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> La bête, l'ange et le golem
Maxwell
post 04/04/10 , 22:16
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La situation était aussi tendue que possible à Taurok. Une communication de l'Ayyur avait convaincu Sarah d'ordonner à sa frégate, le Jeredias, de se replier pour rejoindre la flotte, et de donner les pleins pouvoirs à Baal. Son quartier général était établit devant la cathédrale de la ville.

Sa première directive avait été d'évacuer les villes.

Trois heures après que l'ordre fut donné, des nouvelles de la bataille arrivèrent en salves rapides. La flotte chaotique avait subit des pertes peu significatives.
Les Soldner et Ragen 2 détruits, de même que l'Atlas. Le Kaba, Soldner 4 et l'Ethrodaï avaient subis de tels dommages qu'ils ne pourraient quitter Moerta sans risque. L'Ayyur était aussi gravement endommagé, mais Loewe refusait de mener la flotte au combat sans son vaisseau.

Deux croiseurs légers et six escorteurs, tous étrillés par une mêlée spatiale, contre une force de quatre croiseurs de combats et un cuirassé. Malgré l'état du Bacab, les unités de lignes impériaux n'étaient pas en meilleurs état.

L'équation était simple, les chaotiques avaient des heures d'avance, il se mettraient en orbite et broieraient toute résistance au sol. Si Baal ordonnait aux batteries de défense de rester camouflées pour soutenir Loewe plus tard, le Bacab bombarderait la ville et écraserait toutes leurs forces au sol.
La ville allait bruler avant même que l'Ayyur ne puisse intervenir.

Pourtant, les troupes se préparaient à la bataille, on armait les batteries, on rassemblait les régiments, les boucliers étaient mis en charge. Et surtout, les civils étaient poussés à l'extérieur de la ville, ils se cacheraient dans les montagnes en attendant la fin de la bataille.

Mais il y avait toujours ce problème : pourquoi les renégats ne les tueraient pas depuis les cieux ?

Alors que, dans sa tente, Baal se posait cette question, une sorte de sombre nuage de fumée se matérialisa devant lui, au dessus de sa table tactique. La fumée forma une sorte de large patte griffue, comme un poing qui s'ouvrit en laissant tomber un objet vaguement sphérique avant de disparaitre dans un murmure de voix sibyllines.

Un crâne était posé sur sa table, un crâne un peu trop gros pour être celui d'un humain, et portant deux longues cornes annelées.

**********************************************************************

Luciel vit son capitaine se diriger vers la cathédrale et donner quelque chose à l'archidiacre de Taurok ... une sorte de balle couleur os. Il se rapprocha pour parler à Baal.

-Nous devrions quitter la ville pour les attendre dans la campagne.
-Non, ils ne bombarderons pas la cité.
-Pardon ?
-Lonefang m'a donné quelque chose qu'ILS ne voudront pas détruire, ils sont forcé de venir le chercher.
-Lonefang, mais il est sur l'Ayyur ...

Un sourire tordit les tatouages sinueux de l'Ange.

-Rien n'arrête les trois d'Ultor, Luciel, n'oublie jamais ca.


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urhtred_gohslord
post 04/04/10 , 23:09
Message #62



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Ragh!
J'adore !
ça promets du très lourd et on en apprends enfin un peu plus sur lonefang, du très très bon comme d'hab' (même si c'était lonnnnng, l'attente ^^)


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tiens, notre cher duc avait raison, c'est marrant urhurh
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Maxwell
post 23/04/10 , 21:18
Message #63





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Samaen fit aller son regard de droite à gauche. Ses hommes se préparaient, armant leurs bolters, fourbissant leurs haches, mettant leurs casques à cornes. Les cornes partaient sur le coté avant de s'orienter à la verticale, parallèle l'une à l'autre. Certains achevaient de charger leurs autocanons, lance-flammes et autre lance-missiles. D'autre branchaient les câbles d'alimentation de leur gantelets ou de leurs griffes.
Ses lieutenants, Morean et Toraen, se tenaient à ses cotés en guise d'escorte. Au fond de la soute du transport, car ils étaient tous dans un transport sol-espace lourd, de multiples char s'alignaient, soutenus par deux defiler dont les bras se terminaient par de gigantesques scies circulaires. Les pilotes comptaient leurs munitions en prenant garde aux secousses causées par des tirs sol-air ou des perturbations atmosphériques. Les Red Paladin de sa fraternité étaient prêts à tuer.


Un choc plus fort et plus long que les autre annonça l'atterrissage. Tous les Astartes debout plièrent les jambes pour se stabiliser suite à la décélération brutale. Un instant et tous étaient tournés vers les portes.

Un instant de plus et les portes s'ouvrirent.

Un obus lourd, au moins aussi gros que celui d'un Griffon, passa au ras du sol entre les portes et percuta un Havok en plein torse, dispersant une humeur rouge invisible car chaque parcelle du pont et de ses camarades était déjà rubiconde.

Les chars rugirent et bondirent à l'extérieur, suivit par l'infanterie.

