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Full Version: Récit
La Communauté Francophone du Wargame > Warhammer 40,000 > Warhammer 40,000 - Développement > Warhammer 40,000 - Fluff & Récits
Lemexis
Bon, je me lance dans un petit récit, donc bien évidemment toutes les critiques constructives sont appréciées :
J'ai pas encore trouvé de titre, c'est pour ça que j'ai donné un nom aussi original à ce sujet unsure.gif



À peine sorti de son abri chauffé, Andrus Holan fut assailli par le froid mordant de Néodyme, rendu encore plus désagréable par les fréquentes rafales de vent. Préférant éviter de rester dehors, il se dirigea vers le centre de commandement, qui surplombait le campement de l'Adeptus Mechanicus, pour aller y chercher le Magos Explorator Gaviel Itreas. Après deux jours de pause pour des raisons que le Magos n'avait pas désiré donner, l'exploration des ruines xenos était censée reprendre aujourd'hui, à neuf heures, c'est-à-dire dans un peu moins de trente minutes, et Andrus voulait demander l'autorisation de préparer une équipe dès maintenant ; en tant que xenologiste, il était de son devoir de recueillir autant d'informations que possible sur ce bâtiment situé sous la surface de la planète, et il était impatient de pouvoir reprendre sa tâche.

Andrus est un homme de taille moyenne, le visage légèrement jouflu, aux cheveux bruns coupés court ; il avait depuis longtemps remplacé son oeil droit par un implant occulaire particulièrement développé, capable de lui donner en quelques temps de très nombreuses informations sur les objets qu'il voyait, tel que leur masse, leur taille ou leur composition. Il avait perdu sa main droite au cours d'une expérience qui s'était mal déroulée, et l'avait remplacé par une main en métal aux doigts longs et fins, de vingt-cinq centimètres de long pour cinq millimètres de diamètre, et aux terminaisons pointues, qui lui servaient à manipuler des échantillons avec une extrême précision ; ces doigts peuvent également se plier, à l'instar de doigts humains. Holan n'a pas d'autres implants, ce qui fait de lui l'un des membres d'expédition les plus "humains". Il est vêtu d'une robe de fonction simple par-dessus laquelle il avait revetu un épais manteau blanc.

Le campement était déjà très animé, parcouru par des serviteurs attelés à des tâches routinières et des skitariis faisant des tours de garde, discutant, ou partant rejoindre le centre d'entrainement installé par le commandant Hank Erenas à la périphérie est du campement. Holan n'aimait pas Erenas, et était particulièrement mal à l'aise à l'idée de le savoir responsable de sa sécurité ; le skitarii était un psychopathe passionné de technologie militaire, passion illustrée par les nombreux équipements qu'il s'était fait implanter, jusqu'à devenir un monstre de métal. Au moins cela lui permet d'être un excellent combattant, et c'est certainement tous ses outils de mort qui lui ont permis d'attendre ce poste.

Le xenologiste finit par atteindre la porte du centre de commandement, qu'un garde ouvrit après avoir brièvement vérifié son identité, et s'engouffra dans le bâtiment. Il se dirigea alors vers le bureau du Magos, dont il conaissait la position exacte après y être plusieurs fois entré. Il arriva devant la lourde porte de métal, et le microphone placé juste à côté se mit à parler d'une voix métallique monotone :

- Veuillez décliner votre identité
- Xenologiste Andrus Holan
- Veuillez spécifier l'objet de votre visite
- Je veux parler au Magos !
- Avez-vous pris rendez-vous ?
- En quelque sorte...
- Veuillez répondre par oui ou par non.

Andrus faillit jurer, mais se retint lorsque la lourde porte s'ouvrit lentement, dévoilant petit à petit Itreas. Le vieil homme devait avoir la taille d'Andrus au départ, mais avait été agrandi par les très nombreux implants qui parcouraient son corps. Il portait une longue robe gris sombre et une capuche qui masquait à moitié son visage ridé et à moitié caché par plusieurs implants ; le Magos disposait de multiples appareils greffés sur tout son corps pour l'aider à se mouvoir ; il avait plus de cent cinquante ans, et tout cet attirail était absolument nécessaire pour lui permettre de continuer à servir le Dieu-Machine. Il parlait lentement, sa faible voix était amplifiée et légèrement déformée par l'adaptateur vocal qui avait remplacé sa bouche, afin de rendre les paroles du Magos audibles pour son interlocuteur :

- Xenologiste. Vous voulez reprendre l'exploration.
- Oui, Magos. Il est grand temps.

