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Full Version: La defense de Nemios
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Naruto_Kyubi
Eh bien voilà. Je suis suicidaire, c'est donc pourquoi je me suis dit que j'allais poster ma fic ici, malgré celles qui sont déja géniales ici et que ma fic n'atteint même pas la cheville. happy.gif
Eh bien la voilà :









La Défense de Nemios







Le soldat Julian se grattait le menton pendant qu'il pissait sur un nid de fourmis, il eut un petit sourire en voyant le sable s'effondrait à cause de lui, s'amusant à noyer les fourmis qui en sortait.

-« Crève sale vermine Xeno ! »
-« Ho ! Tu te bouges ! On n'a pas toute la journée, fini ton massacre miniature ! »

Se tournant vers l'interlocuteur ; un homme d'à peu prés sa taille, aux cheveux bruns, coupés courts, une barbe hirsute au visage et l'emblème du 512éme de Nemios sur son épaulière ; Julian remonta sa braguette, et dit :

-« Ca va Miguel. Je n'ai pas le droit de me soulager un peu ? Ca fait une semaine qu'on n'a pas abattue de xéno dans le coin, faut bien que je bute quelque chose entre temps. »
-« Justement. Ce n'est pas normal. Reste sur le qui-vive. L'Empereur seul sait quel danger on repousser les vagues d'orks sauvages qui arrivaient à la base. »
-« Bof, même quand ils venaient on les abattaient trop vite. Ce n'est pas fun d'abattre des cibles armés de lance-pierres. »
-« Juste prend ton fusil. Notre tour de garde est terminée. »

Prenant lui-même son fusil, Miguel commença à marcher vers la base, Julian le rattrapa assez vite, après avoir craché un molar sur les nouvelles troupes de fourmis apparus et mis son sempiternel cigare encore fumant dans sa bouche.
Les 2 hommes étaient rentrés dans la Garde Impériale vers l'âge de 25 ans, lorsque une Waagh ! Orks sur le système proche entraina une mobilisation générale dans le leur. Heureusement ils laissaient chacun plusieurs enfants derrière, leurs familles respectives pourront continuer à servir l'Empereur même si ils meurent.

Les 2 hommes avaient à peu prés 35 ans, Julian arborait fièrement une barbe de 2 jours, un cigare fumant ne quittant jamais sa bouche, il avait un certain plaisir lorsque il appuyait sur la gâchette de son fusil, ne pouvant s'empêcher de sourire à chaque fois qu'il abattait un ennemi, mais son arme de prédilection était le lance-flamme. Il ne se contentait pas de sourire mais il entrait dans une euphorie hystérique lorsque l'odeur de son cigare se mélangeait avec celle de xénos brulé vif. Miguel quand à lui était plus posé, il ressemblait de loin, de par la forme de son corps musclé, grâce à l'entrainement poussé qu'ils avaient subis, à Julian, pourtant leurs comportements respectifs étaient très différents. L'un était du genre à se la couler douce, ne daignant se lever, sauf si c'est pour éliminer les ennemis de l'Empereur, ce qu'il faisait admirablement, lui permettant d'échapper à une exécution pour sa nonchalance, son talent au combat étant assez utile, et aussi grâce à son fidèle ami qui plaidait toujours en sa faveur. Ce dernier réfléchissait plus à ses actions, il sauva mainte fois ses camarades en devinant une embuscade et en prévenant le sergent de son escouade, c'est pourquoi ses talents d'éclaireurs étaient tout autant apprécier.

Après quelques minutes de marche, les 2 hommes arrivèrent enfin à la base impériale. Devant les portes se tenaient un peloton au garde à vous, ils étaient déjà loin lorsque Miguel et Julian arrivèrent enfin au pied des murs.

-« Numéros d'identification. » Leur jeta l'homme derrière les portes massives
-« M506 et J312, partis pour leur tour de garde, code Zeta »

Après que le tapotement sur un clavier se fit entendre, les portes s'ouvrirent, les laissant entrer.

-« Dis, c'est chaque jour la même chose, tu nous reconnais jamais ou quoi ? »
-« Désolé les gars, c'est la procédure. »
-« Ouais, ben elle est chiante ta procédure, c'est pourtant facile de reconnaître un humain d'un ork ou d'un eldar. »
-« Va dire ca au Haut-commandement sur Terra et après rappelle-moi. »

Sachant que la conversation allez prendre du temps, Miguel se dirigea vers son bunker là où le reste de son escouade devait se trouver, après que leurs tours de garde respectifs se soient achevés. Il s'engouffra dans le bâtiment, plaça son fusil à coté de son lit et alluma le réchaud à ses cotés, il sorti un morceau de viande de son casier, prit sa baïonnette et la planta dessus, il ouvrit alors sa gourde et but une bonne gorgée d'eau fraiche.
Lorsqu'il eut finit son casse-croute, Julian arriva enfin, un ?il au beurre noire, et la lèvre coupée.

-« Combien ? »
-« Une semaine. »
-« Tu faiblis, normalement tu les envois pour 2 semaines à l'infirmerie »
-« Ouais, mais ils ont l'habitude maintenant, ils essayent plus de rester se battre, ils se sont passés le mot, alors ils courent, et moi je suis un peu essoufflé quand je les rattrape. »
-« Tu pourrais aussi essayer de pas t'énerver contre tout le monde. »
-« Si il y avait de l'action ces jours-ci j'aurais peut-être put me retenir, mais là je ne peux pas. Il faut que je tape sur quelqu'un. »
-« D'accord, mais évite les gradés, bon sang, je commence à en avoir marre de t'éviter la fusillade, heureusement que le commandant de la base sait à que tu es un bon soldat, mais si il s'absente ou que tu dépasse les bornes je ne pourrais pas toujours le convaincre. »
-« Ca va. J'ai juste besoin de me défouler. J'aurais aimé faire partie du peloton qui est parti, ils sont partis voire pourquoi il n'y avait plus d'activité ennemi. »

S'allongeant sur son lit, Julian ferma les yeux et s'accorda une petite sieste, pendant ce temps Miguel décida de prendre part au tournoi de belotte qui avait commencé dans le bunker.

Après avoir gagné une semaine de corvée en moins, Miguel s'allongea à sont tour sur son lit, au moment où il allait tomber dans le royaume des songes, la radio grésilla et on put entendre la voix d'un soldat.

-« Les soldats Miguel et Julian sont demandés par le commandant. Ca c'est la partie du message officielle. Officieusement il a rajouté qu'ils se bougent le cul sinon ils les fusillent ! Alors magnez-vous ! »

Julian s'étant aussi réveillé se tourna vers Miguel ;

-« Et merde. Je sens qu'on a des emmerdes. »
-« Comment t'as fait pour deviner. Je ne te savais pas aussi perspicace. » Dit Miguel avec une certaine pointe d'ironie.
-« Ce n'est pas le moment vous deux ! Vous voulez finir fusillé ou quoi ? Vous l'avez entendu. Debout ! »

Après que le sergent les aient virés du bunker presque à coup de botte, les 2 soldats arrivèrent quelques minutes plus tard. Après que les gardes kasrkins les aient laissés passer ils entrèrent dans le bureau du commandant.

-« Vous êtes en retard. Je vous aie appelés il y a 5 minutes. »

Sans leur laissés le temps de se justifier, il fit signe aux kasrkins qui les avaient accompagnés dans le bureau. Ceux-ci se mirent face à eux et leurs donnèrent un coup de crosse sur l'estomac. Se tordant sous la douleur, les 2 hommes tombèrent à genoux, là les kasrkins abattirent leurs bottes sur leurs figures, les faisant tomber de tout leur long.