Dès qu'il fut dehors, Samaen fit tourner son regard dans la faible lumière du crépuscule naissant sans pour autant s'arrêter de courir. Les remparts étaient gigantesques, une façade légèrement inclinée dont partait des milliers de tirs incandescents. Autour de lui, des dizaines de transport de toute taille, du module dreadclaw au transport superlourd, déchargeaient leurs hommes et leurs machines. Bien sur, la majorité était composée de soldats humains, voire de cultistes, mais des groupes d'astartes couraient au milieu de la marée écarlate. Car la plaine verdoyante se couvrait soudain d'une marée de cancrelats rouges. Des brigades entières de chars en progression se faisait pilonner, ralentir et enfin stopper par le feu infernal des batteries du rempart et des bastions. Tirs directs ou bombardement, missiles, roquettes, tir solides, plasma ou laser, rien n'était épargné aux assaillants. Déjà des centaine d'hommes tombaient lorsque les tir remontaient impitoyablement les colonnes de renégats. La poussière et la fumée qui montaient du sol achevèrent de changer à nouveau la couleur de la plaine.

Au moins six obus frappèrent le groupe de Samaen. Un predator et un vindicator furent projetés de coté par un tir super-lourd tandis qu'une volée de roquettes d'artillerie dispersaient ses hommes. Malgré son armure, il n'y voyait pas à plus de quelques mètres dans la bruine de boue mais il sentait une pulsation sourde dans le sol qui lui paraissait de mauvaise augure.

-A couvert ! Aux cratères !

Ses hommes obéirent en un instant, ignorant les cadavres qu'ils trouvaient au fond des impacts d'artillerie. La pulsation se fit plus forte alors que les chars de la fraternité se repliaient pour éviter le feu roulant qui les assaillait.

Soudain, une figure titanesque traversa la brume derrière eux.

Non.

Titanesque ne rendait pas justice au titan. Il était plus que ca, il était la violence, le courroux, la rage, la guerre et le chaos, tout cela dans une seule construction.

Un dieu.

Les armes du titan parlèrent en striant le ciel au dessus d'eux. La détonation rendit sourd plusieurs centaines de soldats sur la course des rayons meurtriers. Mais les faisceau de lumière se plièrent au contact des boucliers du rempart avant de ricocher follement vers les cieux dans une débauche de lumière telle que le crépuscule s'illumina sur des kilomètres. L'intégralité des batteries de cette section du rempart se concentrèrent sur la machine. Une centaine d'explosion fleurirent sur ses boucliers et sa carapace. Le dieu en flammes bascula en arrière, lentement, dans un rugissement rageur qui fit trembler la terre.

Alors que les cri de désespoir ou de joie n'étaient pas encore éteins, quatre autres dieux s'avancèrent sur la plaine.

Le combat qui suivit, long d'à peine onze minutes, opposa l'intégralité des chars et des titans aux batteries loyalistes. Pour Samaen et ses hommes, ce fut un cauchemar d'ondes de choc et et de tirs perdu dont chaque seconde était une de trop. Un char en flamme passa au dessus de leur cratère en tournoyant. Un des dieux de métal s'effondra en avant, les deux jambes fauchées simultanément. Un obus tomba dans le cratère juste à coté de celui du Red Paladin, tuant une quinzaine de ses hommes en un instant. Puis, le rempart céda presque simultanément en trois points. Deux des brèches étaient si proches que la partie du mur entre elle s'effondra d'elle même quelques secondes après.

Samaen hurla son ordre, repris par chaque officier renégat.

-En avant ! Du sang pour le dieu du sang !

**********************************************************************

Sur ce je pars pour des concours qui vont déterminer mon avenir, comme pour beaucoup d'étudiants. Souhaitez moi merde ^^.


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urhtred_gohslord
post 25/04/10 , 21:38
Message #64



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Bon, ben merde, alors, j'espère le mieux pour toi dans tes examens.
Sinon, ben c'est toujours aussi bien même si il n'y a pas franchement d'action, mais ça augure comme toujours le meilleur.


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Maxwell
post 06/07/10 , 21:31
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Les plaines étaient silencieuses à présent. Ou du moins, elles paraissaient l'être. Dix mille hommes de l'avant garde chargeaient en une masse serrée vers les brèches et le rempart défendus par quatre mille impériaux. Le bruit des pas, des armes légères et des ordres aurait pu être assourdissant, mais passé celui des tir des chars et des titans, il paraissait à peine comme le murmure d'un ruisseau.

Les machines s'avançaient derrière eux pour les suivre dans la ville tandis que les batteries du rempart se préparaient en vue de l'instant décisif, celui ou les unités d'assaut blindé principales serait en ligne de tir direct, lorsqu'elles sortiraient des nuages de poussière, de fumée, d'éclats de métal en fusion et d'ondes électromagnétiques.

Jusqu'à ce moment, il s'agirait d'une bataille d'infanterie, et de blindés léger si l'on s'attachait aux formes. Samaen et ses Paladin formaient la seconde compagnie d'Astartes à arriver devant la brèche principale. De sa position, il pouvait voir que la brèche secondaire se trouvait juste devant un édifice lourdement fortifié, un QG des Arbites peut être ? Cela impliquait que de l'infanterie n'avait absolument aucune chance d'enlever la place. Ce serait à Samaen et à la troupe d'Orbitalas, un autre Red Paladin très proche de Morean, de poser le pied les premiers dans Taurok.