Les deux personnages se mirent en route, et Holan s'efforçait de marcher lentement pour rester au niveau du vieil homme. Après un court moment de silence, le xenologiste se décida à poser au Magos la question qui avait obsédé son esprit pendant deux jours :

- Puis-je vous demander la raison de cette interruption de nos travaux, Magos ?
- Il me fallait du temps pour réfléchir...
- Réfléchir à propos de quoi ?
- Une question importante... au fait, un régiment de la Garde Impériale doit nous rejoindre dans quelques jours, pouvez-vous faire en sorte que nous soyons prêt à les accueillir ?
- Je transmettrais le message aux administrateurs, mais pourquoi viennent-ils ?
- Nous allons avoir besoin d'eux.

Holan s'arrêta, et le Magos l'imita, le regardant d'un air interloqué.

- Sauf votre respect, Magos, si vous ne me dites pas tout, je ne pourrais pas travailler efficacement. Pourquoi avons-nous fait une si longue pause, qu'avez-vous fait pendant ces deux jours ? Je ne vous ai pas vu une seule fois quitter le centre de commandement ! Et pourquoi avons-nous besoin de la Garde Impériale ? Les skitariis ne suffisent pas ?

Itreas fixa son interlocuteur quelques temps, puis son regard partit errer sur les murs gris du bâtiment. Puis il se remit à regarder le xenologiste, et sous son regard insistant, il lui répondit enfin :

- Je pense que je peux vous le dire à vous, vous connaissez beaucoup de choses sur les Xenos, cela peut nous être utile... Mais je ne veux pas que vous répétiez ce que je vous ai dit à qui que ce soit. Engagez-vous aussi à executer vos ordres, même s'ils vous déplaisent au plus haut point.

Holan ne répondit pas, et continuait à regarder le Magos, qui jetta un coup d'oeil au garde posté au bout du couloir avant de déclarer :

- Suivez-moi, nous serons mieux dans mon bureau.



Vlà pour mon premier post, le reste devrait suivre prochainement si j'ai le temps. Merci pour votre lecture et vos éventuelles remarques smile.gif
Arnor
Bien simpatique, avec du suspense, une trame qui parait pour le moment correcte, pas trop de fautes (voir pas du tout, exepté "il a reveti" a la limite, "il avait revetu", mais sinon, tu fais une faute)

Et puis ca faisait longtemps que j'attendais une histoire de l'adeptus machanicus =)

Conclusion: continue!
Shrike_wing
Pas mal du tout, ça commence bien.
Un peu de suspense, une pincée d'atmosphère mystérieuse... Continue comme ça!
Etienne, Duc d'Aquitanie
La concordance des temps est vraiment pourrav'.
Sinon ça va, tu nous en donnes pas assez pour qu'il y ait vraiment un suspens haletant, mais c'est déjà bien.
QUOTE
Il se dirigea alors vers le bureau du Magos, dont il conaissait la position exacte après y être plusieurs fois entré.
A quoi sert le deuxième bout de la phrase ? Pas grand chose...
C'est bien.
Titi
urhtred_gohslord
eh ben ça s'annonce bien tout ça!
sinon, chose que je trouve assez désagréable à lire, c'est le passage au présent quand tu décrit les personnages alors que le récit en lui même est au passé, et ça pique un peu les yeux.

donc si possible évite car le présent de narration n'a pas vocation à décrire et tu décris les personnages dans le passé, pas dans le présent (à quoi va te servir de savoir comment telle personne est maintenant habillée si on te raconte sa vie hiers?)

donc voilà, bon courage, c'est un bon début (je vais pas te répéter les encouragements précédents mais c'est à peu près ça)
Lemexis
Donc en gros je ne mets pas une seule phrase au présent, je revois la concordance des temps et j'évite les petits bouts inutiles...
Merci pour toutes vos remarques !
Lemexis
Voilà la suite !




