Bon alors voilà, un peu tard mea culpa mais le boulot, la famille, les Teutons...
Alors voilà, je me sens un peu seul parce que y a que moi qui ai fait un sondage, du coup j'ai l'impression de faire tâche au milieu des autres textes (complexe paranoïaque, quand tu nous tiens).
Bon, trève de bavardages, v'là le synopsis.
SYNOPSIS :
La lointaine Bordure Orientale est le berceau d’innombrables conflits pour la domination, car là s’entre-déchirent les protagonistes majeurs de la guerre galactique qui consume le 41e millénaire. Espace de contestation car libre de l’emprise des grands empires stellaires, les conquêtes y succèdent aux défaites alors que, diplomatie, ultimatums ou destruction pure et simple, tous les moyens sont bons pour prendre possession du territoire.
Lorsqu’un gouverneur planétaire rebelle décide de quitter le giron de l’Imperium pour rejoindre l’Empire Tau, une réponse sanglante est aussitôt envoyée par l’Administratum, et la Garde Impériale vient châtier les félons. Alors que ceux-ci affrontent leurs anciens frères sur des dizaines de fronts, un détachement de l’Ordo Xenos effectue une frappe chirurgicale au cœur du dispositif alien.
A la tête d’une équipe d’extermination de la Deathwatch, l’archiviste Lauvitz Engelson infiltre le centre de commandes des actions extra-terrestres, afin de décapiter l’appareil militaire Tau et de semer le chaos au sein des troupes xenos. Les méthodes de défense insolites mises en œuvre par la Caste du Feu, directement liées à la philosophie déroutante des aliens, transforment alors une simple opération de recherche et de destruction en véritable lutte psychologique.
Chaque pas vers l’objectif devient un choix crucial, et le sort d’une vie humaine se décide à chaque mètre franchi. Chaque bolt tiré résulte d’un dilemme engageant les valeurs mêmes de la psyché des hommes, en ébranlant des principes inscrits dans la chair de chacun. La gâchette pose une question vitale, à laquelle le canon beugle oui lorsque sa gueule s’embrase ; mais à l’index seul qui presse la détente est vraiment donné le choix de décider.
Le sacrifice des uns est-il l’unique garant de la survie des autres ?
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Et ze extrait (il n'y en a qu'un, je sais pas si c'est le mieux choisi, faites-moi part de vos impressions bou-hou-hou-hou je suis triste je vais mourir ;__; )
EXTRAIT :
Le vacarme s’intensifiait à chaque pas.
Nous nous figeâmes.
Nous n’étions plus qu’à quelques mètres de cette source d’agitation inconnue et à présent, chacun de nous pouvait discerner des gémissements par-dessus les claquements de chaîne.
Des gémissements humains. Des gémissements de douleur.
Je me tournais vers mes frères et sentis que la tension qui croissait en moi montait aussi en eux. L’armure noircie de Cjain portait encore les marques de notre négligence, et nous redoublions de vigilance maintenant que les xenos avaient révélé toute l’étendue de leur fourberie.
Je fis un signe de tête à Shantar, et son bolter se leva. Si les aliens voulaient à nouveau nous confondre par le biais des sentiments, alors l’unique émotion que connaîtrait leur simulacre serait la haine.
Nous fîmes un pas de plus.
A présent, seul un angle de mur nous séparait des plaintes.
Prisonnier humain, ruse xenos ou autre cible non identifiée, la réponse se trouvait derrière le tournant.
Je savais que chacun de mes hommes était prêt à faire hurler la mort au moindre de mes gestes, et que la seconde qui allait suivre ferait l’objet d’un choix décisif et fatal.
Ami, et une erreur de ma part engendrerait un nouveau carnage – et peut-être même la perte d’un de mes frères.
Ennemi, et une même erreur tuerait un innocent.
Or, après ce qui s’était passé, je savais qu’il était hors de question que cela arrive, car la justesse de mon choix traduisait celle de mon commandement. Si j’échouais à nouveau, quelle confiance mes hommes pourraient-ils placer en moi ? L’autorité que je leur inspirais était garante de notre cohésion, et si le doute s’immisçait en eux, alors notre mission était vouée à l’échec. Son accomplissement nécessitait une unité infaillible, notre seule véritable arme pour achever notre objectif étant notre volonté. La confusion s’insinuerait en nous comme un cancer, elle nous rongerait de l’intérieur jusqu’à nous détruire.
Je réalisais que cette confusion était le but de la tactique Tau.
Leurs malices étaient destinées à semer la zizanie entre nous, nous affaiblissant pour mieux nous détruire.
Nous ne faillirons pas !
Stimulé par une brusque poussée d’adrénaline, je bondis à couvert, arme au poing, toute mon escouade m’obéissant aussitôt.
Azarshel brandit son bolter lourd, prêt à nourrir l’enfer ; et vint le funeste dilemme.
En moins d’une seconde, les senseurs de mon casque firent une analyse complète de la cible, devançant mes yeux, et mon cerveau génétiquement amélioré s’empressa de soupeser les informations ; j’avais une fraction de seconde.
Il était pendu au plafond.
Poignets ceints par d’épaisses chaînes de fer, il était suspendu à un mètre au-dessus du sol. Son uniforme lacéré portait les galons d’un officier supérieur de la Garde Impériale, et le sabre énergétique forgé de main de maître qui gisait près de lui témoignait de son rang.
Ses nobles traits étaient creusés de larmes et, même s’il ne pouvait ni parler, ni se mouvoir, son corps entier semblait implorer notre aide.
J’aurais alors du le désigner comme un allié, et ordonner son secours immédiat.
Cependant, certains détails me gênaient.
D’une part, s’il était réellement pendu, alors au cours des longues minutes durant lesquelles nous l’avions entendu se débattre, il aurait tout à fait eu le temps de mourir d’asphyxie. Pourtant, il était toujours en vie – peut-être était-ce là le fruit d’un miracle de volonté, d’un instinct de survie exacerbé, mais étrangement, cette solution ne me satisfaisait pas.
D’autre part, la position de ce sabre, posé à ses pieds, me déroutait. Si cet officier avait été pendu ici par les aliens, pourquoi se seraient-ils donnés la peine de déposer son arme ici ? Voulaient-ils que quelqu’un la trouve, que cette personne l’utilise pour défaire les liens du prisonnier ? Naturellement, cela n’avait pas de sens de fournir une arme à l’ennemi. Ce sabre avait-il ceint l’officier, et s’était-il décroché alors qu’il se démenait dans sa tentative désespérée de se libérer ? Cette hypothèse paraissait improbable, la ceinture du soldat devant logiquement pendre mollement, si l'objet en avait chu – ce qui, bien entendu, n’était pas le cas. Et en y réfléchissant, il n’était même pas sur que cette arme appartenait au garde.
Non, ce sabre était posé ici stratégiquement, de manière précise et dans un but précis, et je sentais la colère embrumer mes sens alors que je prenais pleinement connaissance de ce but : me faire douter.
Le délai était écoulé.
Je devais rendre ma sentence.
Ami ou ennemi, tout dépendait de ce choix crucial.
Je pris la mauvaise décision.
J’hésitais.
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Sur ce, je m'en remets à vos critiques...