Mais déjà, des défenseurs avaient pris pied au milieu des débris de l'effondrement du rempart. Des Marines en armure blanche décorée d'arabesques bleue, et des templiers sombres aux tabards rouge profond, leurs épées étincelaient en captant les flash de l'artillerie et le soleil couchant. Leurs bolter, ainsi que les lasers de pelotons entiers de FDP, mais Samaen n'arrivait pas à les considérer comme des intervenant dans une bataille d'Astartes, de même que les cultistes autour de lui n'étaient rien d'autre que du décor, les bolters et les armes laser aboyaient en masse contre eux, s'efforçant de les renvoyer en arrière.

Un bruit d'enfer attira l'attention de Samaen derrière lui.

Les char sortaient de la brume.

Le front de l'assaut était certes fragmenté mais comptait plus d'une centaine d'unités, derrière, pas loin de huit cent blindés progressaient dans le chaos le plus complet. La première salve tirée à une distance de six cents mètres, une portée excessivement courte pour un affrontement lourd de cette envergure, souffla trente véhicules. Les tirs suivant anéantirent pas loin de cent vingt tank en une douzaine de secondes. Mais l'assaut n'était pas en reste, le mur semblait couvert d'explosions. Et ce bruit, ce tremblement permanent et pourtant terrible d'un millier d'obus répondant à milles autres obus.

Ils reprirent l'ascension, devant eux Orbitalas et ses hommes atteignaient les Loyaliste, à deux contre un au corps à corps, Samaen espérait simplement qu'il en resterait en vie pendant dix ou quinze secondes, le temps que ses propres "hommes" arrivent au contact. Mais cela ne se passa pas vraiment ainsi. Orbitalas leva ses haches jumelles contre le capitaine des Loyalistes, il y eut un éclair argenté trop rapide, même pour des yeux d'astartes, et Orbitalas explosa dans une brume de sang. Sa tête et son torse partirent dans des directions différentes alors que ses jambes restaient verrouillées en place. Très déroutant.

L'épée à deux main du capitaine n'avait pas quitté son fourreau, il continuait à donner ses ordres d'une main et à abattre les renégats de son pistolet à plasma. Un officier en armure noire se tenait à coté de lui, une épée colossale dans son poing, son heaume portait une couronne de laurier d'or. Autour d'eux, les Paladin n'avançaient pas, la troupe d'Orbitalas refluait même, incapable de faire reculer les noir fanatique et battus en brèches par la fureur des blancs.

Les Astartes ne s'arrêtèrent pas pour autant, malgré le grondement des armes du titan qui se répercuta dans leurs ventre alors que les armes à rayon élargissaient la brèche. Les humains se reculèrent, trop de batteries avaient été détruites pour que le mur ait une chance de tenir. Seuls restèrent l'élite, les Astartes. En rassemblant à sa suite les hommes d'Orbitalas, Samaen mena la seconde attaque.

La mêlée fut intense, les duels se jouaient en un instant, pas de secondes chances face à un poing énergétique et à peine plus pour une épée tronçonneuse. Samaen fit tournoyer sa hache lourde et trancha en deux un noir avant de pousser l'offensive, les loyalistes se repliaient pour éviter de subir des pertes trop importantes. Les deux chef de la résistance étaient déjà les derniers au sommet du monticule. Trop peu de sang avait coulé pour qu'il accepte de s'en contenter.

Morean et Toraen fondirent ensemble sur le noir, la supplique de Morean s'accordait étrangement avec les prières graves du templier, avec sa seule lame, il dévia les trois hache, un revers entailla Toraen de bas en haut puis un coup de pointe força Morean à sauter en arrière pour partir bouler le long de la pente de débris dans une succession de malédictions blasphématoires. Toute une escouade s'attaqua au blanc sans plus de succès, au pistolet à plasma et à l'espadon, il pourfendait vaillamment tous ceux qui approchaient. Au moment où Samaen allait se jeter dans la mêlée, le blanc lui rit au nez et sauta en arrière. Quelque chose ne collait pas dans sa façon de voler, il changeait de trajectoire de façon bien trop rapide.
Le noir s'était simplement jeté de l'autre coté de la brèche et s'était laissé roulé.

Malgré l'honneur qui était à présent le sien, le Paladin sentait la colère dans son ventre. Les loyalistes s'échappaient dans la ville, avec trop d'infanterie et de blindés pour que Samaen et sa troupe puissent les poursuivre ... Il allait devoir consolider la tête de pont et attendre l'inévitable guérilla urbaine qui suivrait.


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urhtred_gohslord
post 07/07/10 , 0:36
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Encore une fois, j'adore, apocalyptique à souhaits, le seul bémole que je trouverais, c'est que je ne ressens pas vraiment le souffle épique de deux "géants" tenant à eux seuls une brèche pourtant assaillie par la crème de la crème de la crème... on voit plutôt comme une nonchalance presque comique...
Mais sinon, le reste est vraiment très bien !!


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