-« N'arrivez plus en retard. Maintenant je dois vous parlez à tous les deux. Tout d'abord, Julian j'en ai assez que vous m'envoyiez quotidiennement mes soldats à l'infirmerie. La seule raison pour laquelle vous êtes encore en vie est celui qui est à vos cotés. Si je n'étais pas un grand ami de son défunt père, les commissaires vous auraient déjà abattus. Au prochain grand blessé que vous enverrez à l'infirmerie, je vous abats moi-même.
Quant à toi, Miguel, j'ai besoin de toi, le peloton que j'ai envoyé aujourd'hui n'émet plus, tes talents d'éclaireurs sont connus, et comme je ne peux envoyer un autre peloton au risque de trop baisser les défenses de la base, je t'ordonne de composer un groupe au maximum de 10 soldats pour allez les rejoindre, on te donnera toutes les informations nécessaires.
Rompez ! »

Se levant péniblement, les 2 soldats se trainèrent péniblement hors de la salle et du bâtiment. Après être enfin arrivé dans leur bunker, ils s'allongèrent dans leurs lits, réveillant une bonne partie des soldats, dont le sommeil était devenu léger après avoir été sur le théâtre de la guerre, sur le chemin entre l'entrée et leurs lits. S'endormant après de longues minutes, leur sommeil fut des plus agités.
Le lendemain, après de trop courtes heures de sommeil, Miguel se mit à la recherche de volontaires. Il avait déjà pris Julian, par sécurité, il était sûr qu'il se serait fait rapidement fusillé. Il chercha les volontaires parmi ceux, qui comme Julian étaient las de cette ennui et n'attendaient que le moment où ils pourraient utiliser leurs munitions. Il réussi à en trouver 5, principalement des gardes sans spécialisation. Après coup il réussi à convaincre l'opérateur radio, Cloud, puis suivit un spécialiste du lance-grenade et un autre du fusil à plasma, Hélion et Flavis. Tous faisaient partis du 512éme de Nemios. Ils se donnèrent comme point de rencontre le réfectoire du régiment.

-« Bon, écoutez-moi bien les gars. Ce n'est pas une mission de massacre, on doit s'infiltrer et savoir qu'est-ce qui est arrivé au peloton qui a quitté la base hier, alors même si vous en avez envie, ne tirez pas sur tous ce qui bouge. » Miguel dit ses derniers mots en accusant Julian des yeux.
-« Puisque je t'ai dis que je serais sage. Tu peux me faire confiance, non ? »
-« Justement. La dernière fois on a failli y passer, je te rappelle que c'est toi qui as attiré les orks sur moi pendant notre tour de garde la semaine dernière. »
-« Ce n'est pas ma faute si le gretchin que j'ai buté était celui de leur boss. En plus ils avaient juste des lances et des haches et ils étaient seulement une vingtaine. T'es en vie, non ? »
-« Ce n'est pas ca le problème?en fait, si. Merde, on n'est pas là pour ca. Comme je le disais, c'est une mission d'infiltration, ne jouer pas au héros. Le peloton se dirigeait vers les pics de Stratus avant qu'il perde contact, on y va, on observe et on reçoit les ordres. Compris. »

Tous acquiescèrent d'un signe de tête, sauf Julian qui était trop occupé à faire la gueule. Quelques heures plus tard, après être passés à l'armurerie, avoir récupérés les différentes boites de premiers soins et pris des provisions, le groupe, prénommée NI 512 pour Nemios Infiltration 512éme, se présenta devant les portes de la base où les attendaient le commandant et sa garde.

-« Je vois que vous avez recrutés vos hommes, et exactement 10, parfait. Je vous souhaite bonne chance et que l'Empereur veille sur vous. »

Les 10 soldats se mirent au garde à vous et quittèrent d'un pas cadencé la base impériale et prirent la direction indiquée par Miguel. Les pics de Stratus se profilèrent bientôt à l'horizon, au-dessus des arbres de la forêt qui les entouraient. Ils se préparaient à toute éventualité, et là où normalement les échines se dressent au moindre bruit suspect, se trouvait à la place des doigts crispés attendant avec impatience un bruit suspect pour pouvoir avoir un prétexte de vider son chargeur sur un lapin ou une plante.


Lorsque la nuit tomba enfin, les 10 hommes n'étaient plus qu'à quelques 50 km de leur objectif, mais ne cherchant pas à prendre de risque, ils décidèrent de poser leurs tentes jusqu'à l'aube.

-« Cloud, envoi un message à la base, donne leur notre position et toutes les autres conneries de routine. Bon, on est seulement 10 alors je veux que 2 d'entre nous, prennent quelques mines et m'établissent un périmètre de sécurité, ne me faites pas un truc définitif, on les récupère le lendemain. »

Deux soldats prirent le sac remplis de mines et s'engouffrèrent dans la forêt, le groupe s'étant établit dans une petite clairière, proche d'un petit cours d'eau. Les soldats restant continués à montés les tentes, 10 minutes plus tard elles étaient prêtes. Lorsque les 2 soldats eurent finis avec les mines et qu'ils revinrent au camp, Miguel distribua les rations à tout le monde.

-« C'est tout ? Tu te fous de moi, on a assez de bouffe pour 1 mois. »
-« Si t'en veux plus t'a qu'à allez chasser de la viande. »
-« J'ai pas trop le choix avec ce que tu nous refile. Passe-moi mon fusil. »

Miguel lança son fusil à Julian, celui-ci l'attrapa en plein vol et se dirigea vers le point d'eau, il pointa son fusil vers le fond et resta immobile pendant de longues minutes. Lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait il tira une salve dans l'eau et sauta dans l'eau plantant sa baïonnette au fond. Enfin c'est ce que tous pensait, mais lorsqu'il revint sur la berge, il tenait un poisson dans la main gauche et un autre était planté sur la baïonnette.

-« Sushi pour tous ! Servez-vous, là il y en a pour tout le monde ! »

Les poissons furent engloutis rapidement, l'un fut manger en morceau cru, des sashimis selon Hélion. Le deuxième fut grillé et manger tout aussi rapidement.
Le camp fut enfin silencieux lorsque chaque soldat s'endormi dans sa tente, mais aucun soldat ne baissait sa vigilance, ils ne dormaient qu'à moitié, prés à empoigner leurs armes et à sortir en trombe de leurs tentes pour éliminer tout opposant comme cela se passait fréquemment lorsqu'un groupe quittait la base. Pourtant, aucun bruit n'est venu perturber les chants des singes hurleurs ou des hiboux vocalus. Leurs chants ont bercés les soldats jusqu'au lever du premier soleil, le second se levant 1h30 plus tard. Temps suffisant pour que les soldats est récupérés tout leurs bagages et pour Julian de pêcher quelques poissons et un Homard d'eau douce à quatre pinces. Lorsque les mines furent toutes récupérées, sauf celles qui avaient explosé à cause des animaux encore fumant à coté des petits cratères formés, le NI 512 se remit en route.
Après quelques minutes de marche, des buissons commencèrent à s'agiter à leur droite, ils empoignèrent leurs armes et se mirent en position d'embuscade. Enfin il émergea, un soldat impérial, du sang perlant sur son front, les bras couverts d'entailles visibles grâce aux nombreuses déchirures de ses manches. Il semblait essoufflé et s'aidait de son fusil pour marcher.

-« Halte ! Décline ta putain d'identité ! »

Le soldat tourna lentement la tête vers Julian, le visage blême, il cherchait à dire quelque chose mais ne put sortir qu'un borborygme incompréhensible.

-« T'a pas compris ? Alors je réessaye. Dis-moi qui tu es bordel de merde ! »

Le soldat s'effondra pour toute réponse. Flavis prit une des boites de premiers soins et se précipita sur le soldat inconscient.

