénédiction de l'Empereur l'avait sublimé, et il n'était nul être de matière qu'il ne pouvait affronter, mais l'autre.......l'autre était différent.

L'idée d'être possédé avait terrorisé Marziel pendant tout le trajet. Il s'était attendu à voir ses yeux rougeoyer, sa peau changer de couleur, ou, pire encore, sentir son respect de l'Empereur muer en quelque chose d'inenvisageable. Prudemment, il s'était lui même entravé dans ses quartiers pour dormir, de peur que le démon ne profite de son sommeil pour lui voler le contrôle de son corps.

Rien de tout cela ne s'était produit.

Mais le démon était bien là, et son influence était autrement plus subtile. Parfois, Marziel sentait que certaines idées lui étaient étrangères, certains gestes n'étaient pas naturels. A chaque fois anodins, ces incohérences semblaient n'avoir pour seul but que de lui rappeler la nature du pacte qu'il avait dû sceller.

Son âme....contre l?endroit ou se trouvait frère Thumiel.

"A la genèse", lui murmurait le démon, à chaque fois que Marziel l'interrogeait. "Dans l'orbite de Marsile, au début, au commencement.. "

C'est pourquoi le glaive de justice attendait, et son crâne en tempête commençait à envisager que le démon aît pu lui mentir.

"Je n'oserais pas" fit l'autre, sans aucune ironie cette fois. "Les dieux sont assez intransigeants en matière de pactes. Ils doivent être sincères des deux côtés. C'est bien dommage, je trouve..." ajouta t'il.

Ne parles pas au démon.

"Si ça t'amuses... Mais je te rapelles qu'il ya peu, ton premier crédo était "N'écoutes pas le démon." Tu as déja oublié ? "

Lorsque Marziel ouvrit les yeux, la barrière de sa passerelle lui restait dans les mains, arrachée.


********************************************************************



"_Possibles echos en approche, dans le 648, monseigneur."
Marziel se rua vers la console. Enfin, un but, un espoir ! Même si le signal n'était pas celui qu'il attendait, il se réjouissait d'avoir une occasion de tourner son esprit vers des actes.

"_Identification ?"

"_En attente monseigneur....Identification impériale, c'est un code inquisitorial, nous n'avons pas accès à plus de données" ajouta le serf avec un air mortifié.
"_Néanmoins, on peut lire le nom du navire : c'est le Triumph of Partenor, croiseur de classe Lunar." lanca, surexcité, un autre serf un peu plus loin.
Un court instant, Marziel eût la vision très claire de la rivalité qui opposait les deux serviteurs qui se disputaient ses faveurs.

"_C?est vous qui faites ça ?" rugit Marziel à l'encontre de l'autre. "Je ne m'intéresse pas à la psyché de ces stupides serfs !"

"_Ne parles pas au démon !" se gaussa l'autre d'un ton triomphant.

Ce démon va me rendre fou....

Exact.

Je ne me laisserai pas faire.

Tu n'as pas voix au chapitre.

Frère Thumi...

Il est bien à bord du Triumph of Partenor....

Bien.

Mais n'oublie pas que tu es à moi...



"_En avant toute, cap sur lui !"

Marziel n'arrivait plus à discerner quelles étaient les pensées qui lui appartenaient encore. Sa vision se brouilla, et un hoquet de bile lui vint aux lèvres. Il s'accrocha aux bribes de sa volonté en déroute, et la rallia désespéremment. Il lui restait encore une chose à faire avant de s'abandonner à l'Autre, et que sa lamentable existence ne se termine dans l'indignité. Tuer Thumiel, restaurer son honneur, avant qu'il ne soit trop tard.

Alors que son armure énergétique lui irritait chaque centimètre de peau, que des tremblements incohérents secouaient son corps, Marziel se força à regarder la silhouette du croiseur de l'inquisition, éclat ténébreux sur une toile étoilée. Quelque part à bord de ce navire, sa rédemption l'attendait.