Le serviteur d'entrainement explosa bruyament au bout de quelques secondes, projetant quelques fragments de métal qui partirent se désintégrer contre le champ de sûreté du terrain d'entrainement. Hank retourna la tête vers son électrocanon, souriant car particulièrement satisfait de la puissance de cette nouvelle arme ; le niveau de charge était au plus bas, et le commandant skitarii réclama donc l'extinction du champ afin qu'il puisse aller la recharger auprès du pylone. Il tendit le bras vers celui-ci, situé à une quinzaine de mètres de lui, et activa le cycle de charge ; un éclair d'un bleu éclatant apparut alors pour former une ligne fluctuante entre le sommet du pylone, trois mètres au-dessus du sol, et le récepteur de l'arme, une petite bouche située juste en dessous du canon. Hank attendit que l'arme se charge complètement, en produisant un son évoquant un orage, et elle fut rechargée au bout de dix secondes.

L'électrocanon était une arme conçue pour neutraliser puis détruire tout appareil électronique, et jouissait donc d'une grande efficacité contre les véhicules et les mécanismes de défense automatiques. L'électrocanon avait pour principe d'envoyer une importante quantité d'énergie électrique sur sa cible afin de provoquer sa surcharge ; l'effet recherché était le plus souvent la destruction, mais l'arme disposait d'un système de réglage de l'intensité, qui permettait à l'utilisateur de ne déclencher qu'un court-circuit, par exemple pour neutraliser un véhicule ennemi le temps de le capturer. Même à un bas niveau de charge, les décharges étaient assez violentes pour tuer un homme sur le coup, mais l'électrocanon ne pouvait viser que des dispositifs électroniques, puisqu'il avait besoin de créer un champ entre le canon et la cible, ce qui signifie qu'il était impossible de s'en servir contre de l'infanterie, à moins que celle-ci ne dispose d'un quelconque équipement permettant son annihilation.
L'électrocanon se vidait relativement vite, et c'était une de ses faiblesses ; pour le recharger, on pouvait simplement mettre des piles, ou utiliser un dipôle spécialement conçu pour cette tâche : il suffit de le viser afin qu'il envoie de l'énergie à l'arme, à une distance maximale correspondant à la portée de celle-ci, à savoir cinquante mètres. La durée de charge était inversement proportionelle à la distance entre le dipôle et l'électrocanon, tout comme la puissance de l'arme diminue quand la distance la séparant de sa cible est élevée, ce qui en fait une arme de moyenne ou courte portée.

Hank se demandait où sur son corps une arme comme cela aurait sa place. Le commandant mesurait un peu plus de deux mètres, et était le skitarii qui avait reçu le plus d'implants. Il était en effet passionné d'armement, et il avait donc décidé de se faire greffer plusieurs armes sur le corps ; il avait un fulgurant au poignet droit, un lance-plasma et un fuseur était juxtaposés à son poignet gauche, un lance-flamme était installé sous son avant-bras droit et une lame rétractable de cinquante centimètres de long se trouvait sous son avant-bras gauche. Le skitarii avait aussi une sorte de fusil de sniper, un peu en retrait sur son épaule droite. Il pouvait avoir jusqu'à dix grenades à sa ceinture, et généralement, il portait quatre grenades à fragmentation, quatre grenades antichars, une bombe à fusion et une grenade incendiaire. Des pack de chargeurs pour chacune de ses armes étaient attachés à ses cuisses.
Un homme normal serait écrasé par le poids de tout ceci, mais les muscles d'Hank avaient été modifiés génétiquement pour être bien plus forts que la normale, et sont assistés par les nombreux dispositifs métalliques parcourant son corps. Des nerfs artificiels avaient été greffés afin de relier chacune des armes à ses centres nerveux, pour lui donner un contrôle total sur celles-ci, chacune étant une part de lui-même ; ainsi, il pouvait savoir instantanément combien de munitions il lui restait pour chacune, et il tirait avec son lance-plasma comme l'on bougerait un doigt. Le fusil de sniper disposait de connexions spéciales avec le cerveau, qui donnaient à Hank deux possibilitées : voir avec ses yeux, ou directement avec la lunette du sniper. Il pouvait simplement alterner entre les deux.

