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Full Version: Les prédateurs du Ciel
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YunYun
Note : pour ce qui aurait reconnu le personnage, ces évènements sont tous antérieur au rp de groupe auquel je suis inscrit.
Je n'ai pas encore pu bien relire ceci, je vous préviendrais si je retouche quelque passage demain.

Toute les critiques sont bienvenues. Je ne souhaite que m'améliorer.





Les prédateurs du Ciel
Vols de faucons




Je suis un faucon.
Je suis Conti Kite, faucon Harakonnien du 19ème. Voici mon histoire, ma fauconnerie.

Ma naissance et mon enfance importent peu. Je suis née sur Harakonni, en 453M41. Mon enfance se déroule dans le sud Harakonnien. Et je ne suis rien. Un enfant tel il en existe des milliard d’autre. Jusqu’à ma 16ème années standard. Je m’engageai alors dans le 19ème des faucons Harrakoniens.

« Voler ! » Etait mon obsession « Au nom de l’Empereur… Je volerai en son nom ! »

Alors commence mes premiers envole.
Misérable.
S’envoler si haut pour ne faire qu’atterrir sur un point du scan et se posté à couvert une fois arrivé au sol. Tous les souvenirs de cette horrible caserne, je les ais oubliés. Je ne vis pas dans le passé.
Elève prometteur, mon baptême du feu arriva enfin…


****************************************************************

I.



- « Déployez vous sur vos objectifs, je veux un assaut rapide et précis » Hurlait le capitaine depuis l’autre bout de la soute du vaisseau. « Débarquement dans cinq ! Tout le monde doit être sur les objectifs dans quinze ! Ne faillissez pas. » Il se retourna et inspecta son barda avant de se retourner une nouvel fois vers les faucons. « Ne jouez pas les héros. » Murmura t-il.

J’étais à l’arrière. Je serais un des derniers à sauter. Manor, mon très cher ami, qui après des mois de rivalité amicale avait acceptés que j’étais le meilleur, se trouvait derrière moi. Lui serait le dernier à sauter de l’escouade. Devant moi se trouvait Blackmar, vétéran de nombreux vols. Un nombre incalculable.
Je baissais la tête, pensif. Enfin mon premier vol ! J’attendais ça depuis une éternité ! J’étais littéralement terrifié.
Blackmar me posa une main sur les épaules.

- « T’inquiète pas, ça se passera pas bien. » Dit-il d’un ton rassurant.
- « Je … je n’ai pas peur ! » M’empressais-je de répondre en relevant la tête.

Blackmar sourit.

- « Les gars ! » Dit-il sans tourner la tête.

Tous les faucons tournèrent la tête vers Blackmar tel un seul homme. C’était donc cela, d’être respecté.

- « Qui ici n’a pas eu peur à sa première chasse au vol ? »

Un silence total lui répondit, quelque fois coupé par un « J’étais raid de peur » ou encore « J’me suis fait dessus ».
Blackmar rajouta un « Tout ce passera bien. » avant de se retourner pour les vérifications de dernière minute.
Je vérifiais mon harnais et resserrais les sangles de mon paquetage. Je soufflais longuement. Je regardai alors brièvement dans mon dos, Manor tremblai, et lorsqu’il croisa mon regard, nous nous sourîmes tous deux d’un petit rictus forcé.

- « Grand saut dans trois ! » Cria le capitaine à l’avant.

Je regardais autour. Excepté Manor, tous les soldats présents faisaient une tête de plus que moi, leur visage était stoïque, déterminé, aucune expression ne pouvait être discerné. Je ne me souviens même plus de la couleur de nos treillis, Marron foncé je crois bien. Cela me semble si lointain …
D’une main, j’agrippais nerveusement mon fusil laser, plaqué contre mon omoplate. Je me pris à murmurer pour moi-même une litanie pour l’Empereur.

- « … Et au nom de l’Empereur, convaincu de la justesse de notre cause, nous ne faillirons pas et ne connaîtrons pas la peur. »

Cette dernière phrase me redonna courage.

- « 30 secondes avant le saut ! »

Je fus pris de cours, plus que 30 secondes. Ne m’avais t-on pas dit que ces moments semble être une éternité ?

« Du courage ! Du courage » Pensais-je pour moi-même. « Il est 5H30 du matin, ils doivent pas être nombreux en dessous… »

En y repensant, cette peur me fait bien rire aujourd’hui…

- « Dix ! »

Le temps sembla s’arrêter. Je dois avouer que l’excitation vînt alors s’ajouter à la crainte. Ce n’était pas mon premier vol en dehors de Harakonni. En effet, sur ma planète natale la gravité est très faible, ce qui est le facteur déterminant qui a permis la création des faucons. Mais l’entraînement serait incomplet si l’on ne nous apprenait à sauter que depuis une faible gravité. La moitié de notre formation s’était déroulé sur Phantur IV, un astre voisin où la gravité vous clou au sol. A peine sortiez vous un pied de l’appareil que le sol vous attirez comme un énorme caillou. Tirez sur la manette du parachute grav était un effort surhumain. Si bien qu’il n’existait aucun campement sur Phantur IV. Les troupes étaient renvoyées en orbite après l’entraînement. Quelle période ! En y repensant, je n’y retournerais pour rien au monde.

- « Cinq ! »
- « Putain c’est ça la guerre ? » Murmura Manor.

Je tournais la tête et lui posais un regard interrogateur.

- « Merde mais j’ai plus peur, j’suis excité, je comprend plus là ! »

Je me permis un sourire.

- « Un ! Abaissez la rampe ! Allez, allez ! Tout le monde se bat, personne se barre ! Dix minutes pour les objos ! » Nous hurla le capitaine

Tous les faucons abaissèrent leur visière et accrochèrent leur respirateur. Pour ne pas mourir d'asphyxie une fois en l’air.
Le capitaine donna une claque dans le dos des soldats à l’avant et les deux colonnes de faucons se précipitèrent par la rampe. Chaque faucons sautés à 3 secondes d’intervalle.

- « En vol faucons ! Frappez vite ! Tel les prédateurs que nous sommes ! »

Arriva le tour de Blackmar. Je l’entendis m’adresser la parole lors de sa chute. Je ne compris qu’un « On s’retrouve en bas ! »
Mon tour arriva. Le capitaine me murmura à l’oreille.

- « Ne faillissez pas. » Je me frappa le torse du poing en signe d’approbation. « Pour l’honneur… »
- « Et la gloire ! » Criai-je essayant de dépasser le bruit des moteurs maintenant audible avec la rampe baissé.

Manor sauta derrière moi. Suivi par le capitaine
Je ne voyais rien, j’avais basculé sur le dos et me retrouvait tête vers le bas, comme tous les autre faucons, en piqué. Nous étions au dessus des nuages. C’était une frappe tactique. Les parachutes seraient activés au dernier moment.