-« Mais qu'est-ce qui fout à la Garde Impériale ? Je lui demande gentiment c'est quoi son nom et il s'évanouit. Putain de petite nature.
-« Si c'est ca que tu appelle être gentil rappelle-toi de pas t'énerver. »
-« Très amusant Hélion. J'explose littéralement de rire. »
-« Si seulement c'était vrai. »
-« Ho, tu m'cherches ! »
-« Dites, vous voulez pas la fermer tous les deux et m'aider à le soigner ! »
-« C'est l'autre ducon qu'à commencer. »
-« Qu'est-ce tu lui dis à l'autre ! »
-« Vos gueules ! »

Miguel cria avec une telle hargne que tous se tinrent immobiles pendant un instant, sauf Flavis qui continué frénétiquement à soigner le soldat.

-« On a un soldat blessé là. Alors on bouge pas, on le soigne et on voit qu'est-ce qui peut nous dire. Pendant ce temps, Cloud, envois un autre message à la base. Dis leur qu'on a un quasi macchabé sur les bras et qu'on sait pas quoi en faire. »

Empoignant sa radio, Cloud envoya les messages codés à la base, il ne restait plus qu'à attendre que le soldat se réveille et les ordres de la base.
Julian était allongé depuis maintenant une heure en temps standard terrien. Il somnolait, comme à son habitude, il ne remarqua même pas Miguel lors celui-ci s'assit à coté de lui.

-« Passe-moi un cigare. »

Sans même le regarder, Julian pris un cigare de sa poche et le tendit vers Miguel, qui l'empoigna et le mit à ses lèvres.

-« Tu veux du feu. »
-« Non. J'peux me démerder. »

Miguel attrapa son fusil et le mit à la verticale, puis, le cigare encore à ses lèvres, pressa la détente, embrasant l'autre extrémité du tabac roulé.

-« T'aurais pu en récupérer d'autres, tu sais bien que le tabac de Thalius est pourri. Il a un goût de merde. »
-« Je te rappelle que ce sont mes cigares, t'aime pas, alors t'as qu'à rouler une feuille d'écorça, tu me diras si c'est meilleur. »
-« Je te rappelle que tu l'as déjà fait et que t'as vomit tes tripes pendant une semaine. »
-« Ah ouais' J'avais oublié ce détail' »

Expulsant une autre bouffée de fumée opaque, Julian se tourna vers son ami, un petit sourire aux lèvres.

-« Et la petite nature ? Elle s'est réveillée ? »
-« Elle dort toujours, en plus elle bave dans son sommeil et elle appelle sa maman. »

Se tordant de rire, les 2 hommes roulèrent sur eux-mêmes, des larmes perlant sur leurs joues.

-« Ouah ha ha? Oh putain, j'arrive pas à croire qu'il est entré dans la Garde Impériale. En tout cas, ça m'a fait du bien, j'avais besoin d'une bonne rigolade. »
-« Miguel ! Un message de la base pour toi ! »
-« C'est bon j'arrive Cloud ! Allez, lève-toi, je vais pas te laisser seul ici. »

Cloud passa le combiné à Miguel lorsqu'il arriva.

-« Ici Miguel, numéro d'identification M506 du 512éme de Nemios, j'écoute. »
-« Ici la Base Parnès, on dit que vous avez trouvez un blessé ? »
-« Affirmatif. Il est salement amoché. »
-« Avez-vous vérifiez son identité ? »
-« Pas encore, on attends qu'il se réveille. »
-« Depuis quand vous avez besoin d'une autorisation. Fouillez-le ! »
-« Flavis, fouille-le. Sinon, qu'est-ce qu'on fait de lui quand il ouvrira les yeux ? »
-« Vous l'interrogez, vous nous contactez et on vous dit quoi en faire. Oh. Si il essaye de fuir vide ton chargeur dans son dos. » »
-« Cette fois j'ai l'autorisation ? »
-« T'en aurais vraiment eu besoin ?! Base Parnès, terminé. »

Après avoir reçu ses ordres, Miguel alla aider Flavis dans ses fouilles méticuleuses du corps du soldat. Celui-ci avait déjà sorti plusieurs objets des poches du soldat, des munitions, des grenades, un couteau de combat, une baïonnette? En bref, tout ce qu'un soldat impérial avait sur lui à l'accoutumé. Pourtant on trouva dans ses poches quelque chose d'inhabituel, une sorte de talisman de petite taille, celui-ci avait une forme étrange, il représentait un cercle, cernée de 8 flèches. Miguel n'y prêta pas trop attention, ce devait être une sorte de bijoux de la planète natale du soldat. Mais plus il observait l'objet, plus celui-ci lui paraissait familier, comme s'il l'appelait, lui demandait de le rejoindre. Alors que son regard semblait captiver par le bijou, Julian arriva derrière lui et lui donna un coup violent sur le dos qui fit tomber l'emblème des mains de Miguel, celui-ci reprit aussitôt ses esprits.

-« Ben alors, tu t'es trouver un joujou ? T'avez l'air hypnotisé, comme après être resté 5 heures de suite devant un des films pourris qu'ils nous passent à la base. »
-« Je?j'sais pas, j'ai dut dormir debout. Bon alors Flavis, elle se réveille la blessée. »
-« C'est bon, je lui injectée de quoi la faire péter le feu la petite nature, littéralement. »

Comme pour confirmer ses paroles, le soldat émit un petit grognement, puis leva doucement ses paupières, révélant des yeux de couleur noire. Se redressant lentement, il s'attrapa la nuque puis observa avec attention les visages des 3 soldats autour de lui. Enfin, il prononça enfin quelque chose.

-« Ca y est ? Ils sont partis ? Le cauchemar est enfin fini ? »

Julian, Miguel et Flavis furent sans voix pendant quelques secondes, ils se jetèrent quelques regards furtifs, puis comme d'un seul homme éclatèrent d'un fou rire sans fin. Lorsque Flavis réussit enfin à articuler quelques mots, il s'adressa au blessé :

-« Dit. Tu t'fous d'nous ou quoi ? Mais qu'est-ce tu raconte ? »
-« C'est vraiment fini ? Vous êtes des soldats impériaux ? »
-« Oh non. Les uniformes sont pour une fête organisée par le seigneur suprême de cette forêt : Lord Chouquette. »
-« Merci Empereur ! C'est enfin terminé ! »
-« Bon tu changes de disc là. Ca devient soûlant. »

Sans dire d'autres mots, le soldat commença à pleurer toutes les larmes de son corps et se jeta sur Flavis pour le prendre dans ses bras.

-« Qu'est-ce tu fais ?! Lâche-moi ! Je suis pas ta mère ! Mais tu me lâche bordel ! »
-« Je crois qu'il t'aimes bien Flavis. N'oublie pas de le nourrir et prend bien soin de lui. Faut pas oublier de le brosser dans le sens du poil. »
-« Tu te la fermes Julian ! Et toi lâche moi ! »

Après avoir réussi à se dégager de l'étreinte du soldat, Flavis recula de quelques pas.

-« Mais putain, qu'est-ce tu fous à la Garde Impériale ! »
-« Bon finis la rigolade, tu vas répondre à quelques questions'Bon tu arrêtes de chialer là ! »
-« Laisse-moi essayer Miguel. »

Sans attendre de réponse, Julian empoigna son fusil et le mis à bout portant de la tête du soldat.
-« Alors. Tu va répondre maintenant ? »

Retenant difficilement ses larmes, le soldat essaya de se plaindre, mais devant le visage sévère de Julian il se ravisa.