"_Le Triumph of Partenor nous demande de nous identifier, Monseigneur. Souhaitez vous entrer en contact avec leur commandant ?"

Avec le plus grand plaisir!

Quoi?

Ehhh.....depuis le temps que j'en entends parler de ce Thumiel, j?ai envie que tu me le présentes...

C'est une affaire privée, ne t'en mèle pas , démon !

Je suis toi et tu es moi, Marziel, il faudra bien que tu l'acceptes.


Il y eût un gresillement sourd, un morne fond bleu gris de chargement, puis l'écran projeta ses images sur toute la passerelle. Le temps de deux batements de coeur, il y eût la mise au point automatique du flou et des contrastes, puis Marziel le vit.

Celui qui avait occupé tout son esprit durant les six derniers mois de se vie. Et même avant, mais cela il ne devait le réaliser qui bien plus tard, quand son monde aurait changé, et que ses yeux s'affranchiraient des mensonges.

Pour l'heure, le Justicia Gladius se trouvait façe au visage qu'il devait exorciser, ce visage qui ne devait lui inspirer que haîne.

Alors, pour la première fois, il lui sembla que la voix de l'autre s'assourdissait enfin, et avec elle toutes les autres qui l'avaient hanté. Le chapelain Annael se tut lui aussi, de même que tous ces mentors, et d'autres voix plus distantes profondes qu'il refusait de nommer.

L'univers se rétrecit , et il n'y eût plus que lui et Thumiel.

Son ancien frère le dévisageait, sous une capuche de toile, son armure énergétique d'un noir roussi par les flammes, toute droit issue d'une forge démoniaque. Crânes grimaçants et trophées macabres avaient chassé les aquilas et l'épée embrasée, symbole de leur ordre. Mais il y avait autre chose.

Dans le regard.
Dans l'attitude.
Dans la posture.

Thumiel était détruit. Déchiré au delà de toute raison, consummé de l'intérieur par des passions incontrôlées, des visions impossibles. C'était comme si son ancien frère était porteur d'un fardeau titanesque, qui lui broyait les épaules.
Et la violence du regard qu'il lui rendit fit reculer le glaive de justice, malgré les distorsions et les incohérences de la transmission vidéo.

"_Par le trône...Thumiel, que t'ont ils fait..."

Et la voix rêveuse de son frère lui répondit, et il n'y avait plus rien du héros de Caneb, de l'homme qui l'avait relevé mille fois au coeur de la tourmente dans cette voix.

"_J'allais te poser la même question, Marziel..."

Marziel se détourna de l'écran, écoeuré. La déchéance, le vice et la folie qu'il lisait sur la crétaure qui avait été son frère était plus qu'il ne pouvait le supporter. Son regard dériva vers l'espace infini qui les entouraît, puis sur la surface flamboyante de son monde.

De leur monde.

Tous deux, fils de cette terre. Tous deux, nés dans la chaleur cuisante des vallées septentrionales. Quand ? Quand étais ce? Trois cent ? Quatre cent ans auparavant ? Et aujourd'hui ils étaient là, les deux fils revenus au berceau, partager leur héritage.

La querelle de succession ne semblait pas pouvoir être évitée.

"_Elle es belle, non? " la voix honnie s'élevait derrière Marziel. "Peut être l'aimes tu autant que moi, mais tu ne t'en rends pas compte. Pourtant, tu es sensible à la beautée, non ? "

"_ Je ne pensais pas qu'un être tel que toi pouvait encore aimer quoi que ce soit."

"_Et pourtant, j'aime. J'aime la beautée des arts, la beautée de l'horreur, la beautée du mal. La beautée de cette terre, aussi, de cette si belle terre resplendissante, lumineuse, qui abrite en son sein la plus lamentable des pestes."

"_Tu parles de nos frères..."