- « Faucons … » La voix dans la radio était difficilement audible à cause de la vitesse de la chute et du vent. « En formation … ailes déployés … escouades … regroupés vous. Chute … coordonnée. »

Si tôt dis, les faucons de chaque escouade se ressemblèrent difficilement en formation triangle : « ailes déployés »
Je n’avais plus peur. Enfin si. J’avais peur de faire échouer la formation et je ne me souciais guère plus du champ de bataille plus bas. Manor vînt se placer au dessus de moi. Je tentais de redresser la tête pour apercevoir la tablette de données sur mon poignet La force de la chute m’empêcha tout mouvement de la tête, je n’aperçus que les chiffres de l’altitudes descendre à une vitesse considérable.
L’excitation avait disparu. L’inquiétude avait pris place. Ah l’horreur d’être novice, quel fléau.
Je repensais à mon briefing. L’invasion d’un clan ork des forêts sur la planète avait débuté il y a 8 jours, ils étaient beaucoup trop nombreux pour les FDP. Les clans rebelles de la planète pris de panique s’unirent. Mais leurs chefs, trop gourmand et surtout, trop affaibli mentalement par la drogue tentèrent de renverser le gouvernement en commençant par déloger les orks, pour se faire une image.
Les objectifs étaient clairs. Les faucons devaient … Nous devions couper rapidement une ligne de ravitaillement. Nous atterrirons à 200 mètre au nord d’un petit village de campagne derrière les lignes ennemies. Nous devions débarrasser les fortifications ennemies de la route et ensuite la piéger nous même. Le haut commandement voulait que les faucons piègent la route pour bloquer une contre attaque ou un repli de la part des armées adverses sur le front. Une fois la route sécurisée, les faucons fonceraient sur le village pour anéantir les dépôts de munitions, de carburant et d’arme. Ensuite ils devraient détruire les communications de la zone. Cela paralyserait le ravitaillement sur ce secteur. Les insurgés tomberaient vite à court de munitions et s’ils se repliaient, ils trouveraient un village dépouillé, détruit et piégé. La percé dont les forces impériales avaient besoin aller donc se réaliser.
Il fallait juste espérer que les orks perdraient la bataille à l’ouest. S’ils devaient gagner, ils se déverseraient dans ce secteur et bloqueraient la ligne impériale encore longtemps.

- « La chasse au vol est ouverte. Identifiez les cibles et piqué en conséquence. » Tinta la radio au son de la voix de Blackmar, le sergent de mon escouade, les Falco Cherrug.

Et en effet, dans notre chute libre, nous traversâmes les épais nuages. J’en ressortis trempé de fine gouttelette d’eau. Peu importe.
La zone au sol était clairement visible. Le village avait été plus ou moins épargné. Un obus d’artillerie ici est là. Les faucons étaient encore trop haut pour être aperçus depuis le sol. J’en profitai pour scruter la route. Sac de sable, barbelés, piège antichars et terre retournés ( Ce qui signifiait que quelque chose y avait été enterré, une mine par exemple ) étaient de la parti. Des bunker en préfabriqué ornés les bords de la route. Je reconnu les emplacements de mortiers et autre canon de campagne. Je détournai mon regard vers le village. De grandes rues. Le QG de campagne était un bâtiment de pierre noir de forme cubique. Il ne dépassait pas les 12 mètres de hauteur. L’ancienne caserne à ouvriers supposais-je. Le dépôt de munitions se trouvait une rue plus loin. Dans une impasse entre deux haut bâtiment, des filets de camouflage avait été posé à la hâte sur les caisses de munitions. Je ne vis pas la réserve de carburant. Qu’importe, je recevrai les coordonnés exacte au sol.
Je levais la tête pour apercevoir mon poignet et la tablette de données. Nous serons bientôt à distance d’ouverture des parachutes.
Je décrochais la première sangle de mon fusil laser.

- « Merde ! » Ma radio venait de transmettre les paroles d’une voix que je ne connaissais pas. « Dépôt de blindés au sud du QG, faut avoir fini avant qu’il les sorte. »

« Ou les détruire avant » pensais-je en soupirant

- « Falco Cherrug, on atterrit sur le site. » Je levais de nouveau la tête pour apercevoir les coordonnées. « Nous serons à portée d’ouverture dans … Attention … Maintenant ! »

Personne ne toucha à son paquetage. Nous ne devions être découvert que trop tard. Pour mon dernier moment de calme, je tournais la tête et aperçus les Falco Deiroleucus à l’est de ma position et les Falco Subbuteo au dessus de moi.

- « On amorce la descente ! En position. »

J’avais toujours la tête en bas, je basculais pour présenter mes pieds vers le sol. Je dégrafais la sécurité de ma manette de parachute. Nous descendions encore. Etions nous découvert ?
De longue et terrible secondes passèrent.

- « Voici votre heure de gloire Falco Cherrug, on descend ! »

Je vis le Falco Cherrug le plus bas ouvrir son parachute, imités toutes les 3 secondes par les deux faucons qui continuaient la formation triangle.
Je soufflais.
Je tirais la manette de mon parachute gravitationnel. Celui-ci ralentit considérablement ma chute. Je le réglais notamment pour descendre rapidement. C’était la partie la plus difficile. Nous étions bien visible, et étions exposé aux tirs ennemis sans espoir de riposte. Nous n’avions qu’un seul avantage. L’heure. Il devait être 5h40 du matin. Et ce village était à 120 kilomètres du front. Les rebelles ne pensaient certes pas être attaqué sans avoir était prévenu que la ligne de front avait cédé. Les quelques sentinelles postées à la surveillance devaient dormir caché dans un coin ou buvaient leur café indigeste dans un bunker. J’en étais sûr. Nous n’étions pas repérés.
J’aperçus les autres unités de faucons que je n’avais pas vu plus tôt. Soit les Falco Peregrinus, nos meilleurs vétérans, les Falco Berigora, et les Falco Cuvierii.
Je priais encore pour ne pas être découvert en l’air. Ce serait une boucherie pour les faucons. L’empereur ne m’entendit pas. Un homme, barbu, une vielle tasse sale à la main vînt se placer sous moi. J’étais encore haut. S’il nous voyait, la frappe échouerait. Cela rajoutait à mon inquiétude. Je levais la tête pour voir mon poignet cramponné à la sangle du parachute. J’étais à 80mètres de haut, nous avions sauté il y a un peu plus de 3 minutes et je déviais de quelque centimètre du point donné par mon scan. L’arrêt provoqué par l’ouverture des parachutes avait rompu la formation triangle. J’étais le second faucon de mon escouade le plus bas. A 6 mètre sur ma droite et un peu plus bas, se trouvait Manor. Je commençais à douter. Les autres nous avez t-il laissé passer pour notre baptême du feu ou nous étions nous trompé dans la technique d’ouverture ?
Non, non, j’avais fait ça des centaines de fois à l’entraînement… Mais eux étaient des vétérans de guerre …
Je chassais le doute de mon esprit. Ce qui est fait est fait après tout.
Je descendais en silence, au dessus de cet homme. Plus que 50 mètres.