-« Bien, on dirait que tu est devenu sage. On commence, qui est tu ? »
-« Je suis Gallus, soldat du peloton Vision, code d'identification G248, seul survivant du peloton Vision. »
-« Flavis, va voir Cloud et va me faire vérifier ces infos, j'ai quelques questions sur la dernière partie de son discours à poser. »

Après que Flavis se soit engouffré dans les buissons, Miguel se tourna vers Gallus, il s'aperçut que celui-ci cherchait quelque chose au milieu des objets qui étaient éparpillés par terre.

-« Ce sont toutes mes affaires ? »
-« En tout cas ce qu'on a sorti de tes poches. »
-« Où est-il ? »
-« Change pas les rôles, tu te la fermes et tu parles pour répondre à mes questions. »
-« C'est très important. Il faut que je le récupère. »
-« On dirait que t'as pas compris. Je vais faire un autre essai : qu'est-ce que tu veux dire par dernier survivant du peloton Vision ? »
-« Je veux dire qu'ils sont tous morts ! »
-« Tu vois là on avance, et baisse le ton, sinon celui avec le fusil sur ta tempe risque d'avoir une crampe à l'index droit. »
-« Mais personne n'a de fusil sur ma tempe. »
-« Oh désolé. Je vais arranger ca. Julian. »

Pour seul réponse Julian pointa son fusil sur la tête de Gallus.

-« Eh bien voilà. Tout est en place, tu réponds gentiment maintenant ? »
-« Ca va, lâche tes questions qu'on en finisses. »
-« Parfait. Alors, qui les as massacrés, qui as bien put éliminés ton peloton ? »
-« Personne. »
-« Tu veux vraiment jouer au plus malin avec moi ? »
-« Je ne joue pas. Ce n'est pas quelqu'un, mais plutôt quelque chose. C'était comme si tout mes pires cauchemars avaient pris forme face à nous. Nous fûmes balayer, les quelques survivants purent battre en retraite et essayer de retourner à la base, mais ca nous a rattrapés et anéantis jusqu'au dernier, sauf pour moi, j'ai put m'enfuir jusqu'à ce que vous me retrouviez. »
-« Parfait, là tu as répondu à pas mal de question que je voulais te poser, tu t'améliore. Maintenant explique un peu plus c'est quoi ce truc. »
-« C'est'c'est'une marée d'abominations, de créatures à forme quasi-humanoïdes, mais ca n'avait rien d'humain, c'était juste une grande abomination, faite de créatures plus effrayantes les unes que les autres. »

Leurs regards se croisant, Miguel et Julian pensait que Gallus se foutait de leurs gueules.

-« Dis, est que tu sais au moins qu'est ce que tu es en train de dire ? »
-« Je savais que personne ne me croirez. C'est pour ca que je réussis à arracher un de leurs emblèmes d'une des créatures qui étaient tombés face à nous après qu'ils m'ont laissés pour mort. Maintenant dites-moi où il est. »
-« Dis-nous à quoi il ressemble. »
-« C'est un cercle cernée de 8 flèches. »
-« Oh, tu veux dire ce truc. »

Ramassant l'objet en question, Miguel le mit sous le nez de Gallus, le faisant osciller comme une pendule devant Gallus. Ce dernier suivait des yeux le mouvement du talisman.

-« Rend-le moi, il faut que je le ramène à la base. »
-« Ca, ca dépend. Si la base ne te reconnait pas on devra t'abattre. Alors j'aimerais pas être à ta place. Lève-toi, on va vérifier tes infos. »
-« Veuillez avoir l'obligeance de me suivre messire. »
-« L'obligeance ? Te suivre ? Ton fusil dans mon dos me dit le contraire. »
-« T'es pas aussi stupide que ca on dirait. »

Lorsque le cortège formé de Miguel, Gallus, Julian et son fusil furent à la hauteur de Cloud, celui-ci se tourna vers eux, tendant le combiné à Miguel.

-« Ils veulent te parler. »
-« Merci. Ici Miguel, j'écoute. »
-« On m'a dit que vous aviez trouvez un soldat non-identifié. »
-« Ah, c'est vous commandeur, je ne pensé pas que vous alliez répondre personnellement. Effectivement, celui-ci dit qu'il s'appelle Gallus et qu'il appartient au peloton Vision. Je crois que Flavis vous as déjà donné toutes les infos nécessaires. »
-« Effectivement. Tout est en règle, il appartient bien au peloton Vision. Vous avez de la chance, d'être tombé sur un soldat du peloton que vous cherchiez. »
-« En fait. C'est plutôt lui qui nous est tombé dessus, on l'a trouvé blessé et il affirme être le seul survivant du peloton. Celui-ci se serait fait décimé par, ce sont ses mots, une marée d'abominations, de créatures à forme quasi-humanoïdes, mais qui n'avait rien d'humain. »
-« Et vous le croyiez ? »
-« Qui pourrait croire une chose pareille ? Pourtant il insiste, pour preuve, il s'appuis sur une sorte de talisman, qui serait un de leurs emblèmes. »
-« Décrivez-le-moi. »
-« Ca forme est assez simple, il s'agit d'un cercle de métal cernée de 8 flèches. »
-« 8 flèches vous dites ? Mm'Dans le bénéfice du doute, je l'incorpore à votre escouade, plus précisément dans le NI 512. »
-« Quoi ?! Pourquoi ?! C'est pas plus simple de le renvoyer à la base ? »
-« Il vous aidera dans votre mission, il vient des pics de Stratus, il connaît sûrement des raccourcis. »
-« Mais, notre mission est terminée, nous avons trouvé le peloton Vision, même si ce n'est qu'un seul homme. »
-« Vous n'avez pas bien compris vos ordres alors. Il s'agissait d'arriver aux pics de Stratus, d'examiner le terrain, de nous fournir les infos et d'attendre les ordres. Retrouver le peloton Vision n'était que secondaire, vous devez encore accomplir votre objectif principal. Mettez-moi sur haut-parleur. »
-« Oui, commandeur. »
-« Soldat Gallus. Je vous présente votre nouvelle escouade, de plus je vous incorpore au NI 512. Leur mission est d'atteindre les pics de Stratus. Vous en revenez, vous allez donc les aider. »
-« Les'pics'de Stratus'Mais'mais, je peux pas y retourner. Pitié ! Me renvoyer pas là-bas ! »
-« Vous servez l'Empereur ! Ne l'oubliez pas ! Vous exécuterez les ordres, je donne l'autorisation à n'importe quel membre du NI 512 de vous abattre s'ils ont le moindre doute sur votre loyauté ! N'essayez pas de désertez ! Vous n'y survivrait pas ! Je vais donnez la description du talisman que vous avez trouvez à l'Administratum, je vous contacterez tous plus tard. Base Parnés. Terminé. »
-« Non ! Non ! Je vous supplie ! Ne me faites pas ca ! »

Gallus se jeta vers la radio, mais le pied de Miguel s'interposa, et sa face se fracassa dessus.

-« Il s'est déjà déconnecté, et on va pas le rappeler. Relève-toi, c'est pas un simple coup de pied qui met hors-service un membre du NI 512. »

Se relevant péniblement, Gallus était au bord des larmes, les retenant avec beaucoup d'effort. Il sentit 10 regards de braises sur lui, il sentait que, malgré les ordres qui le faisaient être officiellement un membre du NI 512, officieusement, il était un étranger qui s'était incrusté parmi eux.

-« Va monter ta tente, ont se réveillent au lever du premier soleil et ont se mets tous en mouvement au lever du deuxième. Voilà ta ration et un morceau de viande à cuire. Ont se revoient demain. »

Le laissant en état de choc, Miguel continua de distribuer les rations et morceaux de viandes pendant que les soldats montés leurs tentes. Il eut un certain sentiment de pitié pour Gallus, non pas parce qu'il retournait là où ses cauchemars prirent formes, mais parce qu'il le jugeait comme une lavette qui ne méritait pas d'appartenir à la Garde Impériale, et encore moins à son régiment.

Cela faisait 2 jours que le NI 512 avait entamé sa mission de reconnaissance, en chemin il avait récupéré un soldat du peloton recherché en mission secondaire, une fillette qui avait déjà pleuré plus souvent face à eux que n'importe quel garde impérial, et de joie puis de désespoir. Aucun soldat ne devait et ne pouvait ressentir le bonheur sauf lorsqu'il abat un ennemi de l'Empereur, encore moins de désespoir, ils ne pouvaient ressentir le désespoir, ils insulté l'Empereur ainsi. Toutes ces pensées se tordaient dans l'esprit de Miguel, c'était ce qu'il avait appris par c'ur lors de son entrée à lé Garde Impériale, les commissaires le lui avaient répétés sans cesse, ne jamais ressentir que le bonheur de savoir que son travail a été accompli, celui d'écraser les ennemis de l'Empereur. Mettant de coté toutes ces pensées, Miguel observa Gallus, il l'avait mis entre lui et Julian, il n'hésiterait pas à l'abattre en cas de fuite et il savait que Julian aussi.

-« C'est encore loin ? »
-« Plus que 3 km d'après les appareils »
-« Merci Cloud. Bien, faites très attention, cette?marée d'abominations ? »

Gallus hocha à peine la tête en signe d'acquiescement, il était blanc comme un cadavre.

-« Bref, l'ennemi est proche alors faites attention et ne baissez pas votre vigil' »
-« Quoi, pourquoi tu t'es arrêter ? Avance. Qu'est-ce qui a Mig? »

Lorsque Julian se mit à coté de Miguel il comprit aussitôt, le reste de l'escouade aussi quelques secondes plus tard.

-« Qu'est-ce que c'est que ce truc ? »
-« C'est pas normalement une forêt jusqu'au pied des pics ? »
-« Si ca c'est une forêt' »
-« Gallus ! Bouge ton cul et viens ici ! Dis-nous ce que c'est ! »

Sans venir, au contraire, s'asseyant sur le sol, Gallus n'avait même pas cherché à découvrir ce qui inquiétait le NI 512. Il savait déjà ce que c'était.

-« C'est le début de l'horreur?Tout est changé à partir d'ici?Si vous trouvez un arbre il essaiera sûrement de vous arracher les bras, idem pour tout le reste, l'eau est devenu rouge sang, les créatures au fond sont devenus des horreurs, même le Miliaire d'eau douce, de la taille de mon pouce, inoffensif d'habitude, essaiera de vous tuer, pire si on l'avale il vous mange de l'intérieur. »

Face à eux se tenait une terre de désolation, tous les arbres avaient quasiment disparut, les seuls encore debout mouvaient leurs branches essayant d'empaler les rares créatures qui passaient à proximité, créatures qui ne ressemblaient à plus rien de connu, enfin vaguement.
On pouvait reconnaitre la forme d'un Goupil Néméen par exemple, mais le Goupil Néméen n'avait pas ces griffes aussi acérées que les couteaux impériaux, ni des dents aussi longues et meurtrières que les Wulfen de Fenris, ni ces pics qui sortaient de son échine.
Le sol lui-même avait changé, des brèches apparaissaient et disparaissaient un peu partout, certaines ressemblaient à des énormes boutons qui gonflaient à une vitesse alarmante avant d'éclater dans une gerbe de pus. D'autres visions cauchemardesques s'offraient face à eux, les soldats du NI 512 étaient incapables de les décrirent, encore moins de les comprendre. Jamais, même avec une imagination ridiculement fertile, ils n'auraient pu concevoir une telle image. Ce devait être l'?uvre d'un fou ou d'une créature hanté par les pires cauchemars jamais conçues.

-« On bouge. »
-« Comment ca, tu t'fous d'nous. Tu veux quand même pas marcher au milieu de?ce truc, cette chose qui nous entoure. »
-« Si. On est venu pour ca, alors on avance. »
-« T'as pêté un câble ou quoi ! Reprends-toi Miguel ! On peut pas continuer ! »
-« Si. Il le faut, si vous voulez je vous laisse quelques minutes, le temps que je contacte la base, ensuite on bouge. C'est un ordre. »
-« Tu t'les fous dans le cul tes ordres, tu contacte la base d'accord. Mais on continue pas. »
-« Désolé Julian, mais tu sais très bien que on doit avancer et qu'on avancera, que tu le veuilles ou non. Cloud, passe-moi la radio, Hélion surveille-moi Gallus. »

Assis sur son siège, il ne remarqua pas ce qui semblait être un homme s'approcher de lui.

-« Seigneur. Comme vous l'avez prédis un petit groupe s'approche. Ils viennent d'atteindre la lisière de Leur Influence. »
-« Parfait. Va, tu m'as apporté une bonne nouvelle, je t'autorise un séjour d'une nuit dans le temple de ton choix. »
-« Vous êtes trop bon seigneur. »

Un sourire s'afficha sur ses lèvres, plutôt une sorte de rictus qui ressemblait à un sourire. Un autre carnage allait enfin débuter.

-« Base Parnès. Ici Miguel du NI 512, j'ai de nouvelles infos. »
-« Ici la Base Parnès, nous vous avons bien reçu, allez-y. »
-« Sur un périmètre de 3 km autour des pics de Stratus, la forêt a totalement disparut. Un terrain étrange et effrayant s'offre à la vue de mes hommes, les créatures ont mutés et sont meurtrières, les arbres aussi. De plus, le sol lui-même est étrange. »
-« Le commandeur a entendu votre rapport, il exige de vous parler. »
-« Bien passez-le moi. »
-« Miguel, ce que vous dites confirme nos pires craintes, mais je vous expliquerez plus tard, en attendant, continuez votre mission de reconnaissance, si vous rencontrez une force hostile et que vous subissez des pertes importantes je vous autorise à rentrer sur le champ. En attendant que l'Empereur veille sur vous, vous en aurez besoin. »
-« Comment ca ?! Commandeur ?! Répondez commandeur ! »

Jetant le combiné au sol, Miguel de tourna vers le reste du groupe.

-« La pause est fini mesdemoiselles ! On bouge ! »



-« Ils se sont remis en mouvement Seigneur. »
-« Parfait. Je veux que tu envoie quelques soldats à leur rencontre, une escouade de cultistes devrait faire l'affaire, que l'aspirant champion Tachôs la dirige, il m'a assez irrité et j'espère que ces pitoyables gardes l'abattront. »
-« Pourquoi ne pas l'exécutez vous-même, Seigneur ? »
-« Il n'est qu'un outil pour moi, mais un outil qui me déplait, alors autant l'utiliser le plus possible jusqu'à ce qu'il se casse, et je sens qu'il se brisera face à ces misérables gardes. Maintenant va ! »
-« Oui, seigneur. »


Le NI 512 avançait avec prudence au milieu des abominations qui les entouraient, seul Gallus était relativement calme, il avançait avec certitude et sans que personne ne s'en rende vraiment compte, c'était lui qui les menaient et non plus Miguel. Il dit à tout le monde de ne pas s'approcher des créatures qui les entourent et de toujours regarder où ils marcher, les failles pouvaient apparaître justes à leur pied et se refermait tout aussi vite, piégeant leur jambe, le seul moyen pour libérer l'infortuné soldat étant l'amputation pure et simple, tout les soldats l'écoutaient avec attention.
Ils abattaient régulièrement des créatures cauchemardesques, l'avancée n'était pas pénible physiquement toutefois, mais psychologique, le cri qu'émettaient les monstruosités lorsqu'elles étaient abattus n'arrangeant en rien le moral des soldats.
Un des soldats marcha malencontreusement sur une des protubérances qui enflait du sol, la gerbe de pus le liquéfia presque instantanément. La flaque nauséabonde qui restait de lui disparut lorsqu'une brèche en forme de mâchoire immonde l'engloutit.
-« Putain ! Le con ! Je l'avais prévenu de faire attention ! »
-« Mais bordel de merde ! C'est quoi cet endroit ! »
-« Calmez-vous les gars, il nous reste encore 500 m et on pourra rentrer à la base. »
-« Me calmez ! Tu as vu la même chose que nous ! Il s'est fait liquéfier ! Le sol l'a buté ! Pas une arme où quoi que ce soit sur lequel on peut se venger ! Non ! C'est le sol qui l'a tué ! »
-« Flavis ! Julian ! Gallus ! Ca suffit ! On continue ! Le plus tôt c'est fini, le plus tôt on rentre ! »

Le groupe continua sa progression dans une tension plus palpable que jamais. Quelques minutes plus tard, l'objectif était enfin atteint. Une plaine de petite taille entre 2 falaises, un endroit facile à protéger si on avait le contrôle des falaises, mais si elles tombaient entre les mains de l'ennemi, alors la position se transformait en champ de mort pour les malheureux défenseurs. C'était ce qui a dût se passer.
Les fortifications qui avaient étés érigés n'étaient plus qu'un tas de gravats, couvert du sang des soldats morts pour l'Empereur. Au centre des ruines, 4 piles de cadavres.
La première, la plus imposante, était faite de cadavres décapités, les têtes n'étant visibles nulle part. Une quantité anormale de sang l'entourait et les bras étaient séparés des bustes, au même titre que les jambes.
La seconde était formée de cadavres mutés, les corps ayant des protubérances ressemblant à des griffes ou des mâchoires sortirent de leurs corps et les pénétrant à nouveau, perforant la cage thoracique et les crânes. Certains corps étaient tout bonnement brûlés, mais le feu avait l'air d'avoir débuté à l'intérieur de leurs corps.
La troisième représentait un tas de pourriture, des corps dans un état de décomposition avancée y étaient amoncelés, des petites créatures les dévorant lentement, créatures elles-mêmes en décomposition.
La dernière était celle qui attiré le plus les regards. On pouvait y déceler une certaine esthétique, une forme de beauté. Enfin jusqu'à ce qu'on pose les yeux sur les visages des soldats, montrant qu'ils avaient subit des souffrances sans nom.

-« Empereur?Qu'est-ce qui c'est passé ici ? »
-« Miguel, contacte la base qu'on puisse se casser le plus vite possible. »
-« Cloud ! La radio ! »
-« Voilà ! Dépêche-toi. J'ai aucune envie de rester longtemps ici. »

Alors que Miguel réglait la fréquence, le soldat à ses cotés s'effondra, une plaie béante à la jambe. Se tournant vers l'Est, il aperçut une quinzaine d'hommes armés de pistolet lasers et de couteau de combat, au milieu du groupe se tenait une créature massive, engoncée dans une armure, il put devinait qu'elle avait autrefois été humaine, son casque pendant à sa ceinture, son visage apparent.

-« À couvert ! »

Trainant le blessé derrière une pile de gravât, il fut rapidement rejoint par le soldat portant le sac avec les boites de premiers soins. Il en profita pour armer son fusil, le tenant fermement il participa à la fusillade accompagnée des autres soldats qui ne l'avaient pas attendu pour ouvrir le feu.
Julian et Gallus étaient les plus proches de l'ennemi, derrière en vestige de mur impérial, un peu en arrière, à sa gauche, se trouvait 3 des soldats du NI 512, à sa droite se trouvait Cloud, Flavis armé de son fusil plasma, et Hélion armé de son lance-grenade.
Pendant que l'ennemi chargé, 3 des renégats furent abattus par les lasers impériaux, un de plus fut abattu, du plasma l'ayant atteint en pleine poitrine. Ils atteignirent assez rapidement Julian et Gallus, qui abandonnèrent leurs fusils, Gallus s'armant de son couteau et Julian de son lance-flammes. Une gerbe de prométhéum incandescent atteignit les deux premiers soldats ennemis. Gallus planta son couteau dans le palais d'un soldat ennemi alors qu'il hurlait à plein poumon, la lame traversant sa cervelle, le poing de Gallus pénétrant profondément dans la bouche du renégat.
En repli tactique vers les couverts les plus proches, Julian créa un mur de flamme sur lequel 2 autres ennemis périrent s'ajoutant aux 5 autres abattus par le reste du NI 512. Les 2 derniers survivants et l'homme en armure avaient prit un autre objectif, mettant en pièces les 3 soldats qui étaient à la gauche de Miguel.
C'est alors que les tirs se concentrèrent sur eux, ne laissant que le semblant d'homme en armure debout, les armes conventionnelles ne lui faisant aucun réel dommage. Il se précipita vers Flavis et Hélion, son épée énergétique prête à s'abattre. Il fut stoppé net, une grenade à fragmentation d'Hélion faisant éclater sa jambière et tandis qu'une gerbe de plasma fit fondre son armure au niveau de la cage thoracique, une seconde faisant apparaître sa chair brulé et ses organes. Une dernière grenade à fragmentation l'atteignant au même emplacement, il explosa de l'intérieur.
Le soldat blessé à la jambe était maintenant complètement rétabli, tandis que les soldats s'occupaient de ceux qui étaient tombés, Miguel récupéra la radio et contacta la base.

-« Base Parnès. Ici Miguel. Nous avons atteint l'objectif. »
-« Bien reçu. Nous vous passons le commandeur. »
-« Alors ? Qu'avez-vous trouvez ? »
-« Le mieux c'est que je vous montre. Nous avons réussit à bricoler un lien entre la radio et la caméra incorporé dans un de nos casques. »
-« Parfait. Très bonne initiative. Allez-y, envoyez-moi les images. »

Miguel attrapa son casque, il filma les ruines des fortifications, les cadavres ennemis, leurs armes, le mastodonte en armure, et enfin les piles de cadavres, vestiges du peloton Vision.

-« Voilà. »
-« Par l'Empereur-Dieu. Retournez immédiatement à la base, les informations que vous nous avez envoyez sont cruciales. Très bon travail. »
-« Bien reçu, commandeur. Les gars ! Emportez les corps de nos soldats tombés ! On bouge ! »



-« Seigneur. Le groupe a atteint les ruines, l'escouade de cultiste dirigé par Tachôs l'a rencontré là-bas, comme vous l'aviez souhaité. Ils se sont fait battre, les soldats impériaux ont contactés leur base. »
-« Parfait. Leur base va se fortifier, il y aura donc plus de soldats de l'Empereur-cadavre à sacrifier aux Dieux sombres. Tout se passe comme prévu. »


Ayant placé les 3 soldats tombés sur des brancards faits avec les moyens du bord, les membres restant du NI 512 se relayaient pour les transporter. Comme il l'avait fait à l'aller, c'était Gallus qui les ramenaient vers les terres normales, celles où rien n'est muté. Les soldats commençaient à réellement le respecter, et pour cause, ils avaient vus une partie de ce qu'avait vus Gallus, et ils étaient certains qu'il avait beaucoup plus souffert.

-« Gallus' »
-« Ouais. »
-« A partir de maintenant tu fais vraiment partie du NI 512. Ta faculté à connaître le terrain et ta férocité au combat de tout à l'heure t'a fait gagner le respect de tout le monde, même du mien, et c'est beaucoup. »
-« Merci Julian. »

Il afficha un sourire, auquel Julian répondit par un sourire tout aussi sincère.

Après une marche forcée de plusieurs heures, le groupe été enfin sorti de la terre de cauchemar dans laquelle ils s'étaient engouffrée, Miguel reprit les choses en main, étant le plus apte à les diriger dans la forêt.

-« Miguel, ca fait des heures qu'on marche, la nuit est déjà tombé. On doit établir un campement. »
-« Non. »
-« Comment ca, non ? Les hommes sont exténués ! Ils ont besoin de repos ! »
-« Alors donne leurs des drogues où ce que tu veux ! Mais on s'arrête pas ! On ne sait pas si on a d'autres de ces mecs qui nous suivent ! Alors on continue et on s'arrête à la base ! »
-« ?D'accord' »

Après avoir injecté les drogues contre la fatigue et la douleur des boites de premiers soins, la cadence du groupe se fit plus rapide. Ils avaient maintenant dépassé leur premier campement, la base n'était plus qu'à quelques heures de marche, ils y seraient au lever du premier soleil. C'est ce à quoi pensait Miguel lorsqu'il s'effondra sur l'herbe, il ne s'aperçut même pas qu'il tombait, il ne ressentit aucun choc lorsqu'il heurta le sol, il s'était déjà évanoui.

-« Tu t'es encore battu avec le voisin n'est-ce pas ? »
-« C'est lui qui a commencé. »
-« Chéri. Ce n'est pas parce qu'il a commencé que tu dois le suivre. Montre-lui que tu es plus mature que lui. »
-« Ouais mais il m'énerve. »
-« Ah bon ? Et pourquoi. »
-« Il est méchant. »
-« Mais non il n'est pas méchant. »
-« Si, il est méchant. »
-« Tu sais quoi, on va aller le voir ensemble et on va tout arranger, d'accord ? »
-« Mais maman. Je l'aime pas. »
-« Allez. Viens avec moi, tout va bien se passer. Je resterai toujours prêt de toi. »

Le petit enfant regardait sa mère lui sourire, elle était si belle, si rassurante, il était prêt à tout pour elle. Il prit la main qu'elle lui tendait, il traversa avec elle une pièce qui faisait office de cuisine et de salle à manger, une seconde pièce se présentait à lui, un homme fatigué été allongé devant un écran, un match d'un sport qu'il ne comprenait pas y passé. Il traversa tout aussi facilement grâce à elle, là il se trouva à l'extérieur en sa compagnie, sa main serrant toujours la sienne. Il la suivit vers une maison que seul le numéro permettait de différencier à toutes les autres. Elle frappa trois coups net, un bruit se fit entendre, il se serra contre elle. La porte s'ouvrit, là un enfant de sa taille était face à eux, il ne dit mot.
Sa mère tourna le dos à l'autre enfant et s'accroupit légèrement face à lui. Elle commença à lui parler mais il n'écoutait pas, l'autre enfant avait changé, il avait grandi, il avait démesurément grandi. Son visage avait disparu, seul une ombre noire le recouvrait, sa peau avait changé, elle était devenu épaisse, comme du métal, des crânes ornaient ses épaules qui semblaient aussi faites de métal. Il sortit une épée imposante d'un fourreau qu'il n'avait pas vu, il s'avança lentement vers lui.
Sa mère ne voyait rien, elle continuer à lui parler, elle n'avait pas l'air de remarquer les perles qui coulaient sur les joues de son fils, elle n'avait pas l'air de se préoccuper de son pantalon mouillé, ni de ses yeux qui ne la regardait pas, mais qui observaient un géant s'avançait lentement vers elle. L'enfant vit ce géant s'arrêter, il le vit lever haut au-dessus de lui son épée, il essayait de hurler mais les sons refusaient de sortir. C'est alors qu'il le vit, l'ombre qui cachait son visage se retira partiellement, il vit alors ces lèvres tordus en un sourire abominable, juste avant que l'épée ne s'abattent et que Miguel ne se réveille en hurlant.
Arnor
waouw. juste un petit truc ou deux qui pourraient etre mieux écrits(mais la,je pignole ^^) sinon c'est sympatoche.

juste un truc: en théorie, quand un imperial voit une étoile a huit branches,il sait que c'est le chaos.(a cause des légendes traitant du combat de l'empereur contre horus).

enfin bon,pour le moment,je demande la suite^^ (si tu as l'intention d'en écrire une,bien sur....)
Phoenix
Bonjour à tous

Bien bien bien, c'est pas mal du tout smile.gif

Un peu long tu fais que tu ais tout mis d'un bloc mais le style est fluide et on sent bien la mentalité des gardes.

Sinon je suis d'accord avec Arnor: l'étoile à 8 branches est suffisamment connue pour que tout le monde l'identifie du premier coup d'oeil.

Continue, on attend la suite

Bien à vous wub.gif
Arnor
l'autre option,c'est que tes gardes et tes gradés sont des gros demeurés.....

j'aime bien ton psychopathe ^^
urhtred_gohslord
un peu long mais bien.

il y a malgrès tout quelques fautes grosses comme des oeufs d'autruche.

sinon le récit est bien malgrès le fait que, comme le disent les autres, tes gardes doivent être frappé d'alzeimer de façon aïgue pour ne pas connaître l'étoile à huit branches.
le roi louis
Rappel utile
Apres la première guerre sur Armageddon contre le chaos les régiments de la garde qui avaient vaillamment combattu furent envoyés dans des camps pour la seul raison qu'ils avaient été en contacte avec des chaotiques. Alors cela ne m'étonnerais pas outre mesure que sur certain secteurs les autorité de l'ecclésia interdise volontairement toute mention au chaos. Les ignorant ne peuvent être tentés par ce qu'ils ignorent...
Naruto_Kyubi
Merci pour vos commentaires. happy.gif J'en tiendrais compte, c'est ca qui me permettra de m'amélioré.

Au niveau de la taille du récit, en fait il s'agit de ce que j'ai écrit mais sur un long terme, alors je me suis dit qu'au lieu de donner un peu de ce que j'ai déja écrit, je donne tout ce que j'ai déjà écit, puis je continue par des petits morceaux.

Sinon, pour le point sur le garde qui ne reconnait pas le signe du chaos, je crois que le roi louis a répondu pour moi. wink.gif

Pourquoi ce secteur? Eh bien on est sur une planéte de trés petite importance, et en plus c'est une minuscule base, le commandant veut pas envoyer plus de 10 hommes aprés le peloton Vision, ca montre que sa base est trés réduite et qu'il ne dispose pas de beaucoup de moyen. Pourquoi informer ce monde, si dérisoire comparée aux autres, sur la menace du chaos, au contraire, le fait que l'Imperium n'est pas beaucoup de contrôle dessus, préférant se concentrer sur les mondes de plus grandes importances, si les habitants étés au courant, ils risqueraient de s'y rallier.

Enfin...j'éspére que vous voyiez à peu prés ce que je veux dire, parce que je crois que j'ai un peu de mal à m'exprimer. huh.gif
Arnor
pas mal comme explication,roi louis. ca peut coller.

mais,juste un truc: le soldat de base(aussi dit le troufion) est peut etre un gros crétin non informé de l'existence du chaos,mais je ne pense pas qu'ils l'ignorent completement. si tu veux de plus amples informations,lis "Nécropolis" de Dan Abnett. a un moment quand un officier (venant de la garde,pas des FDP) reconnais l'influence du chaos, ya une bonne partie du conseil tactique qui panique a mort. preuve donc qu'ils en connaissent l'existence. et ce conseil réunit des gradés allant de seigneur de la ruche (seigneur maréchal je crois) a CAPITAINE.(qui est juste au dessus des sergents dans la hierarchie impériale) ce sont les responsables de pelotons. preuve donc qu'ils sont au courant pour paniquer comme ça.

enfin apres c'est toi qui écris l'histoire happy.gif
Once upon a time
J'aime les gardes qui causent comme des charretiers ^^ mais surveilles ton ortho et quelques passages de grammaires, ça c'est pour le côté prof (que je ne suis pas...)

L'étoile à 8 branches n'a rien de commun pour le citoyen de l'Imperium. Tout au plus quelques types en auraient vaguement entendu causer dans une soirée de beuverie, mais sans plus. Le Chaos est parfaitement ignoré par les masses ça serait effectivement très dangereux.

Le symbole du Chaos Universel est d'ailleurs l'apanage de cultistes assez particuliers. Les cultes s'orientent bien vite vers des démons puissants, donc plus souvent des démons des 4 dieux.

Once, uh uh uh :-« Oh non. Les uniformes sont pour une fête organisée par le seigneur suprême de cette forêt : Lord Chouquette. » ^^
Arnor
et puis ils ont pas combattu un marine du chaos dans l'intervalle?
QUOTE
Alors que Miguel réglait la fréquence, le soldat à ses cotés s'effondra, une plaie béante à la jambe. Se tournant vers l'Est, il aperçut une quinzaine d'hommes armés de pistolet lasers et de couteau de combat, au milieu du groupe se tenait une créature massive, engoncée dans une armure, il put devinait qu'elle avait autrefois été humaine, son casque pendant à sa ceinture, son visage apparent.
enfin,c'est toi qui écris l'histoire...
Naruto_Kyubi
Houlà, ca fait longtemps que j'ai pas posté la suite, excusez-moi pour ce retard.



Les infirmiers se précipitèrent sur lui, le maitrisant tant bien que mal. Mais Miguel ne les voyaient pas, il continuait à hurler aussi fort qu?il le pouvait, il voyait ce visage dans l?ombre partout, le sourire seul visible. Il le hantait. Il l?effrayait. Il le terrorisé. Et il ne savait pas pourquoi. Il savait que tout cela n?était qu?un rêve, il se savait loin de chez lui, qu?il n?était plus un enfant.
Pourtant il continuait à hurler.
Sa mère passée des journées paisibles avec sa belle-fille et ses petits-enfants.
Pourtant il continuait à hurler.
Son voisin était mort au champ d?honneur sur un monde dont il avait oublié le nom.
Pourtant il continuait à hurler.
Son père était mort en défendant sa famille d?un couple de Carteras en quête de nourriture.
Pourtant il continuait à hurler.
Tout ca il le savait, il savait qu?il n?avait aucune raison d?avoir peur d?un cauchemar.
Et pourtant?il continuait à hurler.
Se déchainant sur les infirmiers qui tentaient de le maitrisait, frappant sans distinction, jusqu?à ce qu?un d?entre eux réussissent enfin à lui injecter une dose massive de narthecium, le laissant tomber dans l?inconscience, mais il souriait intérieurement, avec ce produit il ne pourrait pas rêver.

-« Comment va-t-il ? »
-« Les infirmiers disent qu?il a déliré dés son réveil. »
-« Mmh?Julian, durant sa convalescence on dirait que vous êtes celui qui est en charge du NI 512. »
-« Si c?est le cas, pourquoi est-ce que Gallus est avec-nous ? »
-« Dis-le tout de suite si je dérange ! »
-« Tu déranges ! »
-« C?est pas vrai?Kasrkin ! »

Après avoir reçu chacun un coup de crosse dans l?estomac, les 2 membres du NI 512 se turent, laissant le commandeur s?exprimer.

-« Ce n?est pas le moment messieurs ! Nous sommes dans une situation critique ! »
-« C?est pour ca alors?d?habitude vous demander pas à vos larbins de nous tabassés aussi vite. »
-« Vous ne m?avez pas écoutez ?! La situation est critique ! Alors ne me sortez pas des conneries ! »
-« Désolé? »
-« Vous êtes les premiers à être entré en contact avec l?ennemi, c?est pourquoi je vais vous expliqués la situation. Nous affrontons ici les pires ennemis de l?Imperium, les forces repoussés d?Horus Le Traitre, les Déchus, les Damnés, les serviteurs du Chaos? »
-« C?est impossible, ce sont juste des histoires que racontent les mères à leurs enfants pour les effrayer. »
-« Ce ne sont pas des légendes, vous croyez que les inquisiteurs ne pourchassent que ceux qui refusent l?Empereur et autres infiltrations ennemis ? Pourtant ils possèdent des moyens colossaux, il pourrait faire leur travail tout aussi efficacement avec moins de ressources. C?est pour repousser les attaques des forces insidieuses du Chaos. »
-« Vous vous foutez de nous là, le Chaos n?existe pas ! Ce ne sont que des histoires à dormir debout ! »
-« T?en es sûr Julian ?! Et les horreurs que j?ai vécu ce ne sont que des histoires ?! Et ce qu?on a tous vus, ce sont aussi des conneries ?! »
-« Euh?C?est impossible?Le Chaos n?existe pas?C?est pas possib? j?te dis ! »
-« Là n?est pas le plus important ! J?ai demandé à un inquisiteur de venir, il vient avec ses troupes d?élites, de plus il a réussi à contacter une compagnie de Spaces Marines à proximité, ils arriveront dans la journée. Nous allons recevoir des renforts de différents postes de Nemios. Préparez-vous à recevoir l?ennemi, vous nous aiderez à le confrontez, étant donné que vous êtes entré en contact avec lui et que maintenant vous connaissez sa véritable nature. »
-« Mais c?est pas croyab?, les Spaces Marines n?existent pas ! Vous avez appelé des chimères à l?aide ! »
-« Eh bien, vous n?aurez qu?à dire cela au commandeur de leur compagnie lorsqu?il arrivera. Rompez ! »
-« Mais?! »

Le coup de crosse fut plus rapide, Julian s?effondra sur le sol, le coup de botte qui suivit lui fracassa le nez, d?où le sang coulait abondamment.

-« J?avais dit Rompez, le coup de crosse du kasrkin était pour désobéissance, mon coup de botte lui était pour avoir mis ma parole en doute ! Maintenant, sortez ! »




-« Seigneur, nous avons pu entendre leurs communications, ils ont appelés à l?aide un Inquisiteur, ce dernier arrive aussi vite qu?il le peut, il prévient qu?une compagnie de Spaces Marines arrive aussi. »
-« Mmh?Voilà qui est troublant, je ne pensais pas qu?un inquisiteur se trouverait dans un secteur perdu comme celui-ci, encore moins une compagnie de Spaces Marines. Bah ! Cela ne changera en rien mes plans, au contraire, cela sera des plus réjouissant d?affronter mes anciens frères. Toutefois, cela reste une mauvaise nouvelle et tu as été assez audacieux pour me l?annoncer, je n?aime pas cette audace irrespectueuse envers ma personne. »
-« Veuillez excusez ma? »

Le bras tendu, un bolt dans la main, un fin panache de fumée s?échappant du canon, le soldat maudit se pencha lentement vers le cadavre qui gisait à ses pieds, une ombre menaçante recouvrait son visage, celle-ci se retira, laissant apparaître son sourire, avant de murmurer :

-« Je te pardonne. »





Je sais que le coup du garde qui croit pas au SM c'est trés trés gros. mais ca a déja été utiliser et au fond c'est assez plausible. On est sur une planéte perdu au milieu de nulle part, les habitants vivent dans des petites villes de rien du tout, donc au fil des ans, les SM sont devenus des contes de fées, vous y croiriez vous si je vous disez qu'il existait des surhommes de 2m50 et en plus surnommés les anges de la mort?
Arnor
franchement je trouve ton histoire réaliste et vraiment interessante....j'aime bien le coup des gardes qui ne croient pas aux marines....(par contre il est violent ton général....mais ca lui donne un petit coté marrant ^^(quoi? t'est pas d'accord? karskin!)


mouarf....
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