224, Une histoire de sniper Outline · [ Standard ] · Linear+

[Doomsword]

Arsius était caché ici depuis bientôt quatre-vingt quatre minutes, transmettant les positions des traîtres, et observant sa cible dans son viseur. L'écouteur de son micro lui diffusait les ordres du Lieutenant Harsher au reste du Peloton. L'assaut sur la position était prêt à se lancer. Il ne restait plus qu'une chose à faire.
223. C'était le nombre de ces satanés traîtres qu'il avait eu, d'un seul tir à chaque fois. Deux cent vingt-trois tirs, deux cent vingt-trois morts. Il était devenu célèbre dans la compagnie pour ça. Ouais.
"Allez, Arsius, magne, toute le peloton attend plus que ça. Fait comme d'habitude, et descend moi ce tord-cuillères."
Les ordres étaient simples: dès qu'il descendrait le psyker, le peloton lancerait l'assaut sur la position. Il suffisait que leur chef meurt pour que le moral de ces Renégats se brise, donc ils n'opposeraient aucune résistance.

Il posa son Long-Las sur le rebord du bâtiment. La horde était rassemblé dans une place dominée auparavant par une statue de l'Empereur, qui gisait à présent, brisée dans un coin. Le psyker exhortait ses troupes, juché sur le piedestal où était dressée la statue auparavant.
Arsius ferma les yeux, laissant son fusil se pointer de lui-même vers la cible. Il inspira, puis retint sa respiration pour ne pas bouger au moment du tir.
Tout le peloton aurait été massacré si il avait raté son tir. Tout ses camarades n'auraient pas eu la moindre chance. Il avait retiré le mode "Silencieux" de son arme pour que l'assaut parte en même temps que son coup de feu.
Son viseur était braqué sur la tête du psyker.
Il pressa lentement la détente, et tira.
Au coup de feu, le peloton s'élança.
La balle éclata a trois centimètres du visage de l'hérétique. Il avait un champ de force. Alertés par le tir, les Renégats pointèrent leurs armes vers le deuxième étage, et Arsius ne songea même pas à essayer de se mettre à couvert. Il fut transpercé par les fusils lasers, et alors même qu'il tombait du haut du bâtiment, il songea qu'il avait raté son deux cent vingt-quatrième tir, le seul qui aurait eu une influence sur cette guerre, qui aurait fait entrer le nom du sergent-éclaireur Arsius dans les annales du régiment.
Doomsword

[berserk]

La chance est vraiment une amante cruelle, si prés et en même temps à des année lumière, ces 3 malheureux centimètres aurait pus changer le cours de l'histoire mais cette catin en a décidé autrement .
Qu'elle ironie du sort n'est ce pas, 223 tirs qui font mouche dont certain que lui même n'aurait jamais cru réussir et celui-ci, pourtant si simple, lui coutera la vie et celle de toute son escouade..........., qu'elle soit modit!

Ce petit récit est fort sympathique et ne manquera cerainement pas de rapeler à tout les généraux du monde que même si vous croyaient la victoire certaine, ne négligés aucun paramètres car le plus petit détail oublié pourait vous être fatal.

La marque du wulfen est votre némésis§ "Berserk"

[Gyaume83]

C'est bien, parce que c'est fluffiquement correct. Tu ne t'étend pas sur les connaissances, mais le Tord-cuillère ajoute un peu de l'esprit gardiou. Cependant, pour un capitaine, je le trouve bien familier envers un homme du rang, comme s'il avaient toujours été potes. Je pense qu'une phrase plus sèche, avec une pointe d'agacement de la part dudit officier ajouterais un peu plus de crédibilité. De même, si tu connais Tord-cuillère, tu dois connaitre Long-Las, et je l'aurais employé à la place de Canon long.
A la place du champ de force, un écran psychique serait plus approprié. On pourrait croire que ton gazio a un champ réfracteur, ce qui est peu probable, alors qu'un écran psychique pour un psyker, ça le fait grave de grave. Enfin c'est mieux quoi.

Ensuite, dernier point, si le gars est déchiqueté par les tirs de lasers, je doute qu'il puisse penser durant sa chute. Pendant que les lasers arrivent oui, après, non. Le laser, ça brûle hein.

Continue comme ça, tu es sur la bonne voie.

Guillaume

[Doomsword]

J'ai modifié le texte selon les commentaires, mais j'ai quand même gardé le champ de force, car c'est la pensée du garde, donc généralement, il ne verra pas la différence entre un champ de force et un écran psychique (si il connaît l'écran psychique).
Pour les ordres, j'ai modifié le grade de l'officier, et puis, il lui parle comme ça parceque si c'est un Maître Sniper, il a reçu sa mission de l'officier ou il l'a un peu fréquenté à force.
Doomsword

[Atorgael]

Sympathique petit texte.

Le 14 minutes fait bizarre :
14min c'est vraiment très court pour un sniper pour lequel on voit plus une attente en heure que 14 petites minutes, il vient juste d'arriver en somme.

Sinon bien.