- « Kite ? » Demanda ma radio d’une voix inquiète.
- « Manor ? » Demandais-je.

Je tournais la tête vers celui-ci, qui me fit signe. Il désigna la sentinelle à mes pieds. Je pris une longue respiration.

- « Ca ira. »

Plus que 25 mètres. Je n’osais défère les sangles secondaire de mon paquetage pour ne pas alerter l’homme. Je levais la tête, cherchant une lueur d’espoir chez un autre faucon. Non. Ma première chasse. Ma première proie. Je me re-concentrais sur l’homme.
15 mètres.
D’un geste je décrochais mon parachute et tombais sur l’homme. Je lui tombât les coudes dans les omoplates et il se vautra en avant sous le poids de ma chute dans un petit glapissement. D’un geste je sortis mon couteau de combat de ma jambière et lui enfonçait dans la nuque. Dans un dernier spasme, il mourût. Je tirais son corps dans un cratère naturel et je m’y plaquais attendant mon unité. Manor atterrit 6 mètres à ma droite. Deux faucons atterrirent 4 mètres derrière moi et le reste de l’unité atterrit 2 mètres à la droite de Manor. Je levais mon poignet. Manor était exactement sur la zone d’atterrissage. Je souris en repensant à notre ancienne rivalité. Je désactivais mon parachute. Nous étions à 200mètres du village, au nord. A 20 mètres devant moi, se trouvait la route à nettoyer puis piéger. Le sol était terreux. Aussi bien la route que le cratère où je m’étais abritai.
Mon attention se porta alors sur Blackmar. Il porta deux doigts devant ses yeux, puis me pointa de ses deux doigts, et toujours de ces deux doigts il imita une marche. Quelqu’un approchais de moi.

- « Klantu ? Putain Klantu ? T’es trop défoncé pour répondre ? T’es encore bourré ? Ramène toi ! Tu me dois ta ration d’midi connard ! » Entendis-je.

J’entendis les bruits de pas s’intensifiaient et je plaquais le cadavre à coté de moi.
L’homme arriva au dessus de moi, ses pieds à quelque centimètre de mon visage. Il était clairement dans un état second. Il vit le sang au fond du cratère et remonta la trace jusqu’à son camarade.

- « Ah putain tu saignes. » Dit-il tout simplement en envoyant un rire.

Il posa son regard sur moi.

- « Hein ? Klantu ? »

Il était déjà trop tard. Je lui attrapais alors le pied et le fît tomber dans le cratère. J’étouffer le début du hurlement qu’il allait pousser de ma main et je lui envoyais un coup de coude dans la mâchoire. Sonné, il ne se débattit pas et la lame de mon couteau vînt se placer dans son cœur. Je tournais la tête non sans fierté vers Blackmar. Celui-ci et les autres Falco Cherrug avançait déjà tête baissée vers la route. Sans se soucier de mon acte. Nous nous postâmes les uns à coté des autres dans un petit fossé traversé par un petit ruisseau sur le bord de la route. De l’autre coté de la route, un bunker, une position de mortier, un stock de sac de sable et de barbelés et 2 sentinelles buvant leur café. Sur notre gauche. Un bunker, m’obstruait la vue. Je savais juste qu’il y avait une sentinelle dans ce bunker. Je regardais mon poignet. Plus que 10 minutes. Blackmar nous fit des signes de main. J’avais comprit. Je nettoierai le bunker sur ma gauche, deux faucons sécuriseraient la gauche de notre position, Blackmar et 2 autres faucons nettoieraient le bunker en face et les trois faucons restant surveilleraient notre flanc droit. Je me levai et m’engageai dans la fine entrée du bunker. J’entendis bailler. Puis, 2 claquements d’une arme laser. Les sentinelles à l’extérieur venaient d’être abattus.

- « Hein ? » Envoya l’homme que je ne voyais pas encore en baillant.

Je me précipitais dans l’alcôve du bunker. Devant moi se trouvait une étagère pleine de vivre et de munitions. Un canon laser avait pris place dans la meurtrière du bunker et sur sa droite, était le garde assis sur une chaise de bois qui baillait encore, penchait en arrière. Lorsqu’il me vu, il se redressa mais ne pu hurler étant encore en train de bailler. Je lui déchiquetais les cordes vocales au couteau. Je laissais mon paquetage me glisser le long du bras pour toucher le sol. Je décrocha une lanière et ouvrît une poche latérale dont je sorti un cube noir aux angles creusés. Je déposais ma charge explosive dans l’étagère à munitions. Je récupérais mon barda et je quittais le bunker fusil levé, paré à toute éventualité.

- « Feu. » Entendis-je alors que je m’apprêtais à sortir
- « Brasero ! » Rétorquais-je immédiatement, et le faucon passa sans se soucier de moi après avoir entendu le mot de passe.

Les hommes de mon escouade s’affairaient à cacher les corps, une vingtaine d’homme tous abattu promptement d’un laser dans la tête ou égorgé à vif.
Ma radio grésilla

- « Falco Cherrug, retrouvait moi au point C. Les Falco Subbuteo se chargent de la route. Allez on s’bouge !

Et effet je vis les démolisseurs des Falco Subbuteo grimpai le talus pour atteindre la route. Je parti au trot vers ce que la tablette de donnée à mon poignet définissais comme le point C.
J’arrivai près des Falco Cherrug, derrière un monticule de sac de sable, à 50 mètres du village. Dans un dernier coup d’œil, je vis les Falco Subbuteo posant les charges de démolition et minant la zone.

- « On est au complet. » Murmura Blackmar. « Bien situation des Falco : Les Subbuteo sont sur la route, leurs objectif est atteint. Les Berigora ont été largué trop loin au sud. Ils atteignent la bordure Sud de la ville dans 5 minutes. 5 Autres minutes leur suffiront pour piéger le pont. Les Peregrinus ont déjà atteint leur objectif. Le dépôt de carburant est à eux. Ils nous attendent pour qu’on leur ouvre la voie pour les évacuer. Les Deiroleucus sont devant les contrôles de senseur. On pourra pas se faire évacuer s’ils ne réussissent pas. Ils lanceront l’assaut quand nous aurons ouvert le feu. Quant au Cuvierii, Ils attendent notre signale pour ouvrir le feu sur leur zone. Selon les coms, ils peuvent pas avancer vers le dépôt de munitions sans y passer à la dur. »
- « Tous sur nos épaule. » En ria un faucons.
- « Pas vraiment. A la moindre explosion tous les faucons fonderont vers leurs objos donc … »
- « Et nous ? » Osais-je en ayant l’impression d’être un intrus dans la conversation.

