Pour les Gauntauphiles mordus,
The Warmaster est sorti à l’hiver dernier, et comme prévu, on fait dans le grobillisme.
Un gros warning si vous commencez Ă lire ce bouquin : si vous ĂŞtes debout, asseyez vous. Si vous ĂŞtes assis, allongez-vous. Bref, dans le genre y a des passages choc,
The Warmaster, c’est probablement un des plus aboutis de la série. Ce qui est un peu normal, on est censés avancer vers la fin de la série (ou du moins de l’arc « The Victory », dont
The Warmaster est le troisième volume, après
Blood Pact &
Salvation’s Reach et qui devrait être complété par un dernier volume,
Anarch, dans un futur pas trop lointain).
Concernant le réalisme, on a toujours droit à de beaux morceaux de baston, de description, on se sent bien dans l’action et l’intrigue. Mention mitigée un peu partagée par Doomsword, l’aplomb de certains personnages dans des situations pas forcément à leur avantage. En gros : rendre volontairement les personnages non-Fantômes plus denses et patauds qu’ils ne devraient l’être (on parle quand même de membres de l’Inquisition et de Seigneurs Commandeurs Militants, quoi) pour que les braves Fantômes-qui-sont-trop-nobles,-héroïques-et-j’en-passe puissent venir rouler les mécaniques pour sauver la situation et enfin ouvrir les yeux à tout le monde.
Concernant la trame, je craignais qu’on ait affaire à une espèce de doppelganger de
Blood Pact avec une bande d’assassins qui partent chasser le pauvre Maître de Guerre (Macaroth, pour ceux qui suivent), défendu par ces décidément bien héroïques Fantômes, mais non, ça va, ça va même du tonnerre...
Encore plus que précédemment concernant un Abnett, ne commencez pas ce bouquin si vous êtes nuls en cliffhangers : bien plus que
Salvation’s Reach (qui terminait sur un gentil cliffhanger genre « oh là là , un vaisseau dans les ombres... »),
The Warmaster lance des perches « de la taille d’un Dred’noute » et nous laisse (bonheur) à la dernière page avec pas moins de QUATRE cliffhangers tous en mode WTF, le tout étant (bien sûr) résolu dans
Anarch.
Comme on pouvait le voir à la date du précédent post, et son contenu, ce livre sort avec beaucoup de retard par rapport aux prévisions. Dans l’édition limitée que j’ai pu me procurer, Abnett explique les différentes raisons pour ça, et explique également que ces quatre bouquins, contrairement aux premiers cycles de la série, ont été écrits comme les chapitres d’une seule histoire.
Anarch est donc déjà pensé (y a intérêt parce que vu le bordel que c’est...), et Abnett « promet » (en gros) qu’il n’y aura pas autant d’attente que celle à laquelle on a eu droit entre
Salvation’s Reach &
The Warmaster (quatre ans, en gros).
Bref,
The Warmaster, tout seul peut-être un petit peu short, un peu explosif, mais comme chapitre d’une plus grande histoire, totalement recommandé !
A vous les studios,
Titi