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Full Version: A bord de "Syphus".
La Communauté Francophone du Wargame > Warhammer 40,000 > Warhammer 40,000 - Développement > Warhammer 40,000 - Fluff & Récits
Onox
Bonjour à tous ^^ , mon tout premier post sur votre forum.
J'aime bien l'univers de warhammer 40 000 mais à défaut de figurines ( bobo au portefeuille ) je me suis lancé dans le fanfic.

Je vous présent donc le premier chapitre de mon récit.

A bon lecteur , salut. ^^

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Chapitre 1 :

+++ Chargement donnée terminé +++
+++ Lecture +++


Rapport de bataille des évènement survenus sur Oldia continent du sud d?Arandar, monde forge de l?Impérium secteur 456,343,009 :
Mémoire du soldat Juris Chaucer, artilleur novice à bord du Leman Russ type standard 233 au sein du 28ème régiment de blindés des force de défense planétaire d?Arandar.


Dirigé par le vent et les ordres, nous avancions sur les terres du Sud 5 régiments blindés et pas moins de 30 régiments d?infanterie composaient alors nos forces pour chasser d?immondes Peaux-vertes souillant notre planète.
Suite aux dernières escarmouches sur le continent d?Oldia, nous avons été placé en bordure d?une dense forêt brumeuse dont les arbres centenaires hauts de plusieurs dizaines de mètres dominaient, il y a peu, toute sa superficie.
Avant de prendre nos positions, assignées durant le trajet, des Rhinos avec des lames bulldozer remuèrent la terre, calcinée par des bombardements successifs, de la plaine rocheuse faisant face a la forêt.
La terre soulevée et poussée vers la forêt faisait office de « défense » à l?infanterie.
Je suis à bord du « Syphus » ou « Lourdeau », un Leman Russ standard nommé ainsi par les autres pelotons car nous prenions toujours plus de munitions. Cette petite spécialité nous a valu quelques remarques du Logis assigné à notre régiment mais comme la dit un commissaire d?un ton haut et fier « Il vaut mieux être à cours d?essence que de munitions ». Nous sommes six dans le « Syphus ». Je suis sur le bolter lourd de droite, avec un siège rudimentaire, un écran en face de moi et les commandes de contrôle ; le doigt effleurant sans cesse la gâchette. Voilà en quoi se résume ma vie jusqu?à ce que l?Empereur en décide autrement.
Derrière moi, à la radio et au système de contrôle externe, Galor surnommé « Rad » un jeune homme assez frêle (on peut comprendre aisément qu?il fut mis aux radios) avec une queue de cheval et les traits du visage fins presque comme ceux d?une femme. A ces côtés, Safra qui est le plus âgés d?entre nous, frôlant la quarantaine, le cheveux grisonnant et avec un léger en bon-point, il est l?ingénieur en munition adorant lustrer les obus permettant d?être tirer plus vite selon lui. Au canon, Monor un homme au caractère et au langage un peu rustre, venant des anciennes campagnes d?Uridan, un canonnier vétéran toujours rapide et bon au tir mais ces capacités semblaient plus venir de son instinct que de son intelligence. Au « volant », Noleen, une femme aux yeux marrons, des cheveux coupés à la garçonne et plutôt mûre mais pour le moins attrayante sous sa tenue de garde, on l?appelle surtout « P?tit gars » les femmes étant interdites dans notre armée, est une excellente conductrice. Son histoire est vraie bien qu?incroyable et Monor qui la connaît depuis ce jour ne cesse de raconter l?histoire de « la folle aux longs cheveux» à qui le veut.

Monor et Noleen se sont rencontré en pleine attaque Orks, il y a de cela 2 mois. Une ville, par delà cette forêt, était assaillie par ces répugnantes créatures. Une femme aux cheveux couleur paille, devenue hystérique par la mort de sa famille, entra dans un Leman Russ éventré par un tir de laser avec presque tout son équipage mort. Monor était a l?intérieur dans les vapes sur son siège de canonnier. En se réveillant, il vit une folle prendre les commandes du Leman Russ, faire gronder son moteur et foncer droit devant (allez savoir comment a t?elle pu conduire un tel engin).
Il lui soma l?ordre d?arrêter et de sortir de ce char de l?armée, qu?une femme n?avait rien à y faire. Dans sa colère, elle ne porta aucune attention à ce personnage et accéléra de nouveau.
Le Leman, qui au moindre trou perdait une pièce, déboula sur une place où étaient réunis un Big boss, son escouade de Boyz et 3 chariots de guerre, sorte d?engins de guerre Ork encore sorti de l?esprit des mékanos je pense. Noleen cibla le plus gros d?entre eux et cria comme une démone couvrant même le bruit des machines et déroutant certains Verts. Le Boss, bien qu?assez surpris de voir un char lui foncer dessus, frappa de son lourd pied sur le sol et hurla d?un « waagh » puissant et courageux.
Mais ce cri, au combien démoralisant en temps normal pour les hommes, ne suffit pas à stopper la charge de P?tit gars et des 61 tonnes du Leman jeté à toute vitesse sur lui.
Le Leman heurta l?immense Ork avec son bulldozer l?emporta sur une cinquantaine de mètres et alla finir sa course dans le flanc d?un chariot de guerre situé juste derrière. Au choc, Noleen heurta la carlingue du char lui faisant une cicatrice dont elle est modestement fière et tomba dans les pommes. Monor fut sonné par l?impact mais résista pour ne pas s?évanouir lui aussi. Il fut ramené à lui par les tirs de bolt sur la carlingue et les plaintes du Boss prisonnier entre le bulldozer et le chariot. En regardant par l?écoutille, Monor n?eut qu?une idée en voyant l?odieuse face de la créature baveuse, sale et surchargée de cicatrices , « Appuie ! ». Il déclencha alors son obusier pénétrant dans cette boite à roue Ork qui explosa, faisant secouer le tank et déchiqueter le Big boss par des éclats de métaux et de flammes.
Avec l?explosion, Noleen se réveilla dans un sursaut et remit en route les moteurs du Leman.
Celui reprit sa route à travers la carcasse du chariot en feu pour finir dans un immeuble. Ce réflexe leur permis d?éviter de justesse un bombardement de Thunderbolts qui transforma la place en trou béant, vide de toute vie.
Sauvés par des Spaces Marines, Noleen et Monor furent ramenés au quartier générale. Après quelques jours et ce malgré le refus du capitaine de compagnie, Noleen dont « le respect et le dévouement envers l?Empereur doivent montrer la voie aux hommes » clama le colonel, fut nommé pilote de Leman Russ . Suite à quoi ,Monor demanda à être transférer dans le Leman Russ que conduirait Noleen. Il a depuis ce jour un profond respect et une dette immense envers elle qu?il rappelle fréquemment .Une drôle d?histoire et peu vous croirons ,certes ,mais elle était quand même pilote de notre char et officieusement la mascotte de notre peloton .
Enfin le dernier d?entre nous, sur le flan gauche responsable de l?autre bolter, un ami d?enfance, Skis, nous étions du même quartier et avions rejoins « volontairement » l?armée. Il était autre fois très souriant et chaleureux, mais le cerveau de sa mère se répandant sur la chaussée devant lui après un tir de pistolet laser d?un commissaire recruteur, lui donnait un visage toujours triste et blafard et une attitude des plus pessimiste.
Lorsqu?ils sont venus nous chercher il y a 1mois, sa mère opposant une résistance farouche, braillante et gesticulante même si deux hommes la retenait. Elle fut traitée de « succube » par le commissaire, « son corps est possédé, elle refuse de servir l?Empereur, je vais laver la honte qui s?abat sur votre famille » avant de tirer froidement.
Depuis ce jour, Skis a un peu de mal dans la vie de tous les jours mais j?essaye quand même de l?aider un peu.

Rad, Safar et Monor étaient donc les seuls qui avaient fais un service militaire digne de ce nom. Tous les autres, dont moi-même, avons été formés sur le tas lors du dernier affrontement d?il y a 3 semaines.
Aujourd?hui comme la dernière fois, ce sont des infects Peaux vertes que nous attendons ici, cependant cela ne sera pas aussi facile.

Tous les pelotons blindés sont alignés, espacés par des troupes de garde et d?escouade d?armes lourdes couvrant ainsi toute la forêt de nos canons.
Notre 233 était sur la droite de notre peloton, au milieu le 232 un Leman Russ démolisseur « Wing » avec notre chef de peloton, Garar, ou « Gueulard » car il avait tendance a crier dans son micro, donnant souvent des maux de têtes à Rad et pour finir à gauche le 231 « Enfer » des frères « Flambeurs » avec une lame bulldozer imposante, et surtout des lances flammes pour armes secondaires.

_Tenez vos positions ! Pointez vos armes vers la forêt ! Tirez sur tout ce qui en sortira ! Pour l?Empereur ! criait Garar dans les oreilles de Rad.
Il n?avait pas besoin de nous répéter les ordres d?ailleurs.
Le doigt sur la gâchette, je mis en joue la forêt lugubre et brumeuse en attentant ces Orks.
_ Préparez les saucisses les gars, ça va chauffer ! dit en riant l?un des frères du 231.
Cela fit sourire dans les Leman.
_N?en donner pas trop à P?tit gars, ça la fait grossir vite. dit Monor dans notre Lourdeau qui résonnait de rires. Vexée par cette remarque, Noleen ne manqua pas le genoux de Monor.
_Fermez la !!! gueula Garar, plus fort que d?habitude. Ils arrivent.




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Merci de votre lecture .

ps : critiques bienvenues ,même les plus sèches ( enfin pas trop :x).
Once upon a time
mmmm... je crois que je vais pas faire dans la dentelle, prends donc cela comme une critique et non comme une attaque.

Le moins: beaucoup de répétitions pas vraiment la bienvenue, une trame douteuse, un rien naïve. De plus tes phrases sont bizarrement construites, je ne sais pas si tu te relis. C'est pas toujours très compréhensible voir un peu bordélique. Pas mal de fautes diverses et variées.

Le plus: un bon effort grammatical (dans tes conjugaisons ce qui n'est pas rien), une énorme envie de se faire plaisir et de donner un aspect vivant au récit.

Oui ça a tout de la fanfic, en effet, mais un peu trop accés gurines (on voit très bien des figurines s'agiter dans le bourbier, une main avançant le LR, un copain agitant le BB en meuglant un Waaagh!! ça me rappelle un sketch des guignols sur Besson écrivant le scénar de Taxi 2 ^^) donc ça manque un peu de sérieux.

Ne vois pas les histoires que tu lis "vécues" par des figurines mais par des personnages, tu ne décrirais pas les situations ainsi. Veux pas être méchant mais retravaille tes descriptions, essaye de ne pas imaginer des gurines mais des êtres vivants.

Par contre c'est bien d'intêgrer les femmes dans cette univers. (bon j'aurai pas dis les choses comme toi, moi les miennes feraient la vaisselle, la bouffe, les nenfants, etc... conduiraient pas de LR comme ça dans la rue, nan mais! je déconne hein, humour)

Oilà, reste plus qu'à te présenter et le tour est joué.

Once, vilain hobbit joufflue (moi hein, pas toi je ne te connais pas).
Phoenix
Bonjour à tous

Pour ma part je ferais les même critiques que notre cher Once.

Attention à l'orthographe et aux constructions de tes phrases. Certaines non ni queue ni tête et rendent ton texte maladroit.

Ton histoire avec ton héroïne est intéressante mais certaines de ses réactions ne sont pas trés crédibles.

Reprends ton texte, retravailles le, approfondis tes descriptions et les caractères de tes personnages et ton texte s'en portera que mieux.

Et comme dit Once ce sont des hommes pas des playmobiles.

Voilà

Bien à toi wub.gif

Ps: présentes toi vite Damned est de retour et traque sans pitié les petits nouveaux comme toi wub.gif
Onox
Ah merci pour les conseils ^^.
Bon voila le deuxième chapitre.
J'essayerai d'appliquer tes conseils pour les prochains^^.


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Chapitre 2 :

Le silence régnait dans le char, y compris à la radio, tout le monde guettait les bois prés à tirer dès le moindre mouvement.
Je balayais soigneusement les méandres de la forêt, ma respiration se faisant de plus en plus rapide. Ne voyant rien venir, mon regard se perdit sur les gardes à pied juste à ma droite, cachés derrière cette défense jugée « suffisante » par les stratèges.
Il n?y avait qu?un haut gradé, probablement un colonel selon sa cape et sa chevelure dégarnie, qui déniait sortir tout son buste du barrage. Je supposai que celui-ci semblait excité d?avoir un combat car les tremblements de son bras gauche, qui tenait son sabre, se faisaient de plus en plus distinct. Les « bleus » quant à eux tremblaient de peur réajustant sans cesse leur casque trop grand et leur fusil trop lourd pour eux. D?ailleurs, il n?y avait plus de débutants proprement parlé car nous étions tous des novices, les vétérans ou confirmés ayant 1 à 3 mois de combat. Ceux ayant plus de 3 mois de services, ce qui était assez rare dans la garde à pied, sont les « survivants », titre honorifique mais qui rappelait sans cesse la courte vie d?un garde.
Je me demande comment je me débrouillerai avec un fusil laser. Mais bon, j?ai mon bolter lourd et une cuirasse devant moi, c?est déjà ça.
Perdu dans mes pensées, je fus ramené dans ce monde par des hommes qui pointaient leur doigt vers la cime des arbres. Des fumées et des flashs se dessinaient au-dessus de la forêt.
Et là enfin, les premiers Orks sortirent en trombe de la brume vers notre direction. Ils furent généreusement accueillis par les tirs de tous les canons non loin de là. Notre Leman vibra avec le recul de sa propre salve. Mon doigt appuya par saccade libérant des rafales successives de mon bolter.
_C?est bizarre, dit Monor d?un air étonné en ajustant son tir. C?est la première fois qu?ils font ça, arriver aussi disperser et qui plus est sans arme.
_Qu?est ce que tu raconte ? rétorqua Skis.
_ Il a raison, affirma Noleen. Ceux sont de drôles d?Orks.
_De toute façon un Ork? marmonna en souriant Skis
Pendant cette discussion et mon esquisse de sourire à la remarque de Skis, j?achevai un Ork d?un bolt bien placé. Mes yeux se portèrent de nouveau sur les gardes et je les vis s?affoler, et à ma grande surprise, le colonel lui-même se recroquevilla. On ressentit alors des vibrations puis des secousses intenses. Sensations dur à croire quand on connaît la taille des amortisseurs en acier des Leman Russ. Je pointais alors mon viseur vers la forêt.
Les arbres s?écartèrent, ils étaient même arrachés du sol et projetés soudainement en l?air par une immense créature dont sa taille colossal me laissa bouche bée. Un monstre aussi haut que les arbres, avec de longue cornes, des dents acérées et une armure en métal rouge peinte à la va-vite ( sûrement du grand art Ork). Cette chose nous chargeait dans une indescriptible furie en poussant un cri roque et terrifiant. Ces pas secouaient la terre tel un « tir séisme » d?un Basilisk.
_Oh putain? lâcha Monor d?un air affolé.
_ Flinguez-moi ce Squiggoth ! hurla d?une force surhumaine notre chef. Aussitôt dit, enfin « gueulé », aussitôt fait. Tous les canons de Leman tirèrent à l?unisson dans un bruit de tonnerre.
Puis vinrent les tirs de bolter, d?auto-canons et de canons lasers. Le temps de reprendre mon souffle, je forçai la gâchette pour cracher tout ce que je pouvais. Ma main serrait de plus en plus la manette jusqu'à faire trembler la console en face de moi.
La bête hideuse se rapprochait de notre peloton, elle venait face à nous, la première salve de tirs ne fit rien ,soit ricochant sur son blindage primitif mais efficace, soit en se perdant dans le décor.
Les chars avaient beau tirer, cette atrocité ne flanchait pas et se rapprochait dangereusement de notre position.
_Surtout ne bougez pas ! Entendions-nous dans le casque de Rad malgré les tirs de toute sorte et les pas plus pressant de la créature.
Elle était si proche que je ne sentais plus mon c?ur, ni mon corps. J?étais submergé par la peur. Mes yeux tellement écarquillés qu?ils devaient recouvrir mon visage. Mon tir se portait sur la patte avant gauche du Squiggoth. Mais tous les feux qui pleuvaient sur lui, ne le tuèrent et ne le stoppèrent pas. Aucun ne pouvait donc arrêter cette chose.
_Je ne veux pas mourir ! Criai-je dans ma tête.
Le Squiggoth était là, juste là, près a balayer notre fébrile Leman Russ par rapport à sa taille et à son poids. Il lui restait à peine 100 mètres avant de nous faucher.
_Blindés, préparez-vous au choc ! beugla avec désespoir Garar dans la radio.
On dit que la Mort est vêtue de noir, qu?elle est longue et fine s?avançant dans un silence de « mort ». La mienne était tout l?opposé, je ne pensais qu?à une chose : sortir du Leman et fuir, courir aussi loin que possible. Je ne voulais pas mourir, mourir écraser, écrabouiller sous ces pattes griffues.
Ma mort m?arrive.

J?aurai voulu fermer les yeux mais ils restaient grand ouvert visant toujours le monstre même si ma vision se recouvrait d?un rideau de peur et de larmes. Pendant ces secondes interminables, mon corps n?était plus. Je ne ressentais plus rien que ce soit la douleur aux fesses dû au siège, ma main appuyant la gâchette ou encore mes dents resserrées à l?extrême.
Soudain un flash me ramena à la réalité, un éclair verdâtre venait de frapper le Squiggoth sur sa gauche, le traversant de part en part .L?éclair alla finir sa course dans le sol, dans une gerbe de poussière soulevé par l?impact. Le Squiggoth s?effondra devant nous. Enfin sa tête et ses pattes avant car le reste de son corps tomba sur ma droite, juste devant l?infanterie en déversant sur eux tripes et organes de la bête.
Lorsque le Squiggoth fut sectionné en deux. Plus aucun bruit ne vint troubler cette fin mis à part le « spouirk » éc?urant de la marée de boyaux pour inonder les gardes.
Après ce silence digne d?une chapelle de Spaces Marines, les cris de joie et de terreur bloqués dans les gorges se mélangèrent pour ne donner qu?un grand « brouhaha » de soulagement, de victoire et de vie.
La joie était au comble parmi les rangs, dans les blindés et dans le c?ur de tous les hommes.
Je ressentis mon corps vivre en sautillant de mon siège.
_ Putain, j?aime cette vie de merde. Jura Monor reprenant son souffle.
_ Arrête de jurer ! rigola Noleen.
Nous avons tous ris. Un rire presque hystérique expulsant notre peur.
Nous étions six dans le Lourdeau mais seuls devant la mort. Chacun se consola, se tâta pour s?assurer que la vie ne les avait pas quittée. Safra serra fort contre lui un obus, Monor jura de nouveau pour que P?tit gars frappe son genou, Rad regardait le plafond du char, tandis que Skis et moi, nous nous fîmes une poignée de main tellement vigoureuse que je sentis les os de sa main, ou de la mienne d?ailleurs, craquer.

_Pour l?Empereur ! brama Gueulard par la radio.
_Pour l?Empereur ! clama l?équipage.
La joie avait atteint son paroxysme.
_ Quelle victoire ! s?émerveilla Rad.
_ Ah ça oui ! affirmai-je.
_Mais quel blindé a fait ça ? interrogea Skis.
_ Rah ! S?en fout ! rétorqua Monor. C?est une putain de victoire ! On les a enc? Aïe ! Il fut rappelé à l?ordre par un nouveau coup de coude dans son genou de la part de Noleen.
Soudain la radio grésilla.
_ Arrêtez de rire. Remettez-vous tout de suite à vos post ! « Enfer » nettoie nous ça ! hurla notre chef.
Le 231 sortit du rang et déversa son prométhéum sur la carcasse fumante du Squiggoth en prenant bien soin de ne pas éclabousser les gardes qui vomissaient leur repas, à nos côtés.
Ce répit nous permit à tous de reprendre nos esprits. Je me remis alors devant mon écran avec un grand sourire et le c?ur vidé de toute peur.
_« Activité détectée dans la forêt à deux heures » lâcha soudain Rad d?un air surpris.
Je balayais la forêt de mon viseur vers les traces d?activités en face du peloton 3 à ma droite. Je vis les arbres s?écarter de nouveau, pousser à terre comme de simples brindilles.

Quelque chose allait sortir, quelque chose ? de bien pire.


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^^

ps : le hobbit joufflu , on me le dit souvent aussi :p

edit : mouarf je suis plus lego moi :x

edit 2: j'ai passé mon texte sous word , il a rendu l'âme je crois bien :x.Pour la présentation, c'est fait enfin je crois. :x
Phoenix
Bonjour à toi

Même remarque

Attention les fautes.

passes ton texte sous word il y en a qu'il te montrera smile.gif

Pour le texte, je me prononcerai quand j'aurais vu la suite smile.gif

Bien à toi wub.gif
Once upon a time
Oui Word ne montre pas toutes les fautes, certaines sont grammaticales ou de style et le logiciel ne reconnait pas. Il peut même t'en montrer qui n'éxistent pas parce qu'il s'agit d'une méthode de formulation et non d'une grammaire bête et méchante (mes phrases longues comme le bras sont un vrai piège pour ce logiciel...)

Bon c'est mieux, dans l'ensemble. On y croit tout de suite un peu plus, et tu t'attaches à integrer du suspense, ce qui est très bien.

Pas toujours bien capté où tu voulais en venir mais je crois que tu peux encore trouver des formulations plus adaptées à ce que tu veux dire.

Bon il y a aussi des fautes de goût smile.gif mais ça je discute pas. Le "sprouik" est fendard mais vraiment la bienvenue.

Prend le temps de trouver des détails plus, euh... parlant mais pas autant.

Bon niveau fluff il y a des trucs où je tique: que vient faire l'autel SM là dedans ^^ les gardes ne connaissent pas souvent les SM, mais par contre ils sont assez habitués des prètres, culs bénis 40Kesque particulièrement austères.

Oilà, tu es sur une bonne voie là puisqu'on ressent un peu du stress des gardes, d'attrait pour la suite, etc... il te reste à veiller à ce que le texte s'enchaîne avec un rythme constent, surveiller les formulations pas toujours heureuses.

Once, on a les réf qu'on peut ^^ moi c'est les films SDA et Shrek c'est pour dire...
Onox
Et hop encore ^^
Pour le fluff je m'y attardeais plus dans la seconde partie ^^

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Chapitre 3 :

Une ombre volumineuse, de forme géométrique, se dessina dans l?obscurité de la forêt emportant la brume dans son mouvement. Un frisson parcoura mon dos en voyant cette sombre silhouette. Soudain, de petits bips retentirent du radar, détectant habituellement des objets mécaniques Orks.
_Multiples échos radars détecté ! cria Rad.
_Multiples ? Combien ? Donne un chiffre putain ! hurla Monor.
_Euh ... tou ? toute ... toute la forêt ! balbutia Rad effrayé
_Qu?est-ce que tu racontes ? dit Skis.
_Il a raison ? regarde là à 1heure? qu?est-ce que c?est ce truc? demandais je, la gorge serrée.
Une structure sculptée, ornée d?un immense cristal vert fluo et luisant, de couleur gris sombre métallisé, émergea de la forêt tranquillement. Puis, les échos qu?avaient détecté Rad se montrèrent. C?était des humanoïdes ayant la même couleur que la statue portant un bâton, dont l?extrémité luisait comme le cristal. Des ténèbres, ils s?avançaient comme ci de rien n?était, l?impressionnant déploiement de force de notre régiment ne semblait guère les troubler.
Les humanoïdes marchaient dans notre direction d?un pas lourd scrutant la plaine de gauche à droite.
_Que fait-on ? demanda Noleen.
_En attente d?instruction. questionna Rad à la radio.
Apres un moment de grésillement, la radio reçut un signal .
_231, 233! Formation échelon! 231, ouvrez le bal! 233, couvrez notre flanc droit. Détruisez-moi ces Xénos! ordonna fermement Garar avant d?hurler « Chargez! Yaaaah! ».
Sous la puissance de son cri de guerre, instinctivement nous hurlâmes emporté par ce soudain élan et le lancement de l?assaut.
Ni une, ni deux, Noleen fonça pied au planché suivant à l?arrière droite du char de
Garar, lui aussi dans la même position que «Enfer ».
Nous prenions souvent cette formation , « Enfer » en tête avec sa vitesse et son bulldozer renforcé qui bloquait la majorité des projectiles, puis « Wing » pour faire de « gros trou chez les mous » (disait Garar en se moquant à chaque combat) et enfin « Syphus » en couverture car nous étions le plus lent des 3.
La stratégie générale était de prendre en tenailles la structure ennemie. Le 2eme peloton le prendrait par la gauche ; le 3eme, en ligne, fera un assaut frontal et le 4eme le prendrait sur le flanc droit.
Pendant que nous avancions, les tirs de canons et de bolters des Leman se firent retentir.
L?infanterie lança quand à elle une attaque générale sur les Xénos à pied.
La charge lancée, nous écrasions les restes proprement nettoyés par « Enfer » du Squiggoth et foncions vers la forêt.
Nous prîmes nos positions et formions, avec les autres escadrons de blindés, un demi-cercle autour de la cible à 150 mètres de là ;« Enfer » s?arrêta à 50 mètres de la forêt. « Enfer » se plut de servir « à boire » à ces Xénos pour les plonger dans un océan de flammes.
Nous visions le cube grâce à tous nos canons. Mais les effets semblaient inexistants hormis les explosions des charges. Chaque bolt , chaque obus était bloqué avant d?atteindre sa cible par un mystérieux bouclier vert empêchait tout impact. Les feux paraissaient être absorbé dans un halo lumineux. Nos tirs restèrent sans effet jusqu?à ce que la statue s?ouvrit. Une étrange trappe tomba lourdement au sol, éclairée par une puissante lumière verdâtre.
Puis en sortit d?autres Xénos d?une démarche tout aussi paresseuse. Quel sentiment jubilatoire de les voir tomber comme de fragiles pantins à chaque rafale de mon bolter.
_Yaha ! Prends ça, ça et ça ! Comment ça toi aussi t?en veux ?! criais je devant ma console. Le Leman trembla une nouvelle fois dans un bruit de tonnerre et Monor me fit, avant d?éclater de rire:
_Prends en de la graine petit ! 5 d?un coup !
L?excitation était à son comble dans le blindé, tout comme dans la radio et les troupes qui nous avaient rejoint voyant ces fils de fer tombés en petites pièces.
« Enfer » se faisait plaisir à l?avant, la forêt se consumait dans un violent incendie.
Devant nous, tous les Xénos bipèdes jonchaient le sol dans un amas de tuyaux grisâtres. La structure quand à elle ne bougeait plus, sa lumière sur sa face avant s?éteignit. Le « cessé le feu » fut sommé, plus la peine de gaspiller des munitions sur des débris.
Une nouvelle fois des cris de joie et de clameur résonnèrent dans la radio, dans notre char et dans les troupes, vu leur expression joyeuse.
_Dire qu?ils ont battu les Orks. On les a bien remercié pour service rendu à l?Empereur, ria Rad.
_Tu ne devrais pas te moquer de l?Empereur, rétorqua Monor, tout aussi souriant que ce dernier.
_Bon?qui a les saucisses ? demanda un des frères du 231.
_Soldat calmez vous. Faites une prière à notre Divin-Empereur. Sa main a béni nos âmes aujourd?hui.
Après une courte et légère prière, je m?étirai sur mon siège, comme si je revenais d?une dur journée de travail.
_Rien ne vaut une bonne victoire pour avoir le moral. Hein, P?tit gars ? taquina Monor en trifouillant les cheveux de Noleen.
Skis continua sa prière. Safra inspectait l?état de notre bon vieux « Lourdeau » et Rad écoutait attentivement la radio en attente d?instructions. Je me mis à observer les gardes savourant cette victoire. Certains d?entre eux examinaient les dépouilles de nos aimables mais défunts adversaires Orks et Xénos inconnus offrant des coup de pied ou de fusil laser par ci par là.
L?édifice ennemi, gravitant là, immuable, attira mon regard réveillant ma curiosité. L?énorme joyaux prit toute mon attention. Au bout de quelques secondes pendant que je m?interrogeai sur son utilité, une lueur de plus en plus vive l?anima. J?eus l?impression que la lumière s'amoncelait sur le cristal. Quelle magnifique vision. La sphère de lumière formée était d?un blanc immaculé au centre et d?un dégradé de vert clair et vert fluo vers l?extérieur.
_Qu?est-ce que... me demandais je en me replaçant correctement sur mon siège.
_Quoi ? me fit Monor tout souriant.
Soudain, un flash aveuglant puis un éclair identique à celui qui trancha le Squi jaillit de la pierre. La terre vibra violemment, ma caméra cessa de fonctionner laissant un écran grésillant, et un bruit sourd de tonnerre retentit dans nos oreilles d?une puissance affolante. Le Leman fut ardemment secoué, l?éclairage se coupa aussitôt. Sous le choc, tout le monde s?agrippa autant bien que mal. Des centaines d?étincelles inondèrent l?intérieur du char, l?équipement ne put résisté à cela.
_Putain ! C?était quoi ça ? répéta Monor affolé, pendant que les lumières de secours se déclenchèrent.
_On en sait rien. Tais toi, bordel ! jura Noleen. Safra, les munitions ?
_Ok, ça a l?air ok , bégaya Safra.
_ Rad ! cria l?équipage dans le même sursaut.
_Euh? chef de peloton? chef de peloton à vous? quelqu?un me reçoit ? A vous. balbutia Rad dans son micro.
Quelques secondes de silence suivirent son appel. Pendant ce court instant, j?ai cru que nous étions les seuls en vie, ou les seul morts.
Puis, les systèmes se relancèrent, la lumière et mon écran se rallumèrent .Je me ruai sur la gâchette pour savoir ce qu?il s?était passé.
Mon sang ne fit qu?un tour devant ce carnage digne des dieux du Chaos.


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et le 4 suit de prés :p
Onox
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Chapitre 4 :


Mes yeux n?osaient plus se refermer, de peur de ne plus jamais s?ouvrir. Je me croyais en enfer devant cette scène cauchemardesque. Tous ceux qui étaient là, il y a quelques secondes seulement, avaient disparu laissant une profonde entaille dans le sol, des flammes et des corps déchiquetés. Les chars du peloton 3 étaient détruis ; le plus à droite éventré et en feu, celui du milieu était renversé en arrière sous la puissance de la déflagration et du dernier, seule la partie avant existait encore. Des corps de gardes, du moins ce qu?ils en restaient, étaient éparpillés sur la plaine. Certains hommes étaient toujours en vie et quelques uns étaient coupés en deux.
Les débris de Xénos se ranimèrent, se rassemblèrent en se levant péniblement.
La vie revint les habiter. Ils pointèrent leur bâton vers les rares survivants et leur lancèrent des éclairs verts semblable à celui qui venait de dévaster le 3eme peloton. Les éclairs liquéfièrent protection, chair et os des pauvres gardes hurlant d?agonie et de terreur.
La chair fondit, donnant une bouillie verte et rouge à la place de toutes parties touchées.
Je vis un garde, essayant de résister, se faire dissoudre par 3 rayons. Pourtant il était toujours en vie, son visage se figeait dans la douleur pendant qu?il regardait sa peau se faire ronger.
Des morceaux d?hommes volèrent subitement dans des giclés de sang. Des Xénos, sans jambes avec une longue queue fauchaient et écartelaient vifs ceux qui trouvant encore la force de bouger.

J?étais tellement horrifié par cette scène que je ne repris conscience qu?avec un coup de pied de Monor.
_Hey ! Réponds bordel ! Ca va toi? me demanda t?il d?une forte voix.
_Oui? oui, ça va. Pas la peine de frapper si fort.
_Si tu répondais quand on te parle ça irait mieux.
_T?a fini de le crier dessus ! envoya Skis.
_Toi ta gueule !
_Mais va te faire f?
_Vos gueules tas de con ! hurla d?une voix stridente Noleen. Rad la radio ? Appelle le QG. Safra état du Leman ? Et les autres attendez le feu vert de Safra avant de faire feu. Safra ?
Safra était blafard. Il ne bougeait plus, frissonnant sur son siège et frottait frénétiquement son genou de sa main.
Rad reprit son sang froid et réclama des ordres sur les ondes de commandements.
_Ici 233 ,à vous ? questionna Rad
_Oui 233, parlez. répondit un homme
_Venons de subir tir ennemi, demandons ordre. Cria Rad
_Faites un état de la situation et rappelez. A vous ? dit calmement l?homme au bout du fil.
_Mais putain qu?est-ce qu?il croit ce con ?! hurla Monor. Bon on s?en fiche, ouvrez le feu !
_Tu n?a pas autorité pour ça. rétorqua Skis.
La tension montait dans le char et tous gueulaient l?un sur l?autre s?agitant comme des
hérétiques.
Soudain la radio s?activa, c?était Garar.
_Ici Garar, à tous les blindés, fuy? Retraite générale !
Noleen enclencha la marche arrière et « Couvrez mes fesses » dit elle.
_Vous avez compris ce qu?à demander la dame ! lança Monor
Je me remis devant mon écran, le doigt sur la gâchette. Les décharges vertes fusaient sur chaque mouvement. La garde impériale fuyait elle aussi dans la plus grande pagaille.
Les hommes tombaient dans de terribles souffrances.
Je n?osai plus regarder la monstruosité qui fit ce carnage.
Nous commencions à quitter notre position de combat.
Certains gardes se rapprochaient de nous, essayant de s?agripper. Dans le feu de l?action, un de mes bolts arracha la tête d?un garde un peu trop près. Sa tête disparu dans une gerbe de sang écarlate et son corps tomba à genou. Je me suis jeté en arrière poussant avec frénésie la commande le plus loin possible de moi.
J?étais pétrifié par ce que je venais de faire, ce garde voulait se sauver lui aussi , il voulait vivre. Je n?eu guère le temps de reprendre mes esprits car Monor hurla :
_Attention, il recharge leur caillasse !
_Les blindés, préparez-vous à faire feu sur mon ordre. cria Garar dans le grésillement de la radio et les cris de folie d?un membre de son blindé. Ajustez le tir, visez, ?feu !
Les 3 canons de notre peloton larguèrent leurs obus dans un grondement assourdissant et tous atteignirent l?ennemi. Juste après l?impact de nos canons, il déchaîna sa foudre sur nous. Ces tirs combinés ont permis de nous éviter de prendre l?attaque de plein fouet.
Le choc fut terrible, le Leman se souleva du sol vers l?arrière. Ma tête heurta violemment l?écran le brisant dans une pluie d?étincelles. Des morceaux de verres s?étaient incrustés dans mon crâne. En ouvrant les yeux, je ne voyais rien : les lumières avaient flanché. Mais soudain, je distinguai au milieu du char une auréole de lumière blanche descendant du ciel. Etait-ce donc cela le tunnel menant vers l?Empereur que l?on voyait une fois notre heure venue ? Etais-je mort ?

Une ombre passa alors devant moi pénétrant dans la lumière. Je revins à moi.
Après un bref regard dans le char, je constatai que j?étais toujours dans le « Syphus » mais aussi que je n?étais pas mort. Avec la lumière du soleil, je pus distinguer que Rad et Skis avaient perdu connaissance. Noleen méritait bien son titre d?as du volant car elle tenait le coup faisant son possible pour nous sortir de là. Quant à Safra, il essayait de sortir par l?ouverture où était la tourelle auparavant.
_La tourelle? où est la tourelle ? Où est Monor ... Mo? ? bafouillai je.
Je ressentais une étrange sensation de chaleur sur mes pieds. Ma tête se pencha dans des tremblements incontrôlables. Monor était là du moins une partie de lui. La chaleur que je sentais, était celle de ces tripes répandues dans le char. Le tir adverse avait arraché la tourelle ainsi que le buste de Monor. D?horreur, je relevais d?un coup sec la tête avec l?envie submergeante de rendre mon estomac.
Safra était en train de sortir par la brèche en criant comme un fou « Je ne veux pas mourir ! Aidez moi ! Aidez moi ! ».
Je tentais de l?en empêcher en aggripant son pantalon mais il me repoussait à coup de pied.
Il sortit du char. J?extraie mon buste du Leman. Safra sauta du char en marche.
Il tomba lourdement avant de subir de violentes roulades. J?hurlais alors « Fais attention ! »
Hélas, il fut écrasé sous la chenille du 232 tel une vulgaire poupée. J?ai resserré mon poing, j?avais un tel sentiment de haine, de peur et de tristesse.

Dans la poussière soulevée par notre fuite, je pus constater à quel point la situation était catastrophique.
De lourdes fumées noires s?élevaient haut dans le ciel tout le long du front, par endroit des flash crépitaient.
Nous nous éloignions de plus en plus de ce chaos mais cela me semblait long, tellement long.


--------------------

Merci , merci ^^
Phoenix
Bonjour à toi

Enfin là c'est beaucoup mieux. On ressent le désarroi du garde, son traumatisme.

Continue dans cette voie, je pense que tu tiens le bon bout wub.gif

Bien à toi wub.gif
urhtred_gohslord
Bon...Je débarque, mais franchement j'ai dû lutter pour pas abandonner la lecture au premier chapitre.

Sinon il y a de gros progrès en grammaire et en orthographe (beaucoup d'inversions infinitif-participe passé), ce qui rend parfois le déchiffrage pénible.

Hormis cela, dans l'ensemble c'est bien, sinon que je ne sois pas sûr qu'un Garde, novice qui plus est, ait conscience de l'existence du Chaos s'il n'a pas combattu de Chaoteux lui-même.

urthred-- once, c'est stupide hobbit joufflu (phrase culte de Gollum selon moi) et non pas vilain.
Arnor
ouais, ça commence a devenir interessant, on voit vraiment une évolution entre ce chapitre la et le premier....si ça continue comme ça, je demande la suite ^^


Arnor, comme d'hab',c'est a dire en retard.....
Onox
Chapitre 5 :


Il fait beau aujourd?hui, hormis quelques nuages mais rien de quoi entacher ma joie. Je suis dans un convoi pour retourner dans ma ville natale, Limildi, située à plus d?un millier de kilomètre du front. La ville est toujours aussi belle que la dernière fois que je l?ai vu. La vie suit son cours, innocemment, paisiblement. Mon immeuble, d?un style propre à notre monde avec ces longues marches et ces bords sculptés, respire la vie. Les enfants jouent, les plus vieux se parlent par les fenêtres.
En haut des marches, ma famille me salut avec de grands sourires. Mon père est toujours aussi imposant avec sa grosse barbe noir et son air de vétéran dans son habit de travail. Ma mère est habillée avec sa robe de tous les jours, ces cheveux bruns flottant au vent. Et mon maigrichon de frère fait des saluts démesurés avec son bras droit, tenant dans l?autre main, notre bon vieux ballon familial. J?inspire de grandes bouffés d?air soulagé d?être parmi les miens.
Soudain un flash m?aveugle, le ciel s?assombrit. Mon immeuble prend la forme de la structure ennemi. Ma famille est toujours immobile. Je tente de les prévenir mais aucun mot ne sort de ma bouche. Un second flash trouble ma vue. Je me retrouve sur le champ de bataille d?Oldia. Seul. Aussi loin que se porte mon regard, la plaine et la forêt semblent infinies. Le froid m?envahit depuis l?intérieur, seuls mes pieds sont encore chauds. Je suis debout dans un océan de sang, de tripes et de membres. Tout autour de moi, des hommes sans tête me pointent du doigt. Ils m?accusent, ils me jugent. De leur doigts jaillissent des éclairs verts frappant mon corps à divers endroits. Après quelques secondes, mes doigts fondent puis les bras jusqu?à ce que mon corps entier ne soit que bouillie. La fin ne daigne pas venir me libérer. Je hurle de douleur mais aucun son ne se fait entendre. Il n?y a que le silence, ce silence à glacer le sang qui me répond.
Je veux mourir, je veux mourir ?

_T?as fini de gueuler oui ! me dit Noleen en me collant une droite. Encore ce rêve, hein ?
_Oui. Lui répondis je d?une voix faible posant mon oreiller sur ma joue endolorie.
Mon corps était en sueur, une sueur glaciale. J?essayais de respirer doucement pour calmer les battements affolés de mon c?ur.
_Tiens, bois ça. fit elle, me présentant un verre d?amasec. Je repoussais son gobelet en lui souriant.
_Où est Skis ?
_Toujours en prière. Tu devrais aller le voir, ça devient inquiétant.
_D?accord, je vais y aller.
_N?oublie pas dans 2 heures.
_Ah c?est aujourd?hui ?
_Oui.
Depuis notre retour, elle était devenu très maternelle avec nous. Ca m?a fait beaucoup de bien, surtout après la vague de suicides atroces survenus ces derniers jours, si elle n?était pas là je crois que j?aurai fais le pire. Elle me rappelait presque ma mère « fais ci, fais ça, n?oublie pas cela ». Dans d?autre circonstances, j?aurais souris mais j?étais le dernier de ma famille. Mes parents ont été tués lors d?une attaque de Nécrons sur Limildi, les xénos qui nous avaient massacré, il y a de cela un mois. A la découverte de leur décès sur les tableaux recenseurs, je me suis emporté dans une rage folle. J?étais en larmes cependant seule la vengeance se fit sentir en moi. Skis dut m?assommer pour que je ne sois pas considérer comme fou. Depuis leur mort, je fais sans cesse ce cauchemar. Ne dormant qu?à de rares occasions, j?étais exténué à tous moments de la journée, même si une permission nous fût accordée.
Nonobstant du temps, on en avait, malgré la guerre qui faisait rage avec les Orks sur Nurildia au nord et les Nécrons sur Oldia au sud. La capitale d?Arandar tomba sous le joug de l?ennemi. La garde impériale ne pouvait tenir contre 2 armées et les renforts n?arrivaient toujours pas. Les xénos gagnaient chaque jour du terrain, les civils embarquaient toujours plus nombreux sur les cargos et les cadavres affluaient du monde entier. Etrangement, nous n?étions affectés d?aucune manière. Pourtant en un mois seulement, l?Impérium perdit 98% des terres rapprochant inexorablement la fin de notre planète. Le haut commandement voulait-il peut être économiser nos forces, peut être se disait-il « à quoi bon lutter ? ».

Je me dirigeais vers le sanctuaire, Skis y allait souvent à la recherche de réponses que le simple « Le Petit Guide du Fantassin Impérial » ne pouvait lui apporter. Il était devenu plus calme, plus posé, il n?avait plus de soucis avec l?autorité et ne cherchait plus à se faire remarquer. Nous priions souvent pour nos amis ainsi que pour remercier l?Empereur de nous avoir garder de la mort. Nous, le 2ème peloton du 28ème régiment de blindés, étions les rares survivants de l?apparition des Nécrons. Prés des deux tiers des forces employées à la défense du continent sud furent perdues. Rad fut déclaré disparu au combat pourtant nous l?avions ramenés, il était dans le coma. Mais personne ne nous croyaient. La bataille, enfin l?extermination, qui fit tant d?âmes perdus, n?était déclarée dans aucun rapport. Quelle journée atroce, nous avions survécu à un Ichar IV? Nous avions tous changer ce jour-là, y compris ceux qui ne le savaient pas encore.
Les couloirs étaient vides, seul le bruit de mes pas résonnait. Il faut dire que nous étions dans une ville forteresse de l?Adeptus Mechanicus, Ariandi, la dernière encore sous domination impériale.
C?étaient de drôles d?hommes, enfin pour ce qu?ils leur restaient d?humains, toujours muets sous leur capuche rouge. Ils marchaient plutôt bruyamment, les crissements de leur mécanique ne les rendant pas discrets. Il fallait s?écarter de leur chemin sous peine d?être étrangler par une de leur pinces. Ils semblaient se méfier de tous, même de nos officiers.
Par contre, ils s?affairaient tout le temps à divers tâches, construction, conception et bien d?autres. Les usines encore en fonctionnement faisaient des pièces de rechanges pour rafistoler les carcasses de Leman ou de Baneblade sauvés du front. Idée saugrenue pourquoi ne pas en faire simplement de nouveau ? Mais bon, je n?étais pas l?un d?eux.

J?arrivais enfin au sanctuaire. De nombreux gardes priaient l?Empereur en arborant l?Aquilla.
Après un bref regard pour trouver Skis, je me mis à ces côtés pour demander à l?Empereur de faire fuir mes rêves. Cette bataille m?avait atrocement marqué, que ce soit en mon âme ou mon corps. En plus de ces tourments, j?ai dû subir une opération, une plaque me fut implanter suite aux blessures causées par les morceaux de verres. Cette plaque me donnait des maux de tête atroces. La semaine après mon opération, tous les survivants ont eu droit à des visites à l?infirmerie. On devait passé les examens entièrement nus, cela ne me gênait guère. Pourtant quand un homme, dont des pinces jaillissent de je ne sais où, vous dis d?une voix calme et neutre « Ce n?est qu?un dur moment a passé », cela ne pressage rien de bon. Et j?avais bien raison, j?ai eu du mal à m?asseoir pendant deux bonnes journées à cause de leur maudit examen. Heureusement, je n?étais pas le seul à avoir subi cela. D?ailleurs, je me sens honteux d?avoir demander à l?Empereur de calmer ces douleurs après ces derniers évènements. La prière avait un effet reposant sur moi, mais la chapelle y était pour beaucoup. J?y ai déjà sommelier par inadvertance ce qui énerva Skis devenu très pratiquant depuis ce jour là. Il passait le plus clair de son temps à prier sans cesse oublier parfois de manger, je devais souvent aller le chercher pour qu?il marche un peu.
Au bout de 2 heures, je fis signe à Skis. Nous devions nous rendre à l?incinération de Monor. Les défunts ne pouvaient être monter dans les cargos alors ils étaient brûlés à la chaîne par un servant répétant machinalement « Mort pour l?Empereur !».
Un fois à la salle d?incinération, tous les membres saufs du peloton 2 nous attendaient, les 5 frères « Flambeurs » , Garar et les nouveaux venus. Nous nous mîmes au garde à vous et saluâmes avec honneur notre ami. Noleen, à l?avant des rangs, fit un signe de la tête au servant pour lancer l?incinérateur. Elle restait forte, mais nous savions qu?il y avait un peu plus que de la camaraderie entre eux. En voyant ces flammes, je décidais d?y jeter mon ancien moi, je devais moi aussi être fort, ne plus douter.
En quelques secondes, les restes du corps furent à l?état de cendres grises. Noleen en prit un peu dans une petit capsule longiligne aux extrémités gravées, elle y attacha une chaîne et le mit comme un collier.
Les larmes aux yeux, elle tenait son nouveau pendentif un moment et nous dit : « le premier qui pleure, je le massacre ».
_Ce n?est pas elle qui pleure là ? murmura Garar.
_Pour les commentaires, c?est pareil. rétorqua t-elle.
Cela nous fit rire. Quand tout à coup, un technaugure avec une longue toge noire ainsi qu?une hallebarde énergétique suivi de 2 servant entra dans la pièce.
_ Je suis le technaugure, Algos Diméus de l?Adeptus Mechanicus. On m?a chargé de vous informer de votre incorporation à la section Iskus Mékané. Cette affectation prenant effet immédiat, suivez-moi. Nous dit il d?une voix grave et déformée par son respirateur. Il se retourna d?un coup vif soulevant sa cape. Dans son dos, une imposante pince hydraulique était recroquevillée.
Nous étions tous ébahis par cette nouvelle, intégrer l?Adeptus Mechanicus et qui plus est dans un groupe que nous n?avions jamais entendu parler.



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Merci ^^
Arnor
Heu...Les Skitarii, c'est pas les troupes "privées" de l'Adeptus Mechanicus ? C'est possible que des Gardes y soient détachés ? J'ai toujours entendu dire que c'était l'Adeptus qui recrutait dans la population de ses planètes, nan ?

Enfin, je me trompe peut-être...(sûrement)
Phoenix
Bonjour à tous

Je rejoins Arnor. Je pense qu'il une faute de fluff là.

Les skitarii sont les troupes privées de l'adeptus méchanicus et ils sont robotisés à l'extrème si je me rappelle bien. De plus je ne crois pas qu'ils prennent des anciens gardes pour le devenir, mais plutôt des jeunes adeptes un peu à la manière des spaces marines.

Tu es allé vérifié dans la section fluff 40k du forum'

Bien à vous
Arabella
Moi, je trouve ton récit captivant, bon c'est vrai qu'au début il y avait des fautes et un style un peu "hasardeux" mais maintenant tu te débrouille très bien pour une première histoire.

Que ce soit le premier chapitre ou le dernier j'aime beaucoup, il y a beaucoup d'action!!

Et puis tu as introduit une fille alors forcement ton récit est super... happy.gif

Après pour l'histoire des skitariis j'en sais rien, je m'y connais pas là!!!
alors je laisse faire les spécialistes wub.gif
Arnor
j'ai vérifié dans mes "archives" ^^ et aparemment, phoenix et moi avions raison ^^ mais ce n'est pas grave,perso, je trouve cette histoire tres bien....a part pour la petite (mais alors tres petite) faute de fluff sur la fin. a la limite, tu peux annoncer a tes personnages une mutation dans un régiment vétéran (ce qui est fait fréquemment quand un régiment est réduit a tres peu d'hommes),ou un autre truc du style (mais ce n'est pas moi qui écris l'histoire ^^)


ha et puis le mot de la fin: Arabella,tu est une ....heu....hé! dites,c'est quoi le féminin de macho?

et puis l'autre mot de la fin: continue,Onox, je suis en train de crever devant mon écran parce que j'ai plus rien a lire ^^ pitié,grand seigneur,la suite!
Onox
Diantre j'ai fais des fans et même une, yahou! lol:p

Désolé de l'attente mais j'ai plus de connexion, mais il n'empeche que je fais des nouveaux chapitres. ^^

Pour les Skitarii, je m'en excuse mais j'ai fais mon texte à partir de recherche sur le net donc il y a pas beaucoup de précision à ce sujet.
Si quelqu'un pouvais m'envoyer plus sur les Skitarii ca m'aiderai ^^

Pour le premier chapitre je pense le réécrire vu que je me suis un peu plus habitué à rédiger en bon france. :p

Merci à tous à bientot ^^
Arnor
ok;bah un skitarii est l'équivalent du garde(mode de recrutement,ect),sauf qu'il est plus baleze,car cibernétisé dès son entrée dans l'ordre. ce sont les troupes a pied de l'adeptus mechanicus. ils tiennent en général plus de la machine (oui oui,ce sont des fanatiques....) que de l'humain.(quand tu vois un truc du genre tu n'est pas pres de l'oublier,beurk).

Les techno-magos les utilisent pour tester toutes les armes "experimentales" (en général guere plus fiables qu'un fling' ork,mais plus destructrices) qu'ils inventent (et qui risquent fortement d'exploser ou tout du moins d'entrainer la mort accidentelle et violente de l'utilisateur),mais ils s'en foutent puisqu'ils sont honorés (bande de suicidaires,va!) de les utiliser étant donné l'esprit de la machine possede les armes (et puis un peu les skitarii,aussi)

Si tu veux une description plus visuelle,bah essaye d'imaginer un technaugure de dawn of war (cape rouge,membres bioniques,et tout le bordel)....avec une version miniature du canon d'assaut grefée au bras et un lame a l'autre....sinon si tu le possede, sache qu'il y en a une tres belle representation dans le gros livre de regles de warhammer 40.000 (chai plus a quelle page et j'ai la flemme de chercher ^^)

mon petit cerveau etant en surchauffe,je vais te laisser en esperant que ces maigres infos t'aideront.

sur ce....ah oui et au fait,...heu,je voulais dire quoi déja?
evilsunz
QUOTE
Arabella,tu est une ....heu....hé! dites,c'est quoi le féminin de macho?

Mordieu, corneguidouille, tudieu et même vertudieu, si je puis me permettre....

J'ai longuement cherché , un peu partout, et pas moyen de trouver quelque chose de convaincant sans trahir le sens "machiste". Et pourtant, on parle de la langue française , reconnue universellement pour sa grrrrrrrrrande richesse ! (un peu de chauvinisme n'a jamais tué personne...)

Instinctivement j'ai pensé à féministe extremiste, mais ça n'a pas la dimension "beauf" de macho moyen. Merde, quoi, bon sang de bois, est ce que ça n'existerai pas , tout simplement? L'idée que le concept "machiste" ne puisse pas naître dans l'esprit féminin n'est il pas justement un peu machiste ? Bon, sortez vos cahiers et une aspirine...

Ah euh sinon, pour le récit, j'apprécie particulièrement que tu étoffes l'histoire sentimentale et familiale de tes personnages... c'est assez rare en ces sombres pages !
Temus Duc de Gasconnie
J'approuve le fait d'avoir mis comme héros une héros. Surtout dans la garde impériale où l'on a le plus de chance d'en trouver. Il était temps que quelqu'un mette une demoiselle à la tête de son récit.

Pour l'histoire je trouve le scénario très bon. Je reconnais avoir sauté le premier chapitre après quelques lignes et être passé directement au deuxième mais j'aime beaucoup.

Moi petit battleux n'a jamais entendu parler des skitarii (pourtant j'ai quelques conaissances de 40k) mais d'après ce qui dit dans les deux derniers messages sur le sujet je trouve cela très intéressant comme "mutation". Ca peut donner des idées.
Arabella
QUOTE
J'approuve le fait d'avoir mis comme héros une héros. Surtout dans la garde impériale où l'on a le plus de chance d'en trouver. Il était temps que quelqu'un mette une demoiselle à la tête de son récit.



Je suis tout à fait daccord...je suis pas "matcho" juste contente qu'une personne pense aux filles dans l'univers de warhammer.
C'est tout.

Alors continue. happy.gif

Nainconnu
QUOTE(Arabella @ 23/07/07 , 20:06)


Je suis tout à fait daccord...je suis pas "matcho" juste contente qu'une personne pense aux filles dans l'univers de warhammer.
C'est tout.



Si tu veux retrouver la sensibilité féminine dans cet univers masculain qu'est warhammer, tu n'as qu'à lire Drachenfels de Jack Yeovil mais c'est Battle. (et c'est pas une filles a proprement parler, c'est un vampire !!!!)
wacko.gif Mwahaha... wacko.gif

Nainconnu et fier de l'être.
Arnor
heu,tu sais,je disais juste ça pour rigoler,pas la peine de te braquer.... as tu fait un tour le topic de sanguinus "les ruines de kraken"?


sinon,ce que tu peux faire pour poursuivre ton histoire,c'est leur faire integrer une brigade blindée de renom. (j'aurait bien pensé aux troupes de choc,mais ce ne sont que des servants de char,pas des bidasses imperiales (aussi dits gardes) donc,impossible)
Onox
Salut tout le monde, me revoilà !

Alors je vous réserve de nouveaux chapitres et une mise à jour de ceux déjà existant.
Bonne lecture.

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Chapitre 6 :

Nous suivions ce personnage tout aussi mécanique qu?énigmatique. Les couloirs de la forteresse toujours aussi longs et sombres lui demeuraient clairs. Marchant d?un pas sur il semblait survolé le sol dans ces grandes foulées, sa cape noire se confondait avec les ombres du couloir. Nous formions une file derrière lui, gardant quelques pas de distances entre lui et nous. Personne ne soufflait mot. Je me demandais où pouvait il bien nous emmener, je ressentais de la curiosité et de l'appréhension. Pourtant nous connaissions toute Ariandi, du moins la base centrale, nous l?avions explorés durant ces trois dernières semaines en attendant que l?on fasse quelque chose de nous. Attendre la mort est plus angoissant que tout.
Au détour d?un carrefour, il se présenta face à un mur, leva la tête et fit silence.
_Super ! m?interpella à voix basse Muris, l?aîné des cinq frères. Il parle au mur, tous des dérangés ces scientifiques.
_Chut ! Tais toi, regarde plutôt ça. Fit Noleen.
Un immense ?il rouge s?ouvra puis une voix retentit :
_ Déclinez votre identité !
_Algos Diméus, responsable de la 28ème compagnie de blindés d?Arandar.
_Identification correcte. Alors Diméus on ramène la bleusaille.
_Tais toi et ouvre nous.
Un grondement secoua le couloir. Le mur dissimulait une imposante porte. Dans les grincements d?engrenages, l?ouverture laissa apparaître un hangar lumineux rempli de divers blindés et de pièces détachées, des simples Chimères aux puissants Leman Russ.
_Messieurs, voici votre nouvelle demeure. Dit Algos.
Des servants s?attelaient à la tache. Ils fourmillaient dans un ensemble harmonieux.
Nous étions déconcerté devant cet étalage d?ingéniosité et de technique.
_Vos Leman Russ sont tous ici et disposent d?hors et déjà de toutes les options de base: Amélioration tout terrain, blindage renforcé, dispositif anti-mine, fulgurant sur pivot à commande visuel, fumigènes, projecteur, projecteur et missiles traqueur.
_Missiles quoi ? balbutia Muris
_Chut ! moins fort. Fis je.
_Qui plus est comme chacun se bats bien avec ces armes, vous avez libres choix à l?arsenal de l?Adeptus Mechanicus. Choisissez et faites vos demandes aux servants. Sur ce je dois me rendre au centre de commandement.

Chaque équipage se réparti en face de leur blindé. Notre bon vieux « Lourdeau » avait repris du poils de la bête même si il lui manquait toujours sa tourelle.
_Alors que lui rajoutons nous ?demanda Noleen
_Un peu de ci et de ça, ça devrai aller. Rigola Skis
Un servant se présenta à nous, un servant à l?apparence familière.
_ Rad bégayai je
_Qu?ont ils fais de toi, mon pauvre ? s?interrogea Noleen.
Rad n?était plus que l?ombre d?un humain ;une dizaine de cervo-bras lui sortait du dos, son visage était à moitié consumer par des composants électroniques, des tuyaux sortaient de sa gorge. J?étais dégoûté et à la fois horrifié de revoir Rad ainsi et de savoir ce qu?il risquait de nous arriver.
Quelle vision atroce, bien pire que de voir un ami mort pour l?Empereur, celle d?un ami « réaffecté » en son nom.
Nous étions éc?uré face au destin de notre ami. Tout à coup une voix forte et roque nous interrogea.
_ Alors la bleusaille, on fait les courses ?Dictez votre armement au servant derrière moi et suivez moi.
L?homme inconnu s?en retourna d?où il venait avant de stopper. Nous refusions de bouger, nous semblions vouloir sauver notre ami, le libérer de ce fardeau.
_Vous avez l?air de connaître XD 468 ? nous demanda-t il nous regardant du coin de l??il.
_Comment pouvez vous osez ? Cet homme est notre ami, il s?appelle Rad lui rétorquai je
_Rad hein ? Cela me va. Pour ma part, je suis le commissaire de votre compagnie, je me nomme Azar Vinceslas. Maintenant exécutez mes ordres ou c?est vous que j?exécute. Sortit il d?un ton malicieux.
Un commissaire, nous avions bien besoin d?un de ces fanatiques prêt à sacrifier n?importe quelle âme pour ralentir l?ennemi. Il avait une tête de plus que moi, son visage reflétait ces batailles, meurtri de divers cicatrices et brûlures, il fumait un drôle de cigare gris d?où ne sortait aucune fumée. Ses yeux noirs faisaient percevoir la peur. Il portait distinctement ces décorations sur son uniforme rouge et noir. Derrière lui, une étrange créature se montra et s?asseya à ces côtés. C?était un quadrupède velu aux poils argentés et haut jusqu?à la taille. Elle avait une longue mâchoire, une plaque électronique incrusté sur une des moitiés de la tête, tandis que de l?autre moitié un ?il sauvage vous fixait avec une envie malsaine.
Je fis un pas en arrière à la vue de cette bête.
_Allons bon, ce bleu a peur d?un cyber-chien on aura tous vu et il va faire d?eux des soldats. s?esclaffa le commissaire. Ne t?en fais pas, il ne te fera rien tant que tu ne t? éloignes pas de la voix de l?Empereur. Bon trêve de bavardage, listing et briefing !
Pendant que nous parlions avec le commissaire, Rad s?était éclipsé. Le c?ur lourd nous devions nous faire une raison, nous avons perdu un autre ami. Nous n?avons eu guère le temps de soupirer, un servant pressait nos décisions pour les armes. Je sollicitais l?installation en tourelles latérales de deux bolters lourds jumelées de même que pour Skis, Noleen elle souhaita un canon laser de coque. Le choix le plus délicat résidait sur celui de la tourelle, nous n?avions plus de canonnier et n?y connaissions pas grand chose un très gros calibre.
Quand tout à coup, quelqu?un s?extirpa de l?emplacement de la tourelle.
_Hey que fait tu là toi ? Descends immédiatement ! agressa Noleen. Skis et moi étions prêt à sauter sur celui qui osait monter à bord de notre « Syphus ».
_Relax les gars, doucement la demoiselle, faut pas mettre en charpie votre nouveau canonnier.
Cette annonce nous surprit au plus haut point.
_Notre nouveau canonnier ?interrogeai je étonné.
_Bah me semble que l?autre est mort, non ?
Noleen le tua du regard, l?individu lui même eu un certain effroi avant de reprendre d?un ton hésitant.
_Euh ? enfin vous faut un canonnier. Je m?appelle Hared Dorypali, mais appelez moi Pali, vous me supporterez jusqu?à ce qu?il en soit décider autrement, hé hé.
_Mouais fit Skis. Moi c?est Skis, lui c?est Juris et elle c?est Noleen.
_Fais plus attention à tes paroles la prochaine fois. Lui demandai je.
_Pardon vous en faites pas, excusez moi.Ca va allez demoiselle ?
Noleen lui répondit d?un autre regard assassin, ce qui le fit rire jaune et gratté sa tête.
D?ailleurs, cela se voyait qu?il n?était pas d?Arandar, il avait un teint pâle et un corps fluet à croire qu?il était malade, on pouvais aisément comprendre pourquoi il avait ce drôle de sobriquet. Il avait les cheveux châtains et les yeux bleus qui reflétaient les projecteurs du hangar.
Sortant de l?écoutille et ne manquant de peu de rater la marche, il nous fit une poignée de main vigoureuse ainsi qu?un large sourire et il nous supplia littéralement de sélectionner un canon Démolisseur. Nous acquiescions tous les trois, il fallait bien l?accepter par mis nous de tout façon. Une fois chacune de nos recommandations transmisse au servant, nous courûmes en salle de réunion.

Nous étions les derniers arrivés, tous les membres de la compagnie de blindés étaient assis. Face à eux se tenaient Algos et Azar, tout deux l?air sévère et déterminé. Notre entrée ne parut pas inaperçu et valu quelques chuchotements dans la salle.
_Soldats, les Orks sont aux portes au Nord. commença Algos. Il faut encore du temps au civil pour évacuer. Et nous allons leur en donner, vous allez dans quelques heures prendre position aux entrées d?Ariandi aux côtés de la garde impériale. Votre mission est de résister quoi qu?il en coûte. Me suis je bien fais comprendre ?
_Ne vous en faites pas trop mon cher Diméus, je surveillerais ces brebis fit Azar.
_C?est quoi une brebis ? murmurai je à Noleen
_Des questions la bleusaille ? me demanda Azar d?un ton agacé.
_Euh, et bien commissaire, nous manquons de membres à bord du 233.
_Ne vous en faites pas pour cela .répondit Algos Un servant dernière génération comblera vos effectifs.
_Mets leur XD 468, ils semblent être habituer à sa présence.
_Qu?il en soit ainsi. Maintenant, vérifiez vos équipements au hangar et priez l?Empereur, vous repartez bientôt vous battre en son divin nom.


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^^
Arnor
QUOTE
des simples Leman aux surpuissants Baneblade.


heu,les baneblades,c'est un char super rare dans l'imperium....et puis il est reservé a la garde,les skitarii ne les utilisent pas (le munitorium ne veux pas)

et puis je vois toujours pas ce que foutent tes gardes dans une légion skitarii,puisqu'il n'en existe que sur mars....
Onox
Ah oui mince. J'etais tellement content de poster que j'ai oublier de lire le reste du sujet (qui tourne hors sujet d'ailleurs).
Je vais rectifié cela merci ^^
Onox
Petit modif des chapitres précédents au sujet des Skitarii, étant soucieux un minimum du fluff.
Je vous présente le chapitre 7. Bon appétit :p


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Chapitre 7 :

Le briefing fut court comme à l?accoutumée, nous recevions nos positions au dernier moment afin de répartir au mieux les forces sur le front. Quoi qu?il en soit, nous allions rejoindre l?infanterie qui occupait déjà tous les accès de la ville. De toute façon, ce n?était que des Verts donc rien de bien inquiétant, on savait exactement à quoi s?attendre. Mais en voyant Algos et Darar se parler tout bas, je ressentis un frisson me parcourir l?échine, comme si quelque chose n?allait pas. Mais c?était peu être dû aussi au fait que nous serions les derniers à partir de la planète ? ou non.
Une fois sorti de la salle de réunion, un servant annonça à Algos que les modifications n?étaient pas encore achevées, il grogna un moment avant d?être interrompu par Azar.
_ Calmez vous Diméus. Allons faire le plein. lui dit il respectueusement.
_Vous avez raison, faites tout de même attention à votre ligne. fit avec humour Algos.
En voyant cette scène, je compris alors qu?une amitié certaine régnait entre eux malgré les apparences. Je riais à la remarque d?Algos quand soudain Azar me fixa.
_Et la bleusaille aussi ! C?est un ordre ! ordonna t?il.
Je sentis alors des regards assez énervés se porter sur moi. Je me tournai et levai les épaules. En route vers la cantine, Algos et Azar nous talonnaient, c?était assez inquiétant et aucune des quatorze personnes du 2eme peloton ne parlaient. Nous nous asseyâmes sur une longue table dans le plus grand silence et après quelques bouchés de la mixture immonde servie, les langues se délièrent. Les frères « Flambeurs » les uns en face des autres se taquinaient : l?aîné Muris était le canonnier du 232, ses frères jumeaux Karis et Kiris s?occupaient des tourelles, Luris se chargeait de la radio et des munitions, et le cadet Vuris pilotait « Enfer ». Ils venaient d?une famille aisée, les Flarer, leur père ayant fait fortune de manière peu légale, les cinq frères avaient réputation de dépenser outre mesure leur argent. Mais la guerre ne fait pas de différence entre pauvres et riches car ils furent recrutés le même jour que moi et forment un bon équipage.
Garar et ses membres d?équipages dont j?oublie sans cesse les noms se mirent à l?autre bout de la table. Ce qui voulait dire que la place à côté de moi serait occupé soit par Algos, soit par Azar. Skis, assis en face de moi, dut avoir certainement la même sensation de gêne que j?éprouvais alors, car je vis ces yeux fuirent sur le côté. Je déglutis en fixant mon repas avec inquiétude quand une main se posa sur mon épaule, c?était Algos qui voulait s?assurer que j?allais bien. Azar passa en face en tapant vivement le dos de Skis et fit « On va se régaler ». J?étais étonné par leur attitude, des officiers sympathiques, j?aurais décidément tout vu. Une bonne ambiance animait la table et j?eus même le courage de manger la bouillie sans nom qu?ils osaient nommer « nourriture ».
Au beau milieu du repas, un servant s?approcha d?Algos et lui murmura quelque chose. Tout le monde se regarda avec appréhension et je sus que nous pensions tous à la même chose : il y avait un problème au étages supérieurs. Algos considéra Azar d?un bref regard et ce dernier dit :
_ C?est bon reste là, ça faisait 5 jours que tu n?avais plus manger. Tu es encore humain, n?oublie pas. Je m?en charge .
_On vouvoie son supérieur commissaire Vinceslas ! rétorqua sévèrement le technaugure.
_Qu?il en soit ainsi, affirma Azar en inclinant la tête, il se leva de table et parti.
Cette interruption avait jeté un froid à table et chacun finit son plat dans le silence.
A la fin du dîner, Algos nous envoya aux hangars pour faire les check-lists de nos Leman. La tension était palpable dans l?ascenseur, personne ne parlait, sauf Skis qui murmurait une prière à l?intention de l?Empereur.

Durant la descente, je m?égarais dans mes pensées. Je me rappelais les arbres-pierres des bois d?Unliandi, nous allions y pique-niquer dans ma jeunesse, à une heure de route de Limildi. C?était des arbres immenses et tellement vieux qu?ils sont devenus gris et durs comme de la pierre. On dit que leur origine remontait à la création du monde bien avant que toute vie impériale n?apparaisse sur ce monde. Mon petit frère et moi aimions les escalader jusqu?à en avoir le vertige ou que Père nous sermonne? Mon frère? Ma famille?Un vide incommensurable s?empara de moi. Je n?ai guère de motivation à me battre pour l?Impérium, si je me bats c?est pour venger les miens et qui sait peut être même les rejoindre? Depuis que j?ai vu la mort, il y a un mois de cela, elle ne me semble plus autant impressionnante. J?espère juste que je ne finirais pas servant.
Je suis né l?univers était en guerre, je mourrais il le sera toujours.

_Hey, arrêtes de fixer la porte avec ces yeux, tu la dragues ou quoi ? me pouffa Hared en me poussant l?épaule.
_Va mourir ! lui rétorquai-je sèchement.
_Ne t?en fais pas, ça m?arrivera un jour aussi. Pour l?instant, j?ai de la chance, ça fait 5 planètes que je traîne mon humble carcasse vivante. rigola t-il. D?ailleurs notre cher commissaire aussi, à croire qu?il me colle, je lui plais pas au moins ? Qu?en penses-tu Noleen ?
_J?en pense que si tu continues à parler de cette manière, tu resteras puceau jusqu?à la mort. Envoya Noleen.
Un fou rire général s?empara de l?ascenseur. Hared se gratta la tête en tirant la langue pendant que nous riions de lui, sauf Skis toujours pris dans sa prière.
Nous arrivions enfin à l?étage des hangars, notre fière et moqueuse compagnie se dirigeait vers leur blindés. La stupeur fut de mise une fois devant nos chars. L?armement était installé et prêt à l?emploi.
Pour son « Wing » , Garar opta pour un large choix de technologie dernier cri si l?on peut dire ; un obusier chasseur ou canon AT, une paire de lance-plasma lourds en tourelles latérales et un canon laser de coque arboraient son Leman flambant neuf. En parlant de flamme, « Enfer » méritait plus que jamais son nom ; une paire de lance-flammes lourds en tourelles latérales, un lance-flamme lourd sur pivot, deux autocanons jumelées en tourelle et une imposante lame bulldozer Vindicator. Nos Leman Russ avaient été repeint dans un dégradé de noir chaos au gris métallique. Ils avaient vraiment fière allure.
Le plus surprenant était encore l?intérieur, entièrement refait, fini mon vieux siège inconfortable me donnant d?affreux maux aux fesses, maintenant j?avais un siège digne d?un pilote avec dossier, accoudoir et même repose pied. La console de commande a elle aussi été revue, j?avais maintenant plusieurs écrans et bizarrement je comprenais déjà leur rôle. Même un nécessaire de survie, comprenant des rations, des fusils lasers et des torches, vint compléter l?équipement. L?intérieur du char paraissait tellement vaste et pourtant il y avait mainte fois plus de bidules électroniques partout. Les écoutilles me paraissaient bizarres comme si elles avaient été renforcées. J?en fis la remarque aux autres.
_Ca doit être pour nous garder dans les Leman au cas où ? dit Hared.
_Au cas où ? reprit Noleen.
_Bah, on est des bouches-trous et novices alors ça doit être pour pas nous perdre. Rigola t?il.
Malgré ces remarques, Noleen, Skis et moi étions sous le charme de cette remise à neuf, cela donnait presque l?envie d?aller au front les essayer. Hared lui semblait habitué à toutes ces améliorations et nous regardait découvrir tout cela, comme des enfants lorsqu?on leur offre des jouets.
Notre joie fut interrompue à la montée de Rad dans le « Syphus ». En tant que servant, il prit sa place et commença ces contrôles comme ci nous n?étions pas là. Dire qu?il y a peu de temps, c?était un humain comme nous, je me souviens de ces grimaces lorsque Garar criait un peu trop fort dans la radio, la partie droite de son visage se contractait lui fermant l??il. Aujourd?hui, cette partie de son visage était remplacé par une plaque métallique noir et froide clignotant lorsque on lui parlait. Hared comprit que nous étions troublés par la présence de Rad et de ce qu?il était devenu, mais il nous dit :
_Ne vous en faite pas, il n?a plus conscience de tout cela. Il est cérébralement mort, du moins celui que vous connaissiez. Vous savez tous les Skitarii reçoivent tôt ou tard, des implants ou des ajouts. Regardez-moi. Mon avant bras droit a été refait, il fut brûlé, il y a quoi? un an lors d?une escarmouche sur ma planète d?origine, Miadis Prime, contre ces chiens du Chaos.
Il releva sa manche et on pouvait aisément distinguer l?implant biomécanique qui lui avait été fait, cependant le plus flagrant restait son visage qui sombra dans la colère, cette bataille semblait l?avoir marqué. Il respira un bon coup et continua.
_Azar aussi y était, bien qu?il soit originaire de votre planète, il fut envoyé chez nous pour nous former. Il est aussi « soigné », vous voyez ce cigare gris, il s?agit en fait d?un inhalateur. Dés que la douleur ou la rage est trop forte, il se vaporise des drogues et des antiseptiques pour les faire passer, et vice-versa.
_ Vice-versa ? questionna Skis
_Oui, depuis ce jour son corps ne réagit plus très bien, un truc avec les hormones j?en sais pas plus, je suis pas un biologiste non plus. Mais je sais qu?il l?on gardait parce qu?il est fin tacticien et dur à tuer.
_C?est peut être pas mes affaires mais quel est donc ce jour dont tu parles ? lui demandais je.
Il se mordit les lèvres et se tut un moment, peut être voulait il se calmer de sa douleur ou de sa rage. Avant de reprendre :
_Ma planète, ma chère Miadis Prime, a été empoisonnée, gangrenée par l?invasion toujours plus pressante des forces du Chaos. Un jour, un avant poste ne donna plus de réponses, alors nous avons été envoyer là bas pour éradiquer toute menace. Nous étions forts de 1500 fantassins et prés de 200 blindés. Notre escouade d?infanterie était dirigés par Azar qui était sergent chef à cette époque. Nous devions attaqués de front et écrasés toute résistance. La majorité des gardes sortait tout juste des écoles militaires, nous n?avions aucune expérience de combat réel y compris les officiers. Nous avancions sur une plaine aride où toute vie avait disparue. L?avant poste était à vue et nous pouvions voir les drapeaux du Chaos. Selon les rapports, les résistances devaient être nuls et cette assaut massif voulait montrer la ténacité de notre peuple face à l?envahisseur.
Sa voix chevrota sous l?émotion, il déglutit et reprit :
_Mais après quelques minutes sur la plaine, la lumière du soleil s?effaça derrière des nuages noirs grondant de tonnerre. Puis les grondements du ciel firent place au silence, un long et terrible silence. Jusqu?à ce que soudainement, je fus projeté au sol. J?étais allongé sur le dos, je n?entendais que des bruits sourds, des détonations, des sifflements et des hurlements. Des éclairs rouges nous tombaient dessus, des portails Warps s?ouvraient, des monstres, des Spaces marines du chaos et des Defilers en sortaient fauchant toute vie à leur portée. Dans un élan de courage, je vis Azar rallié à lui plusieurs hommes pour faire face, mais ils furent balayés par un seul être, un champion. Le champion, d?un coup de poing, fit voler Azar sur une dizaine de mètres pour tomber à côté de moi. Le champion se rapprocha de nous calmement, autant de part et d?autre les têtes de ceux qui osaient passé sur son chemin.
Arrivé à notre hauteur, son ombre nous cacha du peu de lumière perçant encore les nuages devenus rouges vifs. De son visage horriblement mutilé, j?ai pu voir un sourire démoniaque. Il se pencha sur nous, attrapa Azar à la gorge et le souleva du sol de toute la hauteur de son bras. Il tenait sa tête dans sa main surhumaine. Son pouce seul pouvait briser la nuque de notre commissaire. Le champion lui murmura quelques mots avant qu?il ne soit tué net par un tir lui arrachant la tête. Le sang noir du champion jailli de son corps telle une fontaine aspergeant tout ce qui se trouvait prés de lui. Son corps s?effondra lourdement au sol. Un chapitre de Spaces marines nous sauvèrent enfin ils exterminèrent les traîtres. Nous avons été amené au centre hospitalier et avons été « soigné » par Diméus lui même. Ce jour-là, nous avons été 1456 à mourir pour l?Impérium. Ce jour-là, je suis mort plusieurs fois?Ce jour-là?
Son visage était en larme à la fin de son récit, il se frotta le visage avec sa manche, fit un timide sourire et reprit en pointant du doigt ma tête:
_Toi aussi Juju, ils t?ont « soignés ».
_Moi?moi aussi ? balbutiai je en effleurant mon front
_Ne t?en fais pas, tu ne ressemble pas à ton ami.
_Comment tu t?es retrouvés dans les blindés au fait ? questionna Noleen.
_Ah c?est pour me garder prés d?eux faut croire, tout comme toi bientôt ma demoiselle, hé hé.
_Putain toi ! s?emporta Noleen serrant son poing.
_Calmes toi et puis ?
_Soldats, à vos postes. Vérification du matériel, on va bientôt y aller. Interrompit Garar sur la radio. Y a du Vert à se faire.

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^^
malalakith
Moi j'ai qu'un truc a dire: J'adore ! Je connais pas tres bien warhammer 40k et l'armement d'un leman russ donc je peux pas te dire si tu as fait des incoherence fluffique mais c est bien raconté donc je suis obligé de te croire !

A quand la suite?
Arnor
les lemans chasseurs sont tres rares. meme si il reste possible qu'un équipage vétéran s'en retrouve équipé, cette opton d'armement n'est plus produite, la faute aux SCS qui ont été perdus lors d'une invasion ork. sad.gif le leman russ chasseur tire son nom de son obusier special, bien plus puissant qu'un obusier normal ou meme un demolisseur. Mais si l'un d'entre eux est detruits, c'est une sale perte pour un régiment blindé. enfin bon ^^

IL N'Y A DES SKITARII QUE SUR MARS!!!

heu,a quand la suite?
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