Blackmar montra du doigt la grande rue qui se présentait à nous.

- « Ca, ça traverse le bourg et ça ne tourne pas. Tout au bout, les Falco Berigora. Notre objectif est sur cet axe, après un petit pont de pierre. La place centrale et le QG de campagne, ainsi que les relais de communications. Quand on dépassera le pont, En continuant à l’est c’est les Falco Deiroleucus. Au nord est de notre objectif attendent les Falco Peregrinus. Les Falco Cuvierii devraient nous rejoindre eux aussi pendant le repli. » Blackmar s’arrêta. Aucune remarque, il continua. « Sur cet axe donc, sur notre gauche on aura des embranchements menant aux champs avant le pont. Très certainement inhabités. Sur la droite, quelques cultures et quelques ruines pour le début, ensuite on tombera sur des habitations très certainement réquisitionnées en dortoir. On neutralise ça en silence. Pas d’explosion avant le pont d’la place centrale. Oh encore une chose, 8 minutes. L’évacuation aura une minute de retard. Tout le monde ici dans 9 minutes ! Les Subbuteo nous couvriront au pire. Oh et, le Capitaine reste ici donc vous êtes tous sous mes ordres. »

Tout le monde acquiesça.

- « Je veux trois groupes de tirs. Avancés en vous couvrant, ne resté pas en plein milieu. »

Je me retrouvais avec Manor et un autre faucon qui portait un pistolet à plasma à la hanche. Nous avancions ainsi, chaque groupe se jetant derrière un couvert pendant que l’autre braquait ses armes sur la rue, pendant 2 longues minutes avant d’arriver au pont. Avant le pont, sur notre droite se tenait un bâtiment de 2 voir 3 étages en grosse pierre brute couleur sable, le seul entièrement intact. Un dortoir. Un groupe de tir resta dans la rue à guetter une quelconque activité à l’autre bout du pont pendant que mon groupe ainsi que celui de Blackmar nous plaquions contre le mur épais du bâtiment. Blackmar nous fit des signes de main. Ils signifiaient « On entre en premier sur la droite, vous sur la gauche, silence totale, chasse au couteau. » Le faucon au pistolet plasma acquiesça. Et Blackmar poussa la lourde porte de bois. L’obscurité n’était pas totale, quelque fenêtre sans rien pour les couvrir éclairait la pièce. J’identifiais 51 lits. Dont 19 occupés. Sur la gauche en entrant se trouvait l’escalier que nous sécurisions. Il s’agissait bien d’un dortoir. Des casiers rangés les uns à coté des autres ornés les murs de la pièce. Le sol était tapissé de vêtement jeté à la hâte. Le râtelier aux armes se trouvait collé au mur, à la droite de la porte d’entrée. Blackmar désigna les endormis et porta son pouce à une extrémité de con cou et le fît glisser jusqu’à l’autre en penchant la tête. « Egorgez les en silence. ». Il se tourna alors vers nous et nous fit signe de sécuriser l’étage. Nous montions lentement l’escalier, armes levées. Nous trouvâmes 2 lits. Bien plus confortable. Chacun séparé d’un rideau. Chacun avait sa table de nuit et son propre râtelier et des draps. Certes pas des draps très doux, mais eux, pouvaient se couvrir. Au bout de chaque lit se trouvait un casier métallique. Un seul était occupé. Des chambrés d’officier sans aucun doute. Je m’approchais du premier que je vis et sorti mon couteau. Je lui plaquai lentement ma main sur la bouche et je commençais à lui trancher la gorge. Il se réveilla au contact de la lame, voulant hurler, mais je l’étouffer. Mon genou appuyait sur son bras et le gigotement de son autre bras n’y changeait rien. Lorsque mon couteau eut finit son œuvre, la tête de l’officier retomba doucement sur son coussin rembourré le trempant de son sang. Je quittais la chambre improvisée et vit que mon groupe attendait devant une porte. Nous nous trouvâmes devant une porte en bois. Une horrible odeur s’en échappait. J’ouvris couvert par les deux fusils laser de mes équipiers. Je réprimais un sentiment de dégoût. J’y trouvais la dépouille d’un homme affreusement mutilé, la chair de ses cuisses était à l’air libre. Il baignait dans son sang. Mort, à n’en pas douter. Puis 3 femmes. Nues et enchaînées. La première était adossée au mur. Elle avait la tête sur le coté, le regard vide et la peau sèche. Et elle avait saigné du dos, abondamment. Morte. La seconde était allongée. Le bras ensanglanté. Les rigidités cadavériques étaient visibles. Le faucon au pistolet plasma s’approcha et me bouche alors la vue.

- « Je suis médecin. » Murmura t-il.

Un gémissement attira mon attention. Et mon arme, braquée par réflexe sur la troisième femme au sol la tête cachait par des cheveux blonds plutôt long. Elle pleurait. Je baissais mon arme mais fit signe à Manor de la tenir en joue. Je fis tomber mon barda au sol et je m’approchais en m’accroupissant. Elle poussa un gémissement de terreur et se recroquevilla à mon approche. Le médecin se tourna, je lui imposais le silence d’une main.

- « Celle-là vit encore, mais je ne peux plus rien pour elle. » me souffla t-il en sortant une dose mortelle d’un produit médicinale. Il allait mettre fin aux souffrances de la deuxième femme.

J’approchais une main délicate vers la dernière jeune femme. Elle devait avoir dans les 15 années standard. Et elle était là depuis peu. Elle transpirait de peur. Ce qui n’était pas le cas des deux autres femmes qui avaient sans aucun doute subies la soif. Ces bras étaient tirés vers le haut. Ses liens étaient fait pour une personne debout. Je lui posais une main sur l’épaule. Le contact de mes gants l’a fit frémir et trembler de crainte. J’enlevais mes gants et retentais l’expérience qui aboutit à un même résultat. Je me remis alors debout d’un bond. Elle eu peur et tenta à nouveau de se recroqueviller. Je sortis mon couteau et le présenta pointe vers les épaules de la femme. Elle était à genoux, les bras tiraient en l’air et toute recroquevillé. Elle eut un gémissement de terreur quand mon couteau tomba. Ainsi je lui arrachai ses chaînes. Je venais de lui libérer un bras et m’efforçais de libérer son deuxième bras de cette entrave. Elle leva des yeux pleins de terreur vers moi. Mon armure carapace, mon respirateur, ma visière, mon fusil laser en bandoulière et mon énorme barda ne la rassurer manifestement pas. Je me demandais même s’il savait que j’étais humain, seul la peau de mes mains été à l’air libre. Je relevais ma visière et décrochais mon respirateur laissant apparaître mes traits. Elle tourna la tête comme si supporter mon regard aurait été une agression. Je décrochais son deuxième lien. Elle tomba en avant et je l’empêchais de percuter le sol en la retenant par l’épaule. Je m’abaissais à sa hauteur et vînt me placer devant elle ma couverture de survie à la main. Elle se laissa glisser sur moi et me serra de ses bras en pleurant. Manor avait le doigt sur la détente. D’un geste je lui assura qu’il n’y avait aucun problème.