Peut-être qu'un électrocanon pourrait être installé sur son épaule gauche, mais pas avant un moment ; l'ajout d'une arme était une opération particulièrement longue et complexe, surtout lorsqu'il fallait l'intégrer au système nerveux. De plus, l'implantation du fusil de sniper était récente, et il avait encore besoin de temps pour s'habituer à ce nouvel élément. Il voulait être sûr de maîtriser chacune de ses armes car, selon lui, la perfection martiale reposait sur l'utlisation harmonieuse de tout l'équipement qu'un soldat avait à sa disposition.

Hank tendit l'électrocanon à l'un des soldats qui voulaient l'essayer, malgré les protestations des autres jaloux, et partit voir l'artisan qui se tenait dans un coin. Les yeux de celui-ci quittèrent le sol pour se tourner vers le commandant lorsqu'il le remarqua, et il lui demanda d'un air absent :

- Alors, ça vous plait ?
- C'est parfait. J'aimerais que dans quelques mois on m'en greffe un sur l'épaule gauche, c'est possible ?
- Je pense que oui...

L'artisan tourna brusquement la tête vers la gauche, et le commandant suivit son regard pour voir arriver Holan d'un pas traînant, arborant un visage troublé. Le xenologiste n'avait jamais apprécié Erenas, et celui-ci en ignorait la raison ; en général les deux hommes s'évitaient, tout simplement, puisque quand ils devaient travailler ensemble, Holan trouvait toujours une reproche à faire à l'autre, ou une occasion de lui afficher son mépris. Le skitarii se contentait de l'ignorer, n'accordant que peu d'importances à ce genre de futilités.
Une fois arrivé au niveau des deux hommes, Holan prit la parole sans regarder le commandant, préférant observer un point quelconque devant lui :

- Commandant Erenas, le Magos Explorator désirerait vous parler de quelque chose d'important, vous devez vous rendre immédiatement dans son bureau.

Surpris, le commandant fronça les sourcils avant de partir vers le centre de commandement, se demandant ce qu'Itreas pouvait avoir de si important à lui dire ; en général, il envoyait des messagers pour donner ses instructions, il ne lui arrivait que très rarement de demander à voir quelqu'un autre que le xenologiste, qui semblait occuper une place de conseiller auprès du Magos.

Un grondement de moteurs lointain attira soudain l'attention du Skitarii, qui leva les yeux vers le ciel pour voir une multitude de petits points noirs grossir petit à petit. Il devina tout de suite l'affiliation de ces vaisseaux : la Garde Impériale était arrivée.
Bartimeus Belter
Encore quelques petits problèmes de concordances des temps ( "homme normal serait écrasé par le poids de tout ceci, mais les muscles d'Hank ont été modifiés génétiquement pour être bien plus forts que la normale"), et je trouve la description de l'arme assez maladroite (niveau style), mais sinon c'est pas trop mal. L'histoire n'est pour l'instant pas très attractive, mais c'est le début, donc j'attends de voir la suite. smile.gif
Lemexis
Ouais les descriptions ça a jamais été mon truc...
Et sinon je crois que je vais aller chercher des cours de français sur internet XD
Si l'histoire est pas encore trop attractive c'est parce c'est l'incipit ça, faut bien que je m'occupe de toutes les descriptions essentielles avant de rentrer dans le vif du sujet ; il y en aura encore quelques unes (la planète, des personnages importants de la garde impériale, ...), mais ça devrait vraiment commencer d'ici à deux ou trois posts.
Sinon, plus précisément, qu'est-ce qu'il y aurait à revoir pour la description de l'arme ?
Maxwell
j'aime beaucoup l'ambiance, même si j'ai l'impression que le chef des skitarii fait deux mètres trente vu son arsenal un rien mastok
Arnor
Remplace "ont" par "avaient" et ce sera bon. Mais fais la meme chose pour la phrase d'apres, elle a la meme faute.
Bartimeus Belter
Hum, je vais essayer de voir les points noirs de la description de l'arme :