"_De qui d'autre ? Ils ont fait de ce monde le laboratoire d'un gâchis immense, et ils ont prostitué notre peuple. Je ne tolèrerai pas que cela continue. C'est bien trop laid."

Alors Marziel se retourna, et comme dans un rêve, il vit un sourire sculptural naître sous le capuchon de Thumiel, alors que celui ci s'approchait lentement d'une console de tir isolée.

Il se produisit alors plusieurs choses.

Une terreur profonde, un gémissement sourd naquit dans l'esprit de Marziel. Il sentit le long glapissement de joie de l'autre, et l'exultation malsaine du démon.
Sur la passerelle du Triumph of Partenor, il y eût un remue ménage soudain, alors qu''une partie de l'équipage tentait d'approcher Thumiel, et que d'autres s'interposaient.

"Tu n'étais pas prévu au programme, Marziel, mais au final j'apprécie que tu sois là pour assister à ça. Cela donne une petite touche personelle incontrôlée, aléatoire, de nostalgie."

"Une petite touche ? une petite touche à quoi ? glapit Marziel alors que tout son être l'implorait de faire quelque chose pour arrêter Thumiel.

"A mon chef d'oeuvre." D'un revers d'avant bras, Thumiel broya le thorax d'un marin qui était parvenu jusqu'à lui.

La lumière dégagée par Marsile irradiait sur la passerelle du Triumph of Partenor, et Thumiel l'accueilli en écartant les bras, son armure virant au blanc éclatant. Transfiguré, le traître se métamorphosait en ange.

Et, de son index, traça un cercle impétueux sur la console.


Alors, elle fut libérée. Marziel, incrédule, la vit jaillir de la proue du Triumph of Partenor et traverser, avec une monstrueuse lenteur, tout son champ de vision.

"Babel." Marmonna laconiquement un des serfs.

Et Marziel comprit enfin, et s'en fut fini de sa raison.


Marsile, segmentum obscurus

A onze heures quarante sept, heure solaire, le bloc propulseur se détacha, révèlant des mécanismes antiques qu'aucun technoprètre n'aurait jamais révé contempler.
A onze heures cinquante trois les rétrofusés s'encenchèrent en cascade, ralentissant la chute de l'annihilatum.
A onze heures cinquante six l'esprit de la machine injecta une part de sa conscience aux scanners et à l'analyse de l'air et des courants aériens.
A onze heures cinquante neuf l'esprit de la machine avait ajusté sa trajectoire vers un point d'explosion ou la dispersion du virus serait optimale.

A douze heures quatre ce point fut atteint.

Et la terre elle même fut détruite
Brûlée, dispersée au néant
Et les vents emportaient tout.


********************************************************************

Les grox luisaient au soleil de midi, pareils à de gigantesques cloportes. Courbés sous le poids de leurs gigantesques carapaces, ils broûtaient paisiblement, herbivores placides imperméables au tourments qui enflammaient le coeur des hommes.
L'herbe des plateaux de Ghana était fraiche et grasse.
Un léger vent d'Ouest apportait avec lui les relents de saveurs inconnues, d'une flore et d'une faune étrangère, sur d'autres continents, et bien d'autre choses encore.
Le soleil semblait hurler silencieusement dans le calme parfait de cette belle matinée.


Le berger se redressa et s'étira, faisant craquer ses os usés par dix années de vagabondage sur ces plateaux. Son regard sans âge dériva le long des vallées qu'il connaissait si bien, et un mince rictus de satisfaction perça sa masse de peau frippée, tannée par d'innombrabes jours comme celui ci.


Il jeta un regard discret vers son troupeau, vérifiant machinalement qu'aucune bête ne s'était trop écartée des autres. Les grox ne craignaient pas les prédateurs, mais la faim pouvait toujours pousser des villageois à braconner. Il soupira : même s'ils décidaient de tous mettre bas au même moment, ses grox ne lui causeraient jamais autant de souci que les hommes.