- « Vous êtes sauvé … » Lui murmurais-je à l’oreille alors que son étreinte ne finissait pas.

Je l’enveloppais dans ma couverture pour lui assurer une chaleur relative et un minimum de pudeur et la força à relâcher son étreinte. Elle baissa la tête, manifestement pas encore prête à supporter mon regard. A cette vue, j’aurais voulu retourner mutiler le cadavre de l’officier, mais j’avais une mission. Je laissais le médecin l’examiner.
J’entendis Blackmar plaisanter en voyant Manor descendre.

- « Alors ? Vous avez égorgé un régiment ? »

Il perdit toute trace de plaisanterie lorsqu’il me vît moi et le doc, ainsi que la jeune femme que nous portions.

- « La mission avant tout. » Me dit-il.
- « Je vais rester ici avec elle, continuez. » Lui assura le médecin. « Récupérez nous au repli. »

Blackmar hésita. Puis il acquiesça.

- « Allez faucons ! On a une mission ! »

Nous sortîmes tous et nous vîmes un des soldats du groupe resté à l’extérieur s’approcher, ne nous laissant pas une seconde de répit.

- « On a repéré une position d’artillerie lourde derrière ces fermes. Inoccupée. Un de mes gars la piège en ce moment. »
- « On aura pas le temps d’l’attendre. Dite lui qu’il reste ici avec le doc. On les récupère une fois la mission terminée. » Lui répondit Blackmar. « Falco Cherrug, on se regroupe en deux groupes de tirs. »

Nous traversâmes au pas de course le pont de pierre et nous dispersâmes : Un groupe de chaque coté de la rue. Tous les bâtiments d’où nous pouvions être abattus étaient méthodiquement vérifiés. Nous trouves encore deux dortoirs similaire au précèdent. L’un inoccupé et l’autre utilisé par une douzaine d’homme seulement. Nous arrivâmes alors à un croisement. Tous droit, nous traverserons encore la ville et nous la quitterions. Sur la droite, nous arriverions sur le bunker de commandement des senseurs, qui n’était pas notre objectif. Et sur la gauche, la place du village. Nous ne la voyons pas encore. L’énorme bâtiment noir, le QG ennemi était sur ma gauche, 25 mètres selon le GPS sur mon poignet. Un bâtiment d’habitation, dont le toit était tombé sous le coup d’un tir d’artillerie nous empêchait de le contourner. Nous ne pouvions que passer par la porte principale. Je n’avais pas remarqué un quelconque accès au toit de ce bâtiment ni pour moi, ni pour l’ennemi, mais si un ennemi venait à en surgir, l’autre groupe de tir serait décimé en l’absence de couvert. Utiliser nos harnais pour nous y hisser aurait été totalement inutile en l’absence d’accès à l’intérieur du bâtiment. En face du QG se trouvait le dépôt de munitions. A une vingtaine de mètres après la place entre deux énormes bâtiments. Nous n’en savions pas plus. Les Falco Deiroleucus et les Falco Cuvierii attendent que nous ouvrions le feu pour agir sur leurs propres objectifs. Les Falco Peregrinus quant à eux, attendaient de l’autre coté du bâtiment noir QG d’où ils nous soutiendraient.

- « Cinq, peut-être six. » Cette voix qui était celle de notre éclaireur me tira de mes pensées. « Trois devant la porte, deux assis, un debout. Les deux autres sont du coté de la rue qui mène vers le dépôt de munition. Il me semble en avoir aperçu un sixième dans les ruines près des positions des Falco Peregrinus. »
- « Il te semble ? » Grogna Blackmar.
- « Vous voulez que je m’approche sur la place pour leur demandaient peut-être ? »

Blackmar soupira. Il nous transmit :

- « Si on attaque en premier, on va resté bloqué en tir de suppression de chaque coté. »
- « Donc ? » Demandais-je.
- « Radio ? Informé les Deiroleucus qu’ils peuvent attaqué les senseurs. Ensuite dîtes au Cuvierii d’attaquer le dépôt. Ensuite les Peregrinus. Ils doivent bloquer la place sous un feu lourd. Nous on nettoie ces deux bâtiments là. » Rajouté t-il en nous montrant deux habitations sur la droite, à la bordure de la place. « Les Berigora sont en route, on pourra les prendre en feux croisés. Ensuite, les Cherrug, on se jette sur le QG, appuyé par les Peregrinus. Des questions ? » Il n’attendit pas que quelqu’un se manifeste. « Bien, attaque dans 15 secondes, dans 4 minutes on est sorti de la place et on court vers le transport ok ? »