QUOTE
L'électrocanon était une arme conçue pour neutraliser puis détruire tout appareil électronique, et jouissait donc d'une grande efficacité contre les véhicules et les mécanismes de défense automatiques. L'électrocanon avait pour principe d'envoyer une importante quantité d'énergie électrique sur sa cible afin de provoquer sa surcharge ; l'effet recherché était le plus souvent la destruction, mais l'arme disposait d'un système de réglage de l'intensité, qui permettait à l'utilisateur de ne déclencher qu'un court-circuit, par exemple pour neutraliser un véhicule ennemi le temps de le capturer. Même à un bas niveau de charge, les décharges étaient assez violentes pour tuer un homme sur le coup, mais l'électrocanon ne pouvait viser que des dispositifs électroniques, puisqu'il avait besoin de créer un champ entre le canon et la cible, ce qui signifie qu'il était impossible de s'en servir contre de l'infanterie, à moins que celle-ci ne dispose d'un quelconque équipement permettant son annihilation.
L'électrocanon se vidait relativement vite, et c'était une de ses faiblesses ; pour le recharger, on pouvait simplement mettre des piles, ou utiliser un dipôle spécialement conçu pour cette tâche : il suffit de le viser afin qu'il envoie de l'énergie à l'arme, à une distance maximale correspondant à la portée de celle-ci, à savoir cinquante mètres. La durée de charge était inversement proportionelle à la distance entre le dipôle et l'électrocanon, tout comme la puissance de l'arme diminue quand la distance la séparant de sa cible est élevée, ce qui en fait une arme de moyenne ou courte portée.


Déjà, je trouve que tu répètes un peu trop souvent le mot "Electrocanon" (5 fois, ça a pas l'air énorme, mais ça pourrait être remplacer) : c'est lourd niveau style, et en plus le mot en lui même n'est pas très agréable, à l'oeil comme à l'oreille.
Ensuite, la description pourrait être un peu moins "technique" : c'est pas incompréhensible, mais c'est un peu long à lire et pas franchement agréable. Au lieu de décrire chacune des caractéristiques, concentre toi uniquement sur les points importants dans l'histoire, et occulte le reste. Aucune faute vraiment flagrante, et ça c'est bien =). Après je suis pas un expert, donc bon, je dis peut être des couenner*es et j'oublie sûrement pas mal de trucs. ^^
Lemexis
Je m'en suis bien rendu compte à la relecture que le mot était trop répété, et j'ai essayé de le remplacer par "arme" de temps en temps mais bon, j'ai pas trop vu comment je pouvais éviter.
Sinon ok, je vais essayer de les faire moins techniques mes descriptions à l'avenir, ma logique quand j'ai écrit ça c'était "plus ils en savent mieux c'est" mais c'est vrai que c'est pas forcément intéressant après...
Merci de ton analyse ^^
Lemexis
La suite :





Alors que le vaisseau de transport traversait la couche nuageuse, le paysage de Néodyme se dessinait peu à peu à travers le hublot. La planète était déserte : des plaines enneigées s'étendaient à perte de vue, seulement interrompues par quelques lacs gelés. Ces étendues constituaient la majeure partie de la planète jusqu'au pôle nord, où se trouvait une gigantesque chaîne de montagnes, dont certains monts culminaient à quinze mille mètres d'altitude. Le campement de l'Adeptus Mechanicus était installé devant le versant sud de ces montagnes, et était organisé en nombreux quartiers assez représentatifs de leurs fonctions : par exemple, les habitations étaient une multitude de petits blocs bien rangés, tandis que le quartier de stockage était composé de quelques immenses hangars.