Soudain , une fulgurance soudaine illumina une vallée a une dizaine de lieux vers l'ouest, comme un feu de forêt. Le berger se leva , et contempla le feu diminuer progressivement, avant de s'étioler définitivement. Il fronça les sourcils : il n'avait jamais vu un feu éclater et s'éteindre si rapidement. Il n'y avait même pas de fumée.
Il songea brusquement aux hommes-rochers. Livré à l'inconnu et à la surprise, son esprit faisait précipitament appel au surnaturel et au mystique. Oui, les hommes-rochers, cela ne pouvait qu'être un de leurs tours.

Il secoua la tête, étouffant un éternuement. Cela ne le regardait pas , après tout. Il était loin, et n'avait rien à faire avec les hommes-rochers. Sa raison revenait bien vite, entraînée par la routine d'une existence simple. Depuis l'aube des temps, aussi loin que remontait sa mémoire, les hommes-rochers avaient existé, et cela n'avait jamais empêché les grox de paître, et les bergers d'errer de village en village.
Ainsi allait la vie depuis l'aube des temps.
Et rien, rien ne pouvait l'empêcher.
C'était tout ce qui importait au berger.

Il s'assit, toussa, et tira de sa ceinture une feuille de plantuvier. Il commenca à la rouler tranquillement, songeant que ses réserves touchaient à leur terme.
Il savoura particulièrement les premières bouffées, puis toussa à nouveau.
Il se rembrunit : il vieillissait, si il n'était pas capable de fumer une feuille sans tousser.
Il faisait très froid tout d'un coup.

Le berger ressera sa cape autour de ses épaules, alors que le sang achevait de remplir ses poumons.



Et la terre elle même fut détruite,
Et il ne resta plus rien de la terre.



Histoire de la majestée de l'espèce humaine, III,3


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Arnor
post 15/07/07 , 12:42
Message #67





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et bien... un suite ma foi fort sympathique...... mais y aura-t-il une suite ? (une suite a la suite....hum dry.gif ) un p'tit duel entre les "freres ennemis", ce serait génial (avec le dialogue qui va avec,bien sur ^^)


--------------------
"Certes,l'empereur nous garde,mais mieux vaut tout de meme garder ses fesses"
J'arriverais à placer ca dans le RP un jour, j'y arriverais!
Voilooument, Jules, Bloup interstellaire anonyme
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Sammael, maître de la Ravenwing
post 15/07/07 , 16:27
Message #68





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Sacré récit!!! J'ose à peine imaginer le temps qu'il a fallu pour l'écrire.
Mais en tout cas il est excellent.
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Furioso
post 16/07/07 , 19:42
Message #69





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>>> tout simplement génial ...


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Naruto_Kyubi
post 19/07/07 , 18:38
Message #70





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Que dire...en fait je ne sais pas. Tu sais comment donner envie à tes lecteurs. Lorsque j'ai enfin fini ma lecture, un sentiment de vide m'envahit, je cherchais désespérement la suite, me disant qu'elle était cahcé quelque part, recherche inutile, puis un sentiment de frustration m'envahit. "Comment? Pourquoi cela s'arrete-t'il? Cela ne peut etre! Il me faut la suite!"
Enfin, aprés avoir repris mes esprits, je me rends compte que là se trouve le charme de cette partie, l'envie, le besoin qu'une suite arrive aussi tôt que possible.

Mais là encore j'avais tort.

Il faut laisser le temps au temps, non?
L'attente, puis la découverte, voilà un des charmes de ta fic, on veut à tout pris la suite, on souffre, on cherche sans cesse, chaque jour on revient à différentes heures pour ne pas rater le moment du post.

Et lorsque enfin elle arrive, on est libéré, on savoure pleinement, et on se rend compte, que on savoure d'autant plus que l'on a attendu.

Ainsi je termine, prend tout ton temps, car l'attente et le découverte n'en seront que plus belle.
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