Chacun se plaçait en conséquence. Puis nous attendîmes la fin des dernières 15 secondes de calme.
Le vent se levait.
10 secondes
Les Berigora nous prévinrent qu’ils arriveraient dans 4 minutes. Ils avaient été plus rapide qu’annoncé.
5 secondes.
J’entendis deux, non trois soldats sortir de leur QG.
2 secondes, une … Puis une explosion, et une colonne de fumée à l’est. Une bombe à fusion.
Le son de grenades à fragmentation retentit. Vers le dépôt de munitions. J’entendis le hurlement des soldats de la place qui chargèrent vers leur dépôt d’arme. Les Peregrinus les coupèrent en deux. Pas un ne survécut. Nous chargeâmes les bâtiments que Blackmar nous avaient désignés. Des rebelles sortirent en trombe du bâtiment QG et d’une habitation pourtant à moitié détruite sur la gauche des Peregrinus. Ceux-ci les repoussèrent sans mal. Mon groupe de tir arrivait à peine sur le bâtiment que l’on nous avait désigné et je jeta ainsi qu’un autre faucon une grenade à fragmentation dans la porte. Lors de l’explosion nous entendîmes des cris de douleur et d’os brisés en mille morceaux ainsi que la ferraille des lits de camps qui s’entrechoquait. J’entrais, en compagnie de Manor et du faucon qui avait accompagné ma grenade par la sienne. Nos fusils laser tirèrent sur tous les corps présent. Je ne pris même pas le temps d’étudier la pièce. Une lourde décharge d’arme à munition solide attira mon attention. Le dernier faucon de mon groupe de tir venait d’abattre trois ennemis qui descendaient du 1er étage de son fusil à pompe. Tous les cadavres calcinés par nos grenades et nos tirs frénétiques de laser bel et bien mort, nous chargeâmes l’étage. Des rafales percutèrent le faucon au fusil à pompe, toutes rebondirent sur son armure carapace mais un tir ajusté dans l’épaule dévia trop largement son tir. Je l’appuyais et éliminais trois tireurs, il en resté cinq, deux ne survécurent pas au fusil à pompe de mon camarade qui traversa aisément une commode en bois derrière lequel ces deux imbécile s’étaient cachés. Il n’y avait pas de couvert, une dizaine de lit au sol et un casier de métal tombé sur le sol. Manor en abattit un en pleine épaule. Une grenade roula à mes pieds, d’un geste je la repoussa vers les défenseurs adverses et me cachais dans l’embouchure de l’escalier. Un mourut. De longue décharge de laser nous assurèrent que tout les ennemis qui étaient présent soient bel et bien mort. Je passa la tête par la porte de l’escalier défoncé. Je fus accueilli par les tirs de douze fusils d’assaut. Il y avait donc un troisième étage. Manor sourit. Il décrocha un tube orangé d’une sacoche à sa hanche. Je lui fit place. Il dégoupilla et attendit cinq secondes avant de jeter sa grenade incendiaire vers les insurgés. Au choc sur le sol, la grenade explosa déversant ses langues de feu autour d’elle. Les inévitables cris des brûlés retentirent. Soroï, le porteur du fusil à pompe dont j’appris en réalité le nom bien plus tard s’engagea et tira quatre énormes décharges vers le retranchement adverse.

- « Allez allez allez ! » Nous motiva t-il en courant vers le troisième étage.

Nous étions à sa trace. Je le vis exploser le crâne des survivants de son fusil sans le moindre état d’âme. J’essayai de faire le plus de mort possible de mon fusil mais Soroï tua presque tous les ennemis seuls. Au 3ème étage nous achevâmes les quelques survivants qui s’était je pense, agglutinés ici, autour d’une cuisine improvisé. Je profitais des quelques meurtrières du mur qui faisait office de fenêtre pour tirer quelques salves dans le dos des ennemis qui s’était positionnés face aux Falco Peregrinus. J’aperçus le groupe de Blackmar en route vers la porte métallique du bâtiment QG férocement protégé. Nous descendîmes en courant. L’unité de Blackmar était couchée derrière un couvert, en réalité un morceau de la porte, devant celle-ci. Nous courûmes tête baissée. Les balles sifflaient au dessus de nous. La place était devenu théâtre d’un énorme feu croisé. Les alentours du bâtiment QG était à nous. Sur notre gauche se tenaient les Peregrinus et en face d’eux arrivé maintenant les Cuvierii. Nos ennemis étaient acculés et les Berigora les prendrais maintenant de dos. Les Deiroleucus pouvaient repousser l’ennemi encore plus loin droit vers les Berigora. Ils seraient bientôt tous encerclés.

- « Entrez ! Allez ! Bougez ! » Nous ordonna Blackmar.

J’entrais le premier dans le bâtiment QG après ma longue course sur la place et me jetais derrière une colonne de pierre effondrée vite rejoins par mon groupe de tir. Il s’agissait d’une vaste entrée. Le rez-de-chaussée, où nous nous trouvions était vide. Aucune décoration. Seul des murs de pierres noirs. De chaque coté, se trouvait cinq colonnes de pierre. Deux effondrées à droite, une à gauche. Un escalier qui se divisait en deux se trouvait devant et il y avait une porte de chaque coté de l’escalier. Les deux portes fermées. Une bloqué par un trop lourd bloc de pierre noir. En haut de l’escalier, je ne discerna le canon de la mitrailleuse lourde que trop tard. Ses puissantes balles à hautes vélocités nous clouèrent au sol. Soroï eu juste le temps de se plaquer sur ma gauche, derrière un pilonne encore debout. Il me fit des gestes de la main, le bruit terrifiant de la mitrailleuse couvrait nos voix. La mitrailleuse stoppa. Le rechargement de son énorme chargeur tambour était en cours. Trois gardiens aux fusils d’assauts couvraient le rechargement. Avec une confiance peut-être un peu forte en mon armure, je jailli et fit feu sur la mitrailleuse. Manor m’imita. Un faucon était au sol, une balle dans l’épaule. Je n’avais pas le temps de m’en occuper. Je continuais à tirer. Soroï nous poussa à nous remettre à couvert pendant qu’un nouveau groupe de tir nous rejoignait. Ce groupe ne pus passé la porte d’entrée du fait de la mitrailleuse qui reprenait son feu lourd, en courte décharge cette fois-ci pour éviter de vider son chargeur trop vite comme précédemment. Alors que le canon tentait de faire craquer mon couvert, Soroï approcha délicatement du pilier suivant, vers la mitrailleuse qui semblait ne pas l’avoir vu. La mitrailleuse entama son rechargement de nouveau couvert par 3 hommes. Soroï se plaqua d’un bond contre le mur à coté de l’escalier et sous la mitrailleuse. Je lançai le dernier type de grenade que j’avais pour cette mission. Elle rebondi contre le plafond avant de retomber derrière la mitrailleuse. L’opérateur de celle-ci ria à plein poumon en se remettant à tirer sur la porte derrière moi. Ma grenade explosa. Les hommes là-haut poussèrent un petit gémissement avant de tomber lourdement à terre. Soroï profita de l’effet de ma grenade paralysante pour grimper les escalier trois par trois et clouer définitivement les hommes au sol qui se remettait mal de la paralysie de leur sens par la grenade. Je courais alors vers l’étage. Deux fins couloirs s’ouvraient sur ma droite et ma gauche, le second groupe de tir s’y déploya pour le nettoyer. En face, une grande porte. Deux mètres d’épaisseur de plafond bloqué le passage. Il ne restait qu’un fin corridor sur ma gauche.

- « Ils doivent nous attendre à la mitrailleuse, ce couloir sera une vrai tuerie ! » Annonça Soroï.
- « On peut faire sauter cette porte ? » Demandais-je
- « Oui, mais pas sur que ça nous ouvre la voie, ça risque plus de nous faire tomber tous ça sur la gueule. »
- « On a un flammeur ? »
- « Non, mais j’ai vu un gars avec un plasma dans le corridor là, sur la droite. »
- « Appelons le ! »

Soroï acquiesça.

