Dernier test du weekend avec Triz', un jeu de plateau, Cyclades.
Ca se déroule dans les îles grecques (fin, la carte est une version fantaisiste des îles, histoire que ce soit plus équilibré que la géographie réelle), et ça se déroule sous la Grèce Antique et mythologique.
Monstres, trirèmes, temples et hoplites sont au rendez-vous sur un plateau de jeu haut en couleur, et accompagné de figurines détaillées.
Le but : obtenir deux métropoles. Tout le monde commence avec zéro métropole, et une métropole est automatiquement obtenue par l'une des deux manières suivantes :
- en l'échangeant contre quatre Philosophes que le joueur possède (j'y reviens)
- en l'échangeant contre quatre bâtiments, un de chaque type (Académie Militaire, Temple, Université, Port)
Les tours s'organisent d'abord par une adoration des dieux : à tour de rôle, et dans un ordre qui varie à chaque tour, chaque joueur va avoir la possibilité de dépenser ses deniers pour adorer un des dieux du panthéon grec.
Poséidon permettra d'obtenir des navires et de les déplacer ainsi que de construire un port, Ares d'obtenir des guerriers et de les déplacer ainsi que de construire une académie militaire, Zeus permettra d'obtenir des Prêtres (utiles pour prier plus efficacement) et de construire un temple, Athéna permettra d'obtenir des Philosophes et de construire une Université. Enfin, en cas de souci, vous pouvez toujours aller pleurer auprès d'Apollon (dixit Triz'
) afin de ne pas avoir Ă payer d'offrandes aux autres dieux.
Comment on gagne de l'argent ? Très simple, avant chaque tour d'offrandes, chaque joueur reçoit de l'argent en fonction du nombre de Cornes d'abondance qu'il possède : une ou deux de base, puis une supplémentaire lorsqu'il va voir Apollon, et également les Cornes d'Abondance qu'il a dérobé à ses adversaires.
A partir de là , tout est dit, ou presque : le joueur peut choisir de dépenser de l'argent pour acquérir le contrôle temporaire de monstres mythologiques qui lui permettront de posséder un avantage pour un ou plusieurs tours de jeu.
Alors, mon bilan, le jeu est assez simple à comprendre, mais reste complexe à maîtriser : d'une part, on ne sait pas trop à quel dieu se vouer de prime abord, et il faut faire preuve de stratégie avec les dieux et les adversaires (un seul joueur peut adorer un dieu à la fois, et il s'agit de celui qui fait la plus grosse offrande), et c'est pas toujours évident. De plus, le fait qu'on ne puisse bouger que les bateaux avec Zeus et que les guerriers avec Ares fait qu'en règle générale, il va falloir prévoir un assaut sur plusieurs tours, et que l'effet de surprise est en général assez peu présent : la mise en place d'une attaque peut être assez longue.
Bref, je me sentirais motivé pour rejouer d'autres parties, mais je trouve qu'un facteur d'influence global est l'impact un poil trop élevé des Prêtres, puisque cet impact croît de manière exponentielle et très difficilement contrable.
Mais j'aime beaucoup, je me laisserais volontiers séduire pour refaire des parties supplémentaires...
Titi