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- Quelle bataille Napoléonienne a vu les forces Françaises combattre face à des régiments... d'Archers'
-> ... not formed in brigades (3 Cossack & 1 Bashkir regiments)
Chose qui me parait assez bizarre, car de toutes les sources dont je dispose à ce propos (Soit divers Mémoires du genre), ils consentent tous à évoquer la Bataille de Dresde comme l'arrivée des Bashkirs en provenance direct de l'Asie centrale.
Ainsi, dans les Mémoires du Général Baron de Marbot (Tomes II) on peut lire l'anecdote suivante :
"Pendant notre séjour sur le plateau de Pilnitz, les ennemis, surtout les Russes, reçurent de nombreux renforts, dont le principal, conduit par le général Benningsen, ne comptait pas moins de 60 000 hommes et composait des corps de Doctoroff, de celui de Tolstoi et de la réserve du prince Labanoff. Cette réserve venait d'au delà de Moscou et comptait dans ses rangs une très grande quantité de Tartares et de Baskirs, armées seulement d'arcs et de flèches. Je n'ai jamais compris dans quel but le gouvernement Russe amenait d'aussi loin et à si grands frais de telles masses de cavaliers irréguliers qui, n'ayant ni sabres, ni lances, ni aucune espèce d'armes à feu, ne pouvaient résister à des troupes régulières et ne servaient qu'à épuiser le pays et à affamer les corps réguliers, les seuls capables de résister à des ennemis Européens. Nos soldats ne furent nullement étonnés à la vue de ces Asiatiques à demi sauvages qu'ils surnommaient les Amours à cause de leurs Arcs, et de leurs flèches !
Néanmoins, ces nouveaux venus, qui ne connaissaient pas encore les Français, avaient été si exaltés par leurs chefs presque aussi ignorants qu'eux, qu'ils s'attendaient à nous voir fuir à leur approche : Il leur tardait donc de nous joindre. Aussi, dés le jour même de leur arrivée devant nos troupes, ils se lancèrent en bandes innombrables sur elles; mais ayant été reçus partout à coups de fusil et de mousqueton, les Baskirs laissèrent un grand nombre de morts sur le terrain. Ces pertes, loin de calmer leur frénésie, semblèrent les animer encore d'avantage, car, marchant sans ordre, et tous les passages leur étant bons, ils voltigeaient sans cesse autour de nous comme des essaims d'abeilles et il devenait fort difficile de les joindre. Mais aussi, quand nos cavaliers y parvenaient, ils en faisaient d'affreux massacres, nos lances et nos sabres ayant une immense supériorité sur leurs flèches. Toutefois, comme les attaques de ces barbares étaient incessantes et que les Russes les faisaient soutenir par des détachements de Hussards afin de profiter du désordre que les Baskirs pourraient jeter sur quelques points de notre ligne, l'Empereur ordonna à ses généraux de redoubler de surveillance et de visiter souvent nos avant-postes.
[...] Comme on se disposait à retourner à Pilnitz, nous aperçûmes un millier de Baskirs qui accouraient vers nous de toute la vitesse de leurs petits chevaux Tartares. L'Empereur, qui n'avait pas encore vu des troupes de ce genre, s'arrêta sur un monticule, en demandant qu'on tâchât de faire quelques prisonniers. J'ordonnai à cet effet à deux escadrons de mon régiment de se cacher derrière un bouquet de bois, tandis que les surplus continuaient à marcher dans une autre direction. Cette ruse bien connue n'aurait pas trompé des Cosaques, mais elle réussit parfaitement avec les Baskirs, qui n'ont pas la moindre notion de la guerre. Ils passèrent donc auprès du bois, sans le faire visiter par quelques uns des leurs, et continuaient à suivre la colonne, lorsque tout à coup nos escadrons, les attaquants à l'improviste, en tuent un grand nombre et en prennent une trentaine. Je les fis conduire auprès de l'Empereur, qui, après les avoir examinés, manifesta l'étonnement qui lui faisait éprouver la vue de ces piteux cavaliers, qu'on envoyait, sans d'autres armes qu'un arc et des flèches, combattre des guerriers européens munis de sabres, de lances, de fusils et de pistolets en grand nombre!... Ces Tartares Baskirs avaient des figures chinoises et portaient des costumes fort bizarres. Dés que nous fumes rentrés au camp, mes chasseurs s'amusèrent à faire boire du vin aux Baskirs, qui, charmés de cette bonne réception, si nouvelle pour eux, se grisèrent tous et exprimèrent leur joie par des grimaces et des gambades si extraordinaires qu'un rire homérique,
auquel Napoléon prit part, s'empara de tous les assistants !..."
Dans le doute, et puisque tu as trouvés le peuple désiré, tu reçois le point.
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les katyusha (ou petite catherine). Edith Piaf a également chanté une chanson nommée "chanson de Catherine"
C'est effectivement la Katucha (Catherine) composée par Matvey Blanter, et Mikhail Isakovsky, en 1938, à la veille de la deuxième guerre mondiale. (En ayant une vocation "patriotique".)
"Les pommiers fleurissent la clairière,
Colorant le brouillard sur les eaux.
Katiouchka dominait la rivière,
Et son chant planait sur les roseaux.
C'est le chant de l'aigle bleu des steppes;
Le soleil vers lui te guidera,
Vers celui dont elle garde les lettres,
Doux trésor précieux de Katiouchka.
Vole au vent, vole chanson légère,
Vers celui qui au loin s'en alla,
Vers celui qui garde la frontière,
Porte le salut de Katiouchka.
Des pommiers tombaient les feuilles mortes,
Et la neige recouvrait les monts,
Quand un jour arriva au kolkhoze,
La réponse ardente du soldat."1pt pour le Tupad.QUOTE
miserere. Ca vient d'un chant grégorien pour les morts car cette maladie était avant 100% mortelle
Effectivement, l'appendicite était appellé "Misère", car une fois avéré il ne restait plus que les prières.
1pt pour le Tupad.Quant aux autres questions, en voici les réponses :
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- Qui aurait dit : J'ai fauté pour un plat de lentilles'
Il s'agissait de Caïn (D'où le Conditionnel Passé : "Aurait"), pour plus de détails sur Caïn et son frère Abel, n'hésitez pas à (re)lire l'Article "Sources et Etymologies".
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Sous quel surnom étaient connues Les troupes polonaises (d'origine variées) victorieuses lors de la guerre Polono-soviétique?
La réponse était les "Bleus", non pas un sobriquet en rapport avec une quelconque inexpérience dans le domaine de la guerre, mais du fait de leur tenue bleu azuré, gracieusement vendu par la France. Y avait pas à dire, le camouflage ça avait du bon.
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- Qui détenait l'épée Joyeuse au sacre de Philippe III ?
Il s'agissait de Robert II d'Artois. (D'où la mention des Romans de Maurice Druon.)
En même temps, ça valait deux points hein... Bah quoi?
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Dans quel état américain à t'on trouvé un Totem Indien représentant Napoléon surmonté de l'aigle Impérial'
(Pour éviter les énumérations douteuses, il faudra pour valider votre réponse : le nom de la tribu ou une succincte explication quant à la présence de notre Boney là bas.)
L'Etat était l'Alabama et la tribu Indienne : La confédération Creeks.
Quant au pourquoi du comment : En 1821, (soit six ans après l'Abdication de Napoléon) avec le retour opéré de la monarchie de nombreux officiers et autres sous-off des différents corps de la Garde Impérial lésés par la demi solde imposé par Louis XVIII et surtout en proie à la vindicte populaire et étatique (Dite de "terreur blanche"), s'exilèrent vers le nouveau monde (Dans l'ex-Louisiane Française). Ils en viendront à fonder une petite ville (Qui, d'ailleurs, existe toujours) qu'ils baptiseront "French Creek".
Malheureusement, l'aventure des Grognards tournera mal car les Indiens se voyant menacé une nouvelle fois par l'empiétement de leurs territoires par des Blancs, se mirent à combattre les bonnets à poils, qui, uniformes sur le dos et aigle de régiment en tête, se battirent jusqu'aux derniers. Les Indiens, surpris par tant de bravoures et d'inaptitude à la peur en vinrent à ériger un Totem en reprenant les divers symboles/décorations glanés sur leurs dépouilles. (Soit l'Aigle et le « petit tondu ».)
Pour plus de détails, il existe un livre intitulé : «La Garde meurt à French Creek» qui vous relatera mieux que moi cet émouvant épisode historique.
Quant aux résultats : Nous assistons à une parfaite égalité du Draaz et du Tupad. A eux de décidez qui prendra la suite. (Bravo à eux.)
5pts pour le Draaz.
5pts pour le Tupad.
1pt pour le Slaine.
Damned.
- Supposez que je sollicite de vous en tant qu'étranger en route vers l'Ouest de chercher ce qui a été perdu, qu'est-ce que vous diriez ?
- Dans ce cas je dirais : d'où venez-vous mon ami ?
- Et je vous répondrais : de l'Est tout en espérant que vous irez transmettre mon message à la Veuve pour le salut de tous ses fils...