- « Baïonnette au canon. »

Je décrochai ma baïonnette de mon paquetage et la fixait au bout de mon canon. L’homme au plasma arriva.

- « Sortez les frags. »
- « Et dehors ? »
- « Ils repoussent l’ennemi, mais la garnison arrière du village va arriver. »
- « Ok, prêt ? »

Le plasma acquiesça. Quelques secondes plus tard il fit feu. Le tir rapide de son arme permit de remplir tout le corridor de plasma brûlant. D’horrible hurlement m’atteignirent. Je lançai mes deux dernières grenades à fragmentation qui fut accompagné par trois autre. Lorsque elles explosèrent, nous chargeâmes Soroï suivis de Manor puis moi-même à travers le vacarme. J’entendis les décharges du fusil de Soroï. J’arrivai dans une petite salle surmontait d’une estrade sur laquelle se trouvait une porte en fer cabossé. Diverse table, casier et autres matériaux tel des pièces détachées d’énormes moissonneuses servait de couvert aux soldats. Quelques terminaux étaient allumés sur l’estrade. Je plongeai derrière une table renversée, au dessus du plasma sur le sol. Soroï avançait à découvert sur l’estrade alors que Manor sautait près de moi. D’autres faucons passaient le corridor. J’éliminais les ennemis un par un, de courte rafale dans l’épaule ou la tête. Un homme en tenue plus riche leva un pistolet bolter vers Soroï.

- « A terre ! » Hurlais-je tout en tirant une rafale vers l’homme.

Celui-ci chancela et son bolt atteint l’éclairage de la salle au plafond. Nous fûmes plongés dans une obscurité, seulement bercer par les écrans des terminaux encore allumés et les rafales de laser qui repoussaient l’ennemi vers un coin de l’estrade. La scène tourna à l’exécution lorsque nos ennemis acculés s’agglutinèrent les uns au autre. Comprenant que leur sort était joué, il se ruèrent désespéramment vers nous sans plus se soucier de leur sécurité. Un ennemi me tira au fusil d’assaut sur la hanche, mon armure n’en fut qu’à peine éraflé et je l’envoyai à terre d’un coup de crosse avant de l’y clouer en plantant ma baïonnette en plein dans son cœur. Après deux détonations je vis un Falco Cherrug tomber au sol. L’homme au bolter venait de lui tirait dans le dos. Il fut promptement abattu. J’étais frustré de ne pas avoir été capable de le tuer et surtout, de n’avoir que si peu servis dans cet assaut. Aujourd’hui, je sais que ce genre de considération est futile. Mes coéquipiers avaient simplement plus de technique. J’approchais le faucon blessé. Il avait l’épaule en charpie, le deuxième bolt l’avait raté.

- « Traînez le dans un coin, on fait sauter la porte. »

Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur son sort, aussitôt je m’encastrais dans le fin corridor pendant que trois faucons plaçaient leurs mallettes noires sur la porte.
Les faucons coururent alors vers nous.

- « Attention ! »

Quelques trois secondes plus tard, la porte sauta. Le bâtiment entier en trembla et un nuage de poussière fut soulevé.

- « Allez allez ! » Me cria t–on en me poussant à l’épaule.

Je m’engouffrais dans l’ouverture, faisant attention à ne pas trébucher sur les portes métalliques tombées au sol, fusil levé, paré à toutes éventualité. La poussière retomba.

- « RAS ! »
- « Y’a rien ici ! »

En effet, il n’y avait que trois ou quatre groupes électrogènes.

- « Et merde ! Tout le monde redescend ! »

Deux soldats prirent soin de rendre les transformateurs inutiles en les criblant avant de redescendre derrière moi. Cela se passait trop vite, plus que je ne l’avais pensé. J’avais l’impression de n’avoir servi à rien. Vraiment frustrant. En haut de l’escalier nous fûmes interpellés.

- « Y’a un sous-sol ! Dehors ça tiens mais y’a de plus en plus d’activité ennemi ! »
- « Impossible ! Les coms peuvent pas être enterré ! Ils doivent avoir un relais ici ! »
- « On a plus le temps ! »
- « Tant pis ! On leur fait tout tomber sur la gueule ! »

Je n’osai entrer dans la conversation

- « Sortez vos charges ! Tous ce qui peut exploser ! »

Je m’exécutais et sortais trois carrés noirs aux angles creusés. Les meilleurs explosifs que j’avais. Je les lâchais régulièrement alors que nous courions vers la sortie. Je passais la porte le premier.

- « Couche toi ! » Me cria Blackmar

Aussitôt une chimère, probablement capturé dans un hangar des FDP fit feu vers moi. Son multi laser laboura la porte et un faucon fut touché à l’épaule. Je me jetais à terre et rampais vers un bout de roche qui me couvrait à peine la tête.

- « Situation ! » Demandais-je
- « C’est la merde ici ! On a repoussé toute la garnison du coin mais l’arrière garde arrive ! Cette chimère nous bloque ! On doit évacuer mais si on bouge, on est mort ! » Blackmar essayait de surpasser le vacarme du multi laser.
- « Les autres ? »
- « Les Subbuteo sont sur le point d’evac ! Ils nous couvriront. Les Berigora rejoignent les Deiroleucus sur leur propre point d’evac, Les Peregrinus sont là, sur la gauche, ils sont immobilisés par la chimère. Les Cuvierii ont bien un fuseur mais y’a des tireurs embusqué en face, ils ont du mal à avancer sur la place. Aucun soutien aérien. Nous, on a qu’un plasma et un lance grenade. »

Un laser m’érafla l’épaule.

- « Putain ! »
- « Y’avait des Russ aussi ! Estimons nous heureux… »
- « Passez moi vos grenades ! Vite pendant que son laser refroidi un peu ! » C’était le porteur du lance grenade qui nous avait interrompu.
- « Ca rentrera dans ton arme ? » Avais-je demandais
- « On s’en fout ! On verra bien ! »

Je lui passais mes grenades antichars qu’il introduisit non sans difficulté dans son arme avant d’en tirer deux. Le multi laser refit feu. La première grenade arriva devant les chenilles du blindé, la seconde le secoua quelque peu en touchant ses chenilles de gauche. Il arrêta de faire feu le temps que son équipage se remettent du choc.

- « Allez ! » Hurla Blackmar en m’attrapant par l’épaulière avant de me jeter derrière les débris de la fontaine qui ornait auparavant le centre de la place. « Allez ! Allez bordel ! » Hurla t-il de nouveau dans son vox. « Peregrinus à vous ! »

Si tôt, les Peregrinus sortirent de leur couvert dans les quelques ruines où ils avaient pris poste et tirèrent à toute arme sur la chimère. Celle-ci fit pivoter sa tourelle et martela les Peregrinus. J’avoue que je ne comprenais plus vraiment ce qui m’arrivais.

- « Bouge ! » M’intima Blackmar mais c’était inutile, je me ruais déjà vers la chimère.

Nous étions complètement à découvert et la chimère pivoter de nouveau pour nous annihiler. Je vis vraiment la mort arriver. Tout cet entraînement pour rien ? Ces semaines de vol pour rien ? Cet foutu rigueur militaire pour rien ? Non ! Ce n’était pas mon heure. Alors que je courais désespérément vers le dortoir que j’avais nettoyé lors de l’assaut sur la place, la chimère fut percée en deux. Elle pris feu et explosa en nous envoyant à terre, moi, Blackmar et un troisième faucon qui nous avait suivis. Le souffle de l’explosion m’empêcha toute tentative de me relever. J’essayais d’apercevoir la place. Les Falco Cherrug levaient leurs armes au ciel en criant victoire et les Peregrinus courait vers eux. Cette chimère venait de subir le courroux d’un fuseur. Les Cuvierii nous rejoignaient. Je me relevais, sonné mais vivant.

- « Falco Cherrug autour de moi ! » Cria Blackmar. « On couvre les Peregrinus et les Cuvierii ! »
- « Le bâtiment saute dans 40 secondes ! »

Nous nous plaçâmes en formation de tir, laissant passer les Peregrinus suivis par les Cuvierii.

- « Les Subbuteo vous attendent ! » Annonça Blackmar

L’infanterie ennemie réinvestissait la place, ce qui nous obligea a accompagné le repli de mes camarades par de longues rafales de laser pour forcer l’ennemi à se cacher.

- « Maintenant ! Courez ! »

Tous les Cherrug levèrent leur arme et coururent vers le point d’évacuation près de la route piégé par les Subbuteo. C’était le moment le plus risqué, celui ou plus aucune arme ne nous couvrait. Nous dépassâmes le pont de pierres. Je vis le doc et deux autres faucons restait ici auparavant rejoindre la course. Je forçais sur mes jambes pour rattraper le doc.

- « Morte. » Me dit-il simplement en me voyant m’approcher. Cela me fit venir une colère que je ne pouvais alors maîtriser. Je ne pensais même plus à mes camarades

Les tirs des ennemis nous poursuivant faisait parfois chanceler un faucon qui se relevais aussitôt et repartais courir. Au bout de quelque dizaine de seconde, nous n’entendîmes plus aucun tir. L’armure carapace le paquetage lourd et le parachute grav étaient certes lourds, mais nous étions surentraînés, habitués. Le suite me rappela un quelconque entraînement de course. Nous courûmes jusqu’à la route, nos transports étaient posés, nous nous y rassemblèrent sans nous retourner puis nous embarquions, les Subbuteo, bien sur, en dernier. C’était la fin de ma mission. Tous les objectifs avaient apparemment était atteints. Des Cherrug, un faucon ne volerait plus jamais, le bolt dans son épaule ne le lui permettrait plus. Trois autres étaient plus ou moins blessés. Une balle dans la cuisse ici, Des shrapnels de grenade dans le bras gauche pour un autre, et une perforation de poumon pour le dernier. Les autres, dont moi n’avait subi que quelques égratignures. Je vis Soroï, la peau brûlée par un laser à faible puissance, qui avait, semble t-il couru juste derrière moi, je vis également Manor, que j’avoue avoir quelque peu oublier après l’assaut du QG ennemi, je fus rassuré de le voir en pleine forme et enfin, Blackmar marmonnait dans un coin de la soute du vaisseau. Une équipe médicale nous rejoignit lorsque le vaisseau décolla.

- « Mission accompli avec succès. Tout le monde est évacué. » Murmura Blackmar. Un silence total tomba dans la soute. « Merde ! » Hurla t-il, avant de partir à grand pas vers le cockpit. Personne n’osa broncher et ce silence dura jusqu’à notre retour en orbite.

Je levais mon poignet. Deux minutes et 11 secondes de retard. Merde …
urhtred_gohslord
Ben, ma foi, c'est pas trop mal, quoiqu'un peu long.
LE gros problème réside dans les fautes de conjugaisons et de grammaires monumentales qui piquent les yeux.

Donc voilà, bon courage et évite les "je retrouva"
YunYun
les fautes je suis au courant, je les pas relu et je suis pas trop concentré.

J'éditerais pour un version avec moins de fautes !

La longueur, bah normalement c'était sensé être en deux partie ce passage donc voilà :]

Je précise que je fais état de souvenir lointain donc certains passages flous voir sans descriptions sont voulus.
Arnor
Par contre, depuis quand les faucons ont des parachutes classiques au lieu de harnais antigravs?
YunYun
non, ils ont bien des "grav chute". Faudrait que je fasse un petit paragraphe description du parachute je pense.
Nemesis
J'en ai aprlée avec Yunyun par mp justement ^^ ton récit est bien dans l'ensemble et j'approuche urhtred dans ses dire. Pourquoi tu nous ferais pas un dessin de ces harnais ? ça éclaircirai mieux la chose non ? Au pire on fermera les yeux si tu dessines comme un cochon rolleyes.gif
urhtred_gohslord
Il me semble que ça a été débatu dans le post des commentaires du rp, ça, nan?
Et le truc "final" était qu'il y a un moteur antigrav en plus du parachute, pour être plus efficace (supposition personnelle : réduire la voilure, par exemple), car juste une ceinture antigrav peut servire à sauter mais sur des petites distances seulement, de l'ordre de 20m (ça, par contre, je ne suis plus sur), sinon c'est la mort assurée. Or, même maintenant (donc je vous laisse juger pour le 41eme millénaire ouskyakelagerre et ouskelaviehumainevautpasunrond) on saute à plusieurs kilomètres d'altitude.
Nemesis
Je voudrai demander l'avis de qq'un qui s'aurait avec précision et certitude absolu si les harnais ont une voilure (pour clore le débat wink.gif ), car pour moi, c'est un appareil qui réduit la pression gravitationnel et ne nécessite aucune voilure.
YunYun
il n'y as pas de voilure. seulement deux partie symétrique avec une partie antigrav en dessus.

Ca permet des saut à des kilomètres d'altitude mais s'il est activé à 10 mètres du sol, 10 mètres pour freiner 4 kilomètre de chute libre ... Scratch par terre quoi.
Les sangle après, c'est une sangle sur le ventre pour tenir le parachute et une sur le paquetage (Uniquement pour les paquetages lourd ) pour eviter que le parachute n'utilisent sa capacit antigrav sur le paquetage et l'envoie valser vers le bas en premier.
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