QUOTE(Tator @ 08/02/05 , 10:44)
Et la ou ça deboite pas du tout...c cadwallon...un rermake de D&D joué à l'Américaine (c a d avec des petite fig) et de heroes quest!!! Ca m'a l'air d'etre du grand n'importe quoi....surtout que les figs sont integret au régle..dans D&D tu avait au moins le choix!!!
Bref..ca sent forcement le coup marketing...dommage!!!
vu sur le forum Conf' (j'ai pas tout lu)
QUOTE("Nasthyr")
Tiré du T3F, un post de Kervala decrivant Cadwallon par Sebastien Célerin, un des créateurs du jeu :
Tout d'abord, je tiens à rassurer notre chère communauté de joueurs. Cadwallon sera bien un véritable jeu de rôle? AVEC figurines ! Et vous allez voir que la nuance est de taille.
Dans Cadwallon, la figurine est au centre du processus de création du personnage. La figurine du rôdeur Wolfen vous plait ? Alors elle deviendra votre personnage, qu'il soit un natif de la cité vivant de mercenariat ou bien un artisan nomade attiré (appelé ?) par cette ville mystérieuse. Il est possible d'incarner un individu issu de n'importe quelle espèce (humain, Wolfen, orque, etc.) et de n'importe quelle culture (akkylannienne, sessairs, cadwëe?). La figurine, en fonction de sa taille et de son socle, apporte également des éléments techniques en termes de jeu, tels les points de vie ou le mouvement.
Au départ, lors de la création du personnage, le joueur peut choisir un ou plusieurs métiers pouvant se décliner en rangs, l'équivalent des niveaux. Un personnage débutant commence avec 3 points de rang. Selon qu'il fasse le choix de la polyvalence ou de la spécialisation, le joueur peut choisir trois métiers de rang 1 ou bien un seul métier de rang 3. Les métiers se répartissent en 6 familles : confrontation, incantation, révolution, divination, exploration et interaction. Ces termes me disent quelque chose? :wink:
Les joueurs incarnent des francs-ligueurs, aventuriers de tout poil au service du Duc de Cadwallon. Après avoir prêté serment auprès de cet individu que personne ne semble véritablement connaître, les francs-ligueurs bénéficient d'un statut particulier, avec des droits et des devoirs différents de ceux des autres cadwës. Un franc-ligueur est ainsi, en quelque sorte, au-dessus des lois. Par exemple, lorsqu'il commet un crime, au lieu de finir en prison ou sur l'échafaud, il peut s'acquitter d'une amende. Toutefois, la milice, sorte de police de Cadwallon, a toute autorité sur les francs-ligueurs qui doivent également répondre de leurs actes devant le Duc. Celui-ci peut faire appel à eux à tout moment pour leur confier des tâches importantes, comme la défense des murailles de la ville lorsque celle-ci est menacée. La dernière attaque en date, perpétrée par les elfes akkyshans, est restée dans les mémoires sous le nom de « Bataille du Mur de la Terre ».
Entre deux missions pour le Duc, les membres d'une ligue franche (chaque groupe de personnages joueurs forme une ligue) doivent trouver eux-mêmes leurs moyens de subsistance. En effet, s'ils sont bien au service « exclusif » du Duc, ils n'en sont pas pour autant de simples fonctionnaires. Les francs-ligueurs peuvent ainsi vivre de rapines, de duels, d'intrigues ou de chasses au trésor (le Joyau de Lanever regorge de sous-sols inexplorés). Chaque ligue finit par trouver son activité de prédilection.
Nous savons tous que la ville actuelle, fourmillante d'activités plus ou moins honnêtes, a été bâtie sur les restes d'une puissante cité elfique qui elle-même cache les strates d'un passé bien plus obscur. Plusieurs civilisations ont vécu en ce lieu, laissant derrière elles un vaste réseau de galeries susceptible de réserver quelques surprises aux francs-ligueurs imprudents. Qui sait quelles merveilles ou monstruosités se terrent sous Cadwallon ?
Le Joyau de Lanever est une ville indépendante, basée au départ sur un idéal de liberté. Cette indépendance a été obtenue par la force (face aux hordes ténébreuses) autant que par la négociation (contre l'Alliance de Lumière), et cela ne s'est pas fait sans heurts.
Si Cadwallon est dirigée par le Duc, elle est également soumise à l'influence des Guildes (Usuriers, Nochers, Lames, etc.), entités puissantes, aussi bien économiquement que politiquement. Jalousant parfois les privilèges des ligues franches (jusqu'à souhaiter leur disparition), les guildes n'en demeurent pas moins intéressées par leurs services. En termes de jeu, les possibilités de scénarios sont donc très variées.