Deux bâtiments, placés côte à côte au centre du campement, surplombaient celui-ci. Le premier était la raffinerie d'oxygène : cette tour d'une cinquantaine de mètres de hauteur permettait de rendre l'air respirable sur une très large zone. En l'absence de végétation, sa présence était vitale. Le second bâtiment était le centre de commandement, immense dôme d'acier dont la constante activité était reflétée par les lumières qui s'échappaient de chacune de ses fenêtres.

Delak observait la planète d'un air rêveur, ne pouvant s'empêcher de remarquer les nombreuses ressemblances avec son monde natal. Cet homme servait dans le Second Régiment de Braxus en tant que capitaine depuis plusieurs dizaines d'années, mais n'avait participé à aucune bataille d'ampleur : pour l'instant, son régiment s'était contenté de traquer quelques groupes de pillards orks ou d'étouffer des débuts de Waaagh! dirigé par des big boss plus prétentieux que puissants. D'après le général Vance, la tâche allait être beaucoup plus ardue, mais le briefing avait été pour le moins imprécis : ils étaient venus sur Néodyme en réponse à un appel de détresse de l'Adeptus Mechanicus, et devaient l'aider à repousser une importante force d'invasion. La nature de l'ennemi ne leur avait même pas été dévoilé, ils ne pouvaient pas espérer se préparer correctement !

La voix du pilote sortit soudainement des haut-parleurs du vaisseau, venant briser le rythme des conversations :

- Réveillez-vous les filles, on arrive dans cinq minutes. Oubliez pas vos flingues en partant !

Les discussions reprirent rapidement après l'annonce, tandis que quelques gardes se réveillaient. Et à l'heure prévue, le vaisseau toucha lourdement le sol avant l'ouverture de la rampe.

Les soldats furent accueillis par une escouade de Skitariis au garde-à-vous. L'un d'entre eux se détacha du lot pour aller saluer les arrivants.

- Bienvenue sur Néodyme ! Je suis le capitaine Nand, officier du corps skitarii.
- Enchanté, je suis le capitaine Delak, du Second Régiment de Braxus.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous n'avez qu'à nous le demander. Sinon, vous pouvez installer votre campement près du nôtre, et commencer à préparer les défenses.
- J'aurais besoin d'informations, pouvez-vous au moins me dire ce que nous allons affronter.
- Je suis désolé, capitaine, mais je n'en sais pas plus que vous à ce sujet. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé d'en apprendre plus... Le Magos Explorator doit s'entretenir avec votre général à son arrivée, certainement pour lui exposer la situation. Vous en saurez peut-être plus après leur réunion.
- Merci. Nous allons tout de suite nous installer.

Nand acquiesça d'un hochement de tête et laissa Syn ainsi que les gardes alentours traverser le campement pour se diriger vers les montagnes, où ils comptaient s'établir. Pour le moment, ils se contenteraient de définir le périmètre de base et de poser les premières tentes rembourrées ; c'était tout ce qu'ils pouvaient faire en attendant les autres.
Une fois arrivé à l'autre bout du camp, le capitaine aperçut un homme sur le flanc de la montagne, qui semblait les attendre. Delak commençait à se demander si ces gens n'avaient rien de mieux à faire que rester planter quelque part jusqu'à leur arrivée. Sans autre forme de salutations, l'homme leur cria en pointant du doigt un plateau à une dizaine de mètres d'altitude :

- Vous pouvez établir votre campement ici ! La zone est stable, il y a quelques chemins qui y mènent !

Effectivement, un chemin partant du camp montait doucement jusqu'au plateau, duquel partait de nombreux autres voies qui allaient se perdre dans les montagnes. Après s'être suffisament approché de l'homme pour pouvoir s'adresser à lui sans hurler, Syn lui répondit :
- Merci, mais vous n'étiez pas obligé de vous donner la peine de creuser des chemins pour nous, nous savons nous débrouiller.
- Oh mais ce n'est pas notre oeuvre ! Ils étaient là bien avant notre arrivée, certainement établis par les Xenos qui peuplaient ce monde.
- Ah.

D'une série de signes de la main, Syn ordonna aux autres gardes d'aller sur le plateau mais alors qu'il s'apprêtait à les accompagner, son interlocuteur se remettait à parler, pour répondre à une question qu'il avait attendu mais que le capitaine n'avait posé :

- Nous ne savons pas exactement ce que sont ces Xenos... mais après tout, si nous les conaissions, nous ne serions pas ici !
- C'est sûr.
- Nous avons établi notre camp juste devant l'entrée vers une sorte de métropole souterraine absolument gigantesque ! Cartographier les multiples couloirs et salles que nous avons trouvés a demandé énormément de temps. Et ils sont encore en assez bonne état, aucun pillard n'est venu les dégrader.
- Heureusement
- Ils n'ont pas envie d'aller sur un monde mort tel que celui-ci... Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, l'architecture est tout simplement magnifique ! De nombreux hiéroglyphes ornent les murs, et nous sommes en train de travailler par intercorrelations pour comprendre leur alphabet et leur langage. Si nous y arrivons, nous saurons énormément de chose sur cette race.
- C'est passionant ce que vous faites.
- En effet ! Mais je ne me suis pas présenté : Xenologiste Andrus Holan.
- Capitaine Syn Delak, répondit celui-ci en serrant la main qui lui était tendue. Si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail à faire.
- Allez-y, je vous en prie.

Les deux hommes se séparèrent après s'être échangés un regard amical, et Syn rejoignit vite le groupe d'hommes plus occupés à regarder le paysage qu'à préparer le camp. En voyant arriver le capitaine, l'un d'eux voulut tout de suite se disculper :

- On n'a pas de matériel pour le moment, capitaine, donc on essaie plutôt de se familiariser avec l'environnement.
- Ce ne sera pas dur, vous avez sûrement remarqué, vous aussi, que ce monde ressemble beaucoup à Braxus.
- Oui... mais on a plus de montagnes, nous.
- On va devoir exploiter cette chaîne au maximum, creuser des postes de tirs et planter des plaques d'acier sur les bords des plateaux, pour servir de couvert. Pas de sacs de sable, je ne voudrais pas qu'ils glissent pendant la bataille...
- Compris. C'est vrai qu'on va pas pouvoir se défendre efficacement sur des plaines, et puis au moins les montagnes on connait !
- D'ailleurs, au lieu de rester là à vous reposer, allez me cartographier la zone avec les autres gars. Si on doit transformer cet endroit en forteresse, autant s'y mettre dès maintenant.
- Tout de suite, capitaine !

Avant de s'éloigner, le garde ajouta, sur un ton moqueur :

- Bien sur vous venez avec nous pour nous montrer l'exemple, capitaine !
- Votre nom, demanda Syn en esquissant un sourire
- Soldat Jim Lyfas, mon capitaine !
- Eh bien, soldat Lyfas, puisque vous avez assez de courage pour faire ce genre de remarque à un officier supérieur, vous devez aussi en avoir assez pour diriger vous-même l'équipe !

Le soldat lâcha un petit rire puis haussa les épaules avant d'aller retourner voir ses camarades pour leur rapporter les instructions du capitaine. Celui-ci s'assit sur la neige douce et observa les aller-retours des vaisseaux de transport, puis reporta son attention sur les vastes plaines qui s'étendaient au sud du campement de l'Adeptus Mechanicus. Quel que soit l'ennemi, il était effectivement impossible pour la Garde Impériale de se battre sur un champ de bataille aussi vide, et ils n'auraient certainement pas le temps de construire des bunkers ou des tranchées. La base des adeptes de la Machine se retrouverait donc en première ligne ; qu'est-ce qui leur avait prit de s'installer ici ? Il allait devoir rapidement prévenir leurs chefs, qu'ils ne s'imaginent pas pouvoir tenir leur campement.

Le reste du régiment commençait à affluer en provenance du camp et, après s'être levé, Syn leur faisait signe de le rejoindre. Ils n'avaient pas de temps à perdre : ils devaient au plus vite transformer des montagnes vides en une imposante place forte.

Arnor
Heu, la suite?
Simpatoche, le récit se met en place, mais ya un peu désertion du public sans action ou suspense....
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