Quelques mots sur le système de jeu. Encore « en travaux », les règles s'annoncent innovantes sur un certain nombre de points. Ainsi, un personnage est défini par des caractéristiques (Hargne, Adresse, Élégance, Subtilité, Opportunisme et Discipline) qui représentent également des « attitudes », des manières d'agir et de se comporter. Un personnage hargneux sera généralement très offensif au combat, mais également lorsqu'il cherchera à négocier un contrat.
À ces attitudes s'ajoutent un certain nombre de Talents, comme Attaquer, Se Cacher, Impressionner, etc. À quelques subtilités prés (sur lesquelles je ne m'étendrai pas), pour réussir une action, on lance un certain nombre de dés à 6 faces, on choisit le meilleur et on ajoute un bonus de caractéristique. Le résultat final doit dépasser un seuil de difficulté.
À chaque tour de jeu, un personnage dispose d'un nombre de dés (ou Potentiel) égal à la somme des rangs de ses deux métiers les plus développés. Un personnage ayant un métier de rang 1 et un autre de rang 2 aura donc 3 dés à sa disposition.
Les dés doivent être répartis entre deux réserves : celle des actions (pour agir, bouger, etc.) et celle des réactions (pour réagir aux actions d'autres personnages, à un élément de surprise?). Ce système offre donc au joueur un large éventail de choix tactiques, tout en imposant des contraintes plausibles (un roublard pleinement occupé à déverrouiller une serrure au fond d'une sombre galerie ne pourra pas réagir efficacement à l'attaque d'un adversaire). Chaque personnage intervient à son tour, par ordre décroissant du nombre de dés d'action.
En plus des attitudes et talents, il existe des Savoirs, connaissances du personnage sur le monde, et une liste de Contacts. Un personnage peut ainsi compter Miséricorde parmi ses relations. L'Akkylannienne pourra occasionnellement le tirer d'un mauvais pas ou lui fournir des informations, mais lui demandera sans doute un jour de l'accompagner pour nettoyer un laboratoire syhar au fin fond du Bran-Ô-Kor? alors que le franc-ligueur est censé rester à Cadwallon, prêt à servir son Duc !
En simplifiant outrageusement, on peut dire qu'une partie de jeu de rôle est composée, d'une part, de dialogues, d'enquêtes, d'intrigues et, d'autre part, de scènes d'action (le combat final contre une secte maléfique cherchant à déstabiliser la cité, par exemple). Rackham offre la possibilité d'illustrer les scènes importantes d'un scénario avec des figurines, mais également à l'aide de « dalles » de jeu qui représentent un quartier, l'intérieur d'une maison, un sous-sol, etc.
Certains quartiers de Cadwallon étant dominés par tel ou tel peuple, cela nous promet une belle diversité de dalles de jeu. Quand on connaît la qualité du travail artistique de Rackham, on peut s'attendre à du beau matos.
Associée à un système de règles agréable et bien huilé, la présence d'un tel matériel de jeu peut donc rendre les affrontements réellement tactiques et particulièrement intéressants. En outre, afin de simuler la réactivité des PNJs face aux actions des PJs et de faciliter la tâche du meneur de jeu, un système de niveau d'alerte est proposé. Toute action hostile ou passablement provocante (par exemple, un franc-ligueur qui se promène dans la ville haute les armes à la main) fait monter le niveau d'alerte. Lorsqu'une certaine limite est atteinte? Baston !!!
Enfin, pour terminer cette rapide présentation du jeu, parlons un peu de la sortie et du suivi. Cadwallon est encore en développement et en phase de test. La date de publication n'est pas encore fixée, mais il est certain qu'à cette occasion, une gamme spéciale de figurines Cadwallon sortira, avec parmi elles celles que l'on peut déjà admirer depuis un certain temps dans les vitrines lors de divers événements (ces figurines disposeront également un profil Confrontation/Rag?narok).
Comme tout bon jeu de rôle qui se respecte, Cadwallon disposera de sa propre gamme de suppléments : campagnes faisant évoluer la trame du jeu, boîtes de figurines ou nouvelles « dalles » de jeu. En outre, la revue Cry Havoc continuera de présenter certains éléments d'univers ou de jeu propres à Cadwallon, mais pouvant intéresser les figurinistes comme